chapitre 6 : Le fils de la providence

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Pdv rick :

Dès fois on a l'impression que la nature conspire contre nous, quoi que nous fassions ou nous donnions le meilleur de nous même pour nous accomplir cela ne suffit pas, quand elle nous offre quelque choses elle nous en retire une autre de même valeur, nous faisons comprendre indéniablement qu'on ne pourrait jamais tout avoir.

La vie est une pute c'est vrai.
Mais c' était surtout la pute de Richie Sparks.

une petite salope docile qui se dépliait en quatre pour lui dérouler le tapis rouge afin que sa vie se déroule sans encombre, sans qu'il n'ait jamais à produire le moindre effort.

On parle ici de quelqu'un qui sortait un jour d'orage sans parapluie en ayant qu'il n'allait pas pleuvoir, et il n'aurait pas plus.
Car la nature préférait encore modifier le cours des événements plutôt que de risquer de fâcher son fils préféré.

Tous les Hommes naissent égaux, mais certains le sont plus que d'autre.
Et Richie Sparks l'était encore un peu plus.

L'expression être né sous bonne étoile n'aurait pas suffit à qualifier se favoritisme flagrant dont avait fait preuve dame nature pour bâtir son enfants préféré.

Le sacro-saint de toute ses oeuvres.

C'était comme jouer à un jeu dans la partie avait déjà été truqué pour vous et vous n'aviez et ramasser les germes que les autres avait semé pour vous.

Cela avait commencé à la maternelle où il ramassait à peu près tout les semaine des 4 trèfles, à ce moment là on se disait simplement que c'était un coup de chance.

Puis lorsqu'à son adolescence il ramassait des billets de 100 dollars, et que les numéros pariés au hasard sur un courses de Polo sortaient, ce n'était plus un simple coup de chance,

il prit conscience de sa place dans la hiérarchie sociale.

Au sommet.

Son reflet le lui disait, les Hommes le lui hurlait à longueur de journée, et tous les événements se concordaient à lu lui faire comprendre.

La chance était sa maîtresse et la vie était sa pute.

À partir de ce moment là, les ressentis du reste de l'humanité ne lui importaient que très peu.

- je ne t'aime toujours pas, ça n'a pas changé.

- ......

- t'as compris ce que j'ai dit ?

- oui....

Fait elle en continuant à lui sourire comme une poupée de cire à qui on aurait épinglé une émotion

Et c'était exactement ce que cette italienne était, une poupée.

- bien,
Fait il en fermant son casier.

Elle ne bougeait toujours pas, sans doute partagé entre l'envie d'éclater en sanglot et de continuer à sourire.

En fait la plupart de leurs interactions se terminaient ainsi, elle en pleurant, lui en la regardant pleurer,
étrange dynamique pour le couple idyllique que le monde qualifiait de relation idéale.

- .......

- tu étais venu pourquoi ?

- je....je voulais prendre de tes nouvelles,

- maintenant c'est fait.

- ....oui

- tu peux retourner d'où tu viens.

"Sparks" Où les histoires vivent. Découvrez maintenant