Quand le vent emporte l'Espoir

Chapitre I/ Quand la fumée emporte le vent [Alice]

Quand le vent emporte la f
umée
Un bruit sourd, des cris... Encore ?Mon cœur battait déjà la chamade. Eliott ! Mon cœur se serra en le cherchant du regard dans la panique. Déjà des courses effrénées, je reçu des violents coups d'épaules sans arrêter de penser à Lui. J'avais mal ! Mais poussée par une force folle mes jambes courraient sans raison tout droit. Et si lui était déjà tomber ? Pourquoi vivre si je ne l'ai plus ? Un violent coup dans le genou et je tombe au sol. Une femme portant une jeune enfant me tendit la main paniquée mais m'aide quand même. Émue, je me relève, prend doucement l'enfant de cette femme lui enlevant son fardeau. Nous reprîmes notre course, elle me lança un regard plein de remerciements silencieux. Les portes de sorties en verre étaient brisées. Je traverse la fenêtre l'enfant toujours blottit contre ma poitrine, elle sanglotait en silence mais ne bougeait pas. J'avais si peur. Tendant ma main vers la mère pour la guider nous traversâmes la rue et nous toquâmes frénétiquement les portes quand une s'ouvre violemment et nous fait rentrer, nos sauveurs nous guidèrent sans mot vers un petit salon ou deux canapés en daim se trouvait, la petite toujours dans mes bras semblait se calmer peu a peu et sa mère tenait fermement ma main comme si depuis des années nous étions proches. Assise et encore secouée j'imaginais Eliott débarquer en me criant une de ces vieilles répliques du genre "Et oui ma vieille c'est pas encore finit pour moi". La femme resserra son emprise sur ma main me ramenant a la réalité. Une femme assez âgée aux cheveux sel et poivre parlait
"- ... Ne vous inquiétez pas ! Tout va bien, vous êtes blessées ?"
Son questionnaire dura mais toujours dans la lune je priais pour Eliott.
"-Et donc vous, jeune fille, vous étiez seule ? Je sursauta encore sortie de force de mon rêve mais cette fois ci par la sauveuse
-Non, j'étais avec quelqu'un mais je l'ai perdu de vu pendant l'attentat." Ma voix était presque sans sentiment et froide mais au enfer les bonnes manières a mon niveau. Le calme était revenu, et je suis bien décidée à retrouver Eliott. Même si c'est son corps gisant au sol que je dois retrouver. Je dois savoir. Je me redressa et planta mon regard dans celui de la femme âgée,
"- Merci beaucoup pour votre hospitalité mais je dois rentrer ! Si Eliott a survécu il va sûrement rentrer lui aussi.
-Bien sur, bien sur ! Ce fut tout naturel de vous accueillir ici. Vous pouvez même dormir ici, dit elle vers l'autre femme et pour la première fois elle prit la parole pour s'adressait à moi
-Merci Jeune fille ! Ma fille et moi nous vous serons reconnaissante à vie. Je vous souhaite de retrouver votre " Eliott", sa voix était douce mais encore tremblante, et depuis notre arrivée je la détailla enfin vraiment, ces cheveux blonds éméchés a cause de la course contre la mort , son physique banale. Sa fille passa ces deux petits bras d'enfant de sûrement 4 ans autour de mon cou et me serra. J'avais la tête enfouie sur sa petite épaule en la prenant sur mes genoux , elle était jolie des cheveux blonds comme le blé et ces grands yeux verts ferait d'elle une femme fatale plus tard. Je saisis un papier et écrivit le numéro de mon fixe puis le tendit a la femme blonde.
"-Appelez moi si vous avez besoin d'aide." Je sortis de la maison en me dirigeant d'un pas ferme vers la scène d'horreur. Le silence glacial régnait comme si l'horreur avait arrêter le temps. Je fis le passage inverse de ma fuite marchant parfois sans faire attention a des corps sans vies. Je grimaçant quand je faillis tomber dans une flaque rouge écarlate. L'enfer peut prendre sa retraite avec un tel spectacle. Des éclats de verre crissaient sous mes pieds, je me baissa vers un jeune homme adossé à un mur, je lui donnerai 13-14 ans peut être ? Il avait la main appuyée sur une grosse tâche rouge sur son t-shirt, je m'assis a côté de lui, désespérée. Je passe ma main dans la sienne libre et le berça jusqu'à son dernier souffle. Lui comme moi savait que s'en était finis. J'aurai voulu pleurer mais mes larmes semblaient bloquées dans mes yeux et c'est dans un goût d'amertume que je m'endormir contre le corps encore chaud, le visage caressé par un soleil déclinant. Réveillée quelques minutes plus tard en sursaut par un coup de feu. Pourquoi toujours le sort s'acharne ? Des bruits de pas effrayées, Encore des otages ? Et si Eliott m'attendait juste à la maison ? Avec un bon chocolat chaud en me rassurant. Une nouvelle balle traversa le mur, je poussa le corps plus loin et me redresse, c'est décider si Eliott est dans ce bâtiment je le trouverai même si j'y laisse la vie !
Avançant silencieusement et en faisant le moins de bruit possible , je trébucha sur un objet noir. Bouche bée, un revolver prêt a être saisis abandonné pendant la fusillade, je le saisit et regarda le chargeur. 2 balles, ma main tremblais comme une feuille secoue par le vent sur son arbre. J'inspire doucement et expire en me résignant. Allez pour Eliott. Je resserra mon arme dans ma main, le centre commerciale est ravagé, du verre brisé partout, dans la fontaine un corps flotte, j'observe tout partout avec une grimace de dégoût. C'était mon premier contact avec un arme a feu, je sais tirer mais seulement a l'arc. Un crissement et des pas s'approchèrent, je me laisse glisser sur le sol et m'approchant du mur ensanglanté sur ma droite ou aucun cadavre se trouvait. Ils ont du nettoyer ou ils sont vivants et on fuis. Je garda les yeux mi-clos, l'arme dans mon dos prête a être dégainée. Deux adultes dans la vingtaine maculés de sang, l'un boite et l'autre le soutient. Ils avancent en silence malgré leurs pas qui raisonne trahissant leurs positions, d'autres bruits de pas arrivèrent, cette fois 5 hommes armés jusqu'aux dents se tenait l'un d'eux leva son revolver et sans même cligné des yeux il abattit les deux survivants qui s'écrasèrent au sol et une marée de sang se formait. Toujours au sol je restais immobile, ma respiration quasi inaudible et mes yeux mi-clos me permettaient de cligné des yeux sans trop de mouvements. Comment je vais sortir de ce merdier...