Waves ➡Magcon

1ère Vague - c.

Charly Robinson's head.

Plus personne ne voulait parler. Ou peut-être que personne ne pouvait parler.

C'était mon cas personnellement.
La terreur avait prit le dessus, et une boule s'était formé dans ma gorge.

Le brun lance un regard à son ami, puis nous regarde.

"-C'est gentil de nouvelles avoir aidé, mais on se connaît pas."

Je regarde la blonde qui se tient droite à côté de moi, puis réfléchis.

"-Non Jace, j'pense que si on reste ensemble ça peut multiplier nos chances de survivre."

Le blond nous regarde à son tour, puis sourit.

Mais un sourire plus suppliant qu'autre chose, lui non plus n'a pas envie de se débrouiller seul.

Le brun me toise, me regarde très longuement, comme s'il voulait lire en moi.

Et en ce moment, tout ce qu'il doit savoir, c'est que je ferais tout pour m'en sortir.

Jace ouvre la bouche, la referme, comme si elle réfléchissait.

Elle finit par hocher la tête, et je repose mon regard sur les gars en face de nous.

"-Je vous propose de bouger là où on risquera pas de se faire tuer par une personne complètement paniquée."

"-Ok."

On finit par bouger vers un parc complètement vide.

La première chose qui me vient ensuite à l'esprit, c'est mes parents.

Est-ce qu'ils vont bien ?

Est-ce qu'ils sont en sécurité ?

Est-ce qu'ils sont avec d'autres personnes ?

Que font-ils ?

Mes larmes obstruent mes pensées, et les larmes coulent.

"-Putain Charly, c'est pas le moment."

Jace me prend dans ses bras, et effectue un mouvement de friction dans mon dos, comme pour me réconforter.

Je regarde dans son dos, et vois les deux mecs nous fixer, un sourire triste sur les lèvres.

"-On fait quoi maintenant ?"

Le brun s'avance vers nous, les mains enfoncées dans les poches de son jean foncé.

Je prends la parole.

"-On va chez moi, et on avisera."

Le brun hoche de la tête.

"-Ça pourrait le faire."

Un sourire fière sur les lèvres il commence à sortir du parc.

"-Je l'aime pas." Jace murmure.

"-Pareil."

On le suit, puis je prends le relais pour nous guider.

[...]

Un silence de mort règne dans les rues.

Parfois, quelques cris déchirent la bulle que le vide autour de nous créé.

Par moment, je frissonne, faisant claquer mes dents.

De froid ou de terreur, ça je ne sais pas.

On arrive finalement dans ma rue et je cours vers ma maison.

Je rentre d'un coup, puis le silence se fait.

"-PAPA, MAMAN ?"

Rien.

Les larmes coulent.

"-PUTAIN RÉPONDEZ !"

Rien.

"-Putain non, non, non."

Je me met à courir partout, les larmes coulant sans cesse.

Je m'effondre, et des bras viennent me serrer.

"-Charly, calme toi merde ! Ils sont certainement partis travailler au moment de la coupure."

"-Alors pourquoi ils m'ont pas appelés ?!"

Le silence se fait.

"-C'est rien, on va les retrouver."

Les gars se ramènent ensuite et on se pose dans le salon.

"-On fait quoi maintenant hein ?"