Chapitre II :Le Regard Porté vers L'avenir

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Stacy et moi ne nous parlions plus depuis déjà quelques mois, une décision des plus sage, et je décidait de passer à autre chose maintenant que j'étais "libre".
C'était au mois de septembre 2015 peu après la rentrée dans mon nouveau lycée. Autant vous dire que pour m'adapter c'était un vrai jeu d'enfant. La plupart de mes amis de collège avait pris le même chemin que moi et nous nous retrouvions donc tous rassemblés au lycée jardin d'essai.
Malgré tout je faisais la rencontré de visages inconnus, et, avant même d'avoir fait la connaissance de la nouvelle classe, l'un de ces visages venait à ma rencontre :
- "Tu sais où est la classe" disait-elle d'un air innocent.
-" Ce n'est pas à moi qu'il fait demander " dis-je tout sourire.
Cette rencontre n'avait duré que quelques secondes et je n'avais pas eu le temps d'imprimer son visage dans mon cerveau ou même de connaître son prénom.
Quelques heures passaient, la rentrée se déroulait, et j'avais oublié l'existence même de cette jeune fille.

Dans ma classe, je n'avais retenu aucuns visages sauf peut-être ceux de quelques filles qui avaient un physique qui se démarquait de celui des autres bien que, ne connaissant pas leur caractère, j'hésitais à les apprécier.
Une semaine passait et je commençait à assimiler les 32 personnes qui la composait. Ils avaient tous l'air d'être attiré en quelque sorte par l'école. Face à moi, je pourrais même employer le terme "intellos" pour les décrire bien qu'à ce stade il eusse été trop tôt.
La classe était divisée en deux groupes : d'un côté celui des garçons et de l'autre celui des filles. Autant dire que la tension était palpable lorsqu'un des garçons avançait pour aborder le groupe des filles.
Mais petit à petit, durant l'année, cette distance s'estompait et c'était bientôt une classe unie dans laquelle j'étais. Enfin, c'est ce que disaient plusieurs d'entre eux.
Parmi les filles, une d'elles avait un regard si lumineux qu'on aurait pu le comparer au reflet du soleil dans l'eau au premiers rayons du jours. Son nom, Sakura.
Son nom à lui seul suffisait à faire s'élever les voix, et, elle avait vite fait d'être célèbre dans la classe. Tout le monde avait votre retenu son nom du je n'en faisait pas exception. Non seulement parce qu'il reflète un univers dont je suis fanatique, mais aussi parce qu'à sa voix, on sentait une douceur inégalable.
Mais elle était si timide que l'approcher aurait été néfaste pour l'image que j'avais d'elle.
Ou que j'aille je la voyais et c'est son sourire qui finissait par m'achever .
Je me décidais de l'approcher de manière subtile, aborder un sujet qui puisse éventuellement lui plaire:
-" salut, hum on est dans la même classe. Tu t'appelles Sakura c'est ça ? C'est vraiment magnifique "
-" oui,merci. Toi c'est Cédric c'est ça ? "
-" oui, hum je dois t'avouer un truc, je crois que je t'aime "

De fils en aiguille, nous nous sommes rapproché et un après-midi, en attendant le bus, nous nous sommes regardé et c'est un baiser langoureux que je ne pu m'empêcher de lui donner. Quand les yeux de sont rouvert, le doute s'était dissipé, je j'aimais. Mais un sentiment de peur était toujours présent, la peur d'aimer une personne sans savoir si celle-ci vous aimera en retour.
Il me fallait tout de même essayer pour savoir. Savoir si elle, réussira à ne pas me blesser.
Nous sortions désormais ensemble, et, en elle je découvrait une femme tout ce qu'il y a de plus beau.
Nous moments passés ensemble étaient pleins de rires et à la fois de tendresse, un amour infini comme l'on en voit nulle part ailleurs.
Mais comme rien n'est jamais parfait, je découvrait lentement son passé, rempli de toutes sortes de surprises qui venaient d'être déterrés et, avec eux, ma peur.
A partir de cet instant, tous ses actes devenaient suspects et osés. Je ne voyais plus en elle, une innocence pure mais une ingéniosité toute préparée.
Voulant éviter de revivre le passé, je pris la décision de tout arrêter. Arrêter pour éviter d'être blessé, de s'oublier et de faire souffrir l'autre.
C'était la meilleure chose à faire, du moins c'était ce que je pensais car les remords me rongeaient. Je ne pensais qu'à elle et pour tout vous dire cela influençait mon niveau scolaire. Lorsque j'arrive à devoir décider, je choisis le plus simple si était de reprendre le travail en oubliant le passé, ce que je dit de sitôt.
Notre relation ne dura que deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles un réel bonheur s'était installé. Celui que je venais de détruire.

L'histoire Sans FinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant