le journal d'une orpheline

Chapitre 3

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Je vous attends toujours avec autant d'impatience, et je pense à vous.

Aujourd'hui, je voudrais vous parler de l'orphelinat vu de l'extérieur :

Les murs sont faits de pierres grises de grey qui sont très noircies par la pluie très fréquente ici, et usées par le temps. Elles sont tellements vielles que le vents les a rongées et y a creusé des trous si profonds que je peux y rentrer entièrement la main.

Le toit est en ardoises qui, jadis avaient du avoir de la couleur, mais le temps les avait rendus si pâles que c'est à peine si on les remarquait.

La porte de l'orphelinat est en bois de chêne massif très noueud et plein de renfoncements, un endroit idéal pour que de petites bêtes repoussantes y logent. Le perron se compose d'un escalier en béton, si mal réussi, que quand on marche dessus une couche de poussière blanche se dépose sur vos chaussures de tel sorte que vous n'avez plus qu'à les laver à chaque fois.

Un miniscule jardin entoure l'orphelinat, l'herbe y pousse comme elle veut, donc le jardin est donc impratiquable, plein de mauvaise herbes qui font deux fois notre taille. Le jardin est silloné d'un petit chemin de terre très boueux.

L'orphelinat est perdu au millieu de nulle part dans la campagne au millieu des champs de vaches très verts à cause de la pluie qui tombe très souvent dans notre région.

A demain, dans une nouvelle lettre.

J'attend encore de vos nouvelles.

PS : en ce moment il pleut, comme hier, comme demain, comme la semaine dernière, comme il y a un mois, comme il pleuvra à coup sûr dans un an .