Chapitre 12

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Valam & Frèya

Aujourd'hui est le grand jour, aujourd'hui je quitte ma terre natale pour me rendre en terre Roenienne.

Les terres d'Elfidïya sont tout ce que je connais, tout ce à quoi j'aspirais. Être la meilleure guérisseuse a parfois des conséquences, mon père, le roi, à décider de m'envoyer là-bas pour aider le grand roi Zalith. Alors j'attends... J'attends que l'on vienne me chercher pour m'arracher à mes terres, je ne voulais pas ça. J'aurais préféré m'occupé de mon peuple, mais l'alliance qui nous unis avec les Roeniens sera d'autant plus renforcé si c'est la princesse elle-même qui se dévoue.

Je crois que j'ai surtout peur de revoir Valam, deuxième fils du roi Zalith, notre dernière rencontre fût quelque peu mouvementée.

Je crois qu'il se souviendra de la claque magistrale que je lui ai administrée ! Quel culot, les relations entre les elfes et tous autres races sont proscrites, on pourrai lui trancher la tête pour cet outrage.

Quelques coups frappés à ma porte me sortent de mes pensées

- Entrez dis-je d'une voix douce

La personne qui entre comme une tornade n'est autre que Ninquelotë, mon amie depuis toujours. Elle est d'une beauté saisissante, c'est long cheveux blond presque blanc luisent dans la douce lueur du matin. Un immense sourire barre son joli visage, ces yeux verts sont remplis de malice a l'idée de partir à l'aventure. Elle m'accompagne, elle sera en quelque sorte ma dame de compagnie, bien que je n'en ai nul besoin. Nin, ne vient pas d'une famille royale, malgré ça notre amitié fut immédiate, sa joie de vivre et son innocence on réussit à conquérir mon cœur.

- Frè ! Es-tu prête ? Te rends-tu compte ? Il y a tellement de choses à découvrir au-delà de nos terres, tellement de chose à voir.

Je la regarde tourbillonné dans ma chambre, heureuse de partir d'ici. Elle a toujours eu un cœur d'aventurière contrairement à moi. J'aime la forêt, j'aime la senteur de la terre humide et le chant des oiseaux.

- Tu sais que je ne me réjouis pas de partir Nin, c'est difficile pour moi de quitter tout ce qui m'est chère... Mais tu as raison, il y a certainement beaucoup de belle chose à voir en dehors d'Elfïdya je suis juste terrifié. Et si nous n'étions pas acceptés ou si je n'arrivais à guérir personne ?

Je continue de parler sans interruption, la panique me gagne je la sens prendre possession de mes membres, ma respiration devient difficile, quand je sens des bras réconfortant me serrer très fort.

- Et Frè ça va aller, calme toi , je serais la pour toi ... Toujours murmure-t-elle à mon oreille.

Elle continue de me murmurer de douce parole et je sens mon corps se détendre quand j'entends la cloche sonner, prévenant de l'arrivée imminente d'étranger.

Ca y est ... Nous y sommes...

*****

Enfin arrivé à Elfïdya après deux long jours de route... Mon cœur bat la chamade à l'idée de revoir frèya, comment réagira-t-elle ? M'en voudra-t-elle toujours pour se baiser voler ?

Après avoir salué les gardes à l'entrée, mes hommes et moi descendons de cheval, j'observe ce qui m'entoure, Elfïdya est vraiment une magnifique cité, tout en pierre et lierre. Le château est entouré de grande muraille infranchissable, au pied se trouve une citadelle ou marchant et paysans vivent et y travaille, une paix règne sur les lieux, des étals de fruit et légumes se tiennent au abord de l'entrée principal. Les Elfïdyens parles joyeusement en faisant leur emplettes, sourire aux lèvres et panier à la main. Escorter de plusieurs gardes, nous nous dirigeons vers la salle du trône ou se trouve Adaneathel, roi des elfes et je l'espère la magnifique Frèya. Les gardes ouvrent deux lourdes portes de bois qui donne sur l'immense pièce du trône, impressionné je regarde autour de moi, le sol de marbre noir brille de mille feux, les murs sont drapé de long tissus couleur d'or , des colonnes de marbre sont aligné de part et autres pour former une magnifique allée jusqu'au trône ou m'attend Adaneathel et Frèya , la plafond est magnifiquement vouté, le ciel est apparent ce qui confère à la pièce une immensité et une luminosité jamais vue.

- Valam... Bienvenue sur mes terres me salue-t-il de sa voix douce et rauque

Mon cœur rate un battement en regardant dans la direction de la princesse. Putain qu'elle est belle, son long corps gracile, c'est magnifique yeux couleur d'or, ces petits seins rebondit. J'adorais passée mes mains dans ces court cheveux d'un blond comme les blés et cette bouche pulpeuse qui appelle au baiser les plus torrides... Bon sang ! Reprend toi Valam !

- Roi Adaneathel, Princesse Frèya, merci de votre accueil. Je m'incline avec grâce et leur souris.

Le roi me souris à son tour et vient me serrer la main, Frèya s'incline poliment mais son regard reste froid, je crois que le baiser n'est absolument pas oublié...

-Comment va ton père ? Je suis heureux d'apprendre que le futur héritier sera bientôt marié, il est dit que sa future épouse est une grande guerrière d'une grande beauté qui n'a pas sa langue en poche dit-il en riant.

J'éclate de rire en entendant sa description tout à fait juste de Lilith, il ne pouvait pas mieux dire.

- Effectivement, Valrym en voit déjà de toute les couleurs, pour une humaine elle est coriace !

- Bien, bien ... Il lui faut une femme forte pour régner à ces coté le moment venu. Le royaume ne peut pas se permettre d'être faible, tu sais autant que moi que Galadriel n'attend qu'un faux pas de notre part pour attaquer.

La colère fuse dans mes veines, je sais que mes yeux viennent de viré au rouge sang en entendant le nom de se scélérat.

- Je sais, nous sommes tous conscient qu'à un moment ou un autre nous devrons agir, il ne pourra pas toujours se cacher derrière ces murs. Nous ne pouvons, nous rendre sur ces terres sans déclenché une guerre, il fera une erreur je le sens, et à ce moment-là je serais là pour le cueillir comme il se doit.

- Ce jour-là, nous serons présents à vos côtés sois en assuré. En attendant ce jour plaisant, restaurez-vous toi et tes hommes, reposez-vous. Une longue route vous attend, prenez soin de ma fille, c'est une grande guérisseuse, s'il lui arrive quoi que ce soit tu sais ce qu'il arrivera...

La menace sous-jacente est on ne peut plus clair, j'incline la tête avec respect, salue le roi et Frèya et quitte la salle du trône, emportant avec moi le parfum fleuri de ma belle...


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