1ère Vague - a.

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Charly Robinson's head.

Alors voilà, ça commence toujours de la même manière.

Je me lève  péniblement, puis m'excuse auprès de mon lit en lui disant que je reviendrais vite.

Je marche vers ma commode où est posée ma brosse à cheveux.

Je m'avance, oublie le tapis qui se trouve au sol, et m'explose le petit orteil contre ce dernier.

Je jure entre mes dents avant de porter mes mains à mon pied devenu douloureux.

Je grimace, puis après quelques minutes, la douleur s'estompe et je me redresse avant de prendre ma brosse.

Tous les matins, ça se passe comme ça, alors pourquoi ce tapis est toujours dans ma chambre, et pourquoi je laisse toujours ma brosse sur une commode à l'opposé de mon lit ?

Peut-être parce que j'ai peur du changement.

Ma vie est réglée, comme une pendule.

J'ai horreur de ne pas pouvoir planifier chaque fais et gestes que je fais, ça doit être la raison pour laquelle je perds deux minutes trente sept chaque matin en me fracassant contre le tapis.

Mes cheveux enfin démêlés, je les attache en un chignon mal fait et descend dans la cuisine.

Ma mère boit son thé en regardant le téléshopping et je souris.

Tous les matins elle faisait elle aussi la même chose.

"-Papa est pas encore debout ?"

Elle de retourne vers moi.

"-Non, alors pas de bordel ce matin et dis à Jace, si elle vient ce matin, de pas parler trop fort."

"-Ouai ça marche."

Elle se reconcentre sur l'émission et je me sers mon vert de jus d'orange quand une blonde débarque dans la cuisine.

Elle ouvre le placard, prend un gâteau dans une boîte, le cale entre ses dents et referme le placard.

"-Salut."

Elle se pose à table à côté de ma mère et je m'assois en face d'elle.

"-Bonjour Jace."

"-Bonjour Nellie."

Elles commencent à parler mais je décroche.

Je ne suis pas vraiment du matin.
Jace c'est une sorte de frangine. Elle a les clés de ma maison et inversement.

On se connaît depuis aussi longtemps que je peux m'en souvenir, et c'est chaud comme on se connaît par coeur.

Une fois que j'ai finis de boire mon jus d'orange, je remonte dans ma chambre, suivie de ma meilleure amie, et je vais m'habiller pendant que cette dernière regarde les photos sur mon mur.

Elle les a déjà vu un million de fois mais elle ne s'en lasse pas.

Une fois prête, je sors de la salle de bain attenante à ma chambre, saisis mes vans vintage, les enfile et la seconde qui suit, on est dehors.

La rue est encore déserte, on marche en silence, une musique comblant le vide.

Normalement on devrait aller en cours, mais aujourd'hui, on préfère profiter des magasins.

On met une petite heure à arriver au centre commercial, et quand on y arrive, tout est déjà ouvert.

On rentre dans un magasin au hasard, on regarde dans les rayons.

C'est un magasin de lingerie à priori.

Je me dirige vers un ensemble mauve pendant que Jace, elle, se dirige vers un ensemble noir.

Je le regarde, puis me retourne vers ma meilleure amie qui se trouvait derrière moi.

C'est quand j'ai percuté un torse que j'ai compris que c'était pas Jace.

Le gars s'est excusé, j'ai acquiescé avant de repérer ma chère tête blonde et de me diriger vers elle.

On a débattu sur un ensemble que j'aimais bien et elle pas, puis c'est là que tout à dégénéré.

Les lumières se sont coupées, et tout ce qui nécessitait un besoin en électricité à cessé de fonctionner.

La panique s'est emparé de beaucoup de personnes, et c'était vite le chaos.

C'est à partir de ce moment que j'ai su que plus rien n'allait jamais être pareil.

Et je dois dire que ça m'a fait flippé.

Waves ➡MagconOù les histoires vivent. Découvrez maintenant