Chapitre 1

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Je me réveille péniblement. C'est aujourd'hui le jour J. Celui que je n'attendais pas vraiment avec impatience. Je redoute ce jour plus qu'autre chose. Pourtant il n'y a pas vraiment de raison. On part au lycée, on cherche nos amis, on va voir nos classes, on est heureux ou déçu des personnes avec qui nous sommes, on va dans nos classes et on se récolte chaque années les même discours.

- ?: Eva dépêche toi!

- Moi: Oui c'est bon!

Je me lève en grognant et injuriant la personne qui a dit que les cours commenceraient le matin aussi tôt. Je pars en direction de la salle de bain. Je fais couler l'eau de la douche et commence à me déshabiller. L'eau était chaude, je me glisse dedans et elle ruisselle sur moi. Petit à petit je me réveille totalement et mes muscles se décontractent. Je fais ce rêve chaque nuit, ce n'est ni un rêve ni un cauchemar. Ça fait quelques nuits maintenant. Il hante mes pensées... J'arrête l'eau, tends le bras et attrape ma serviette. Je sors en faisant attention de ne pas glisser. Me connaissant il faut que je fasse très attention! Je l'enroule autour de moi et regarde dans le miroir. Banale, oui je le répète, encore et encore je suis banale... Je sors de la salle d'eau et m'habille plutôt simplement. Un pull, un jean et des baskets. Le plus simple du monde! Je me sèche les cheveux et me maquille légèrement. Puis je prends mon sac et descends les escaliers. Je pose mon sac en bas. Ma mère se tenait en bas sur le point de se remettre à crier.

- Ma mère: Ah ben enfin! Prête pour la rentrée?
- Moi: Oui! Je suis tellement heureuse, ça se voit non?

Je lève les yeux au ciel et m'assoie à côté de mon père qui ricanait après ma remarque. Pourquoi chaque mère croit que c'est un plaisir de retourner en cours pour écouter des profs parler de choses qui ne serviront sûrement pas pour la plupart à ta vie plus tard.

- Moi: Bien dormi?
- Mon père: Oui et toi ma chérie?

Mon père et moi sommes très proches. Nous sommes très complice. Avec ma mère c'est légèrement plus compliqué. Mais on s'entend quand même bien.

- Moi: Ça peut aller.

Mensonge. Je ne dors quasiment plus mais je n'ose parler de ce rêve à personne. J'en ai juste parlé avec Joyce  C'est la seule au courant... Je n'ose pas en parler avec mes parents.

- Moi: Alors c'est quoi la première page aujourd'hui?
- Mon père: Plusieurs bêtes on été tuées ce week-end.
- Moi: Ils pensent que c'est quoi?
- Mon père: Mystère! Ils ne savent pas combien ils sont ni se qu'ils sont. Donc promet moi de faire attention! Cette bête peut être dangereuse!
- Moi: Je suis sur que ce n'est rien.
- Mon père: Promet le moi!
- Moi: Je te le promets.

Il replonge son nez dans son journal. Je mets un croissant dans ma bouche et regarde l'heure. Merde. Je me lève précipitamment et me dirige vers la sortie en criant:

- Moi: À demain! Je vais être en retard!
- Ma mère: Attend deux secondes!

Je me retourne en avalant le dernier bout de mon croissant.

- Ma mère: Tu rentres à quelle heure ce soir?
- Moi: Je voulais dormir chez Joyce ce soir... Je peux?

Elle pousse un soupire, mon père regardait la scène en gardant le silence.

- Ma mère: Oui oui... Tu peux.

Je lui saute au cou.

- Moi: Merci t'es la meilleure!
- Ma mère: Ça fait toujours plaisir de l'entendre...

Je l'embrasse rapidement, puis mon père. Je sortis en prenant mon sac au passage et en leur criant un dernier au revoir. Je ferme la porte et regrette tout de suite d'être sortie. Un courant d'air froid m'envahie. Je frissonne. Je regrette tout de suite la chaleur de mon lit, il doit encore être chaud... J'étais sur le point de faire demi tour quand je vois une tête blonde courir vers moi. Je me mets à ricaner. Joyce arrive à ma hauteur. Cette fille est pleine de vie et n'a pas peur du ridicule. On se complète plutôt bien. Elle se plante devant moi en grognant.

- Joyce: Saleté de réveil.

Elle replace ses cheveux et on éclate de rire. On se calme et on se saute dans les bras. Elle m'avait manqué. Durant ses vacances elle a beaucoup voyagé avec ses parents. Nous, nous n'avons pas bougé. Je m'étais vraiment ennuyée sans elle pour me faire rire. Il n'y a rien a faire ici. J'ai passé de bon moment avec mes parents mais c'est vrai que j'aurai vraiment aimé partir. Mais mon père est le boulanger de la ville et il ne peut pas vraiment voyager. À part si on le remplace. On se sépare et on part en direction de l'arrêt de bus en parlant de nos vacances. Et elle commence un sujet délicat avec moi.

- Joyce: Tu sais j'ai rencontré un mec juste trop beau pendant les vacances. Il est gentil, drôle... Et célibataire! D'ailleurs il m'a donné son numéro pour toi. Je lui ai montré une photo de toi et...
Je la coupe en criant:
- Moi: Joyce!
- Joyce: Quoi?

Je prends un air désespéré et on continue à marcher. Elle parlait mais je préférais rester silencieuse. On arrive enfin à l'arrêt de bus, on était légèrement en avance. Mais une silhouette familière attendait déjà. Il est tombé du lit lui ou quoi?

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Voilà le chapitre 1, je posterai le chapitre 2 demain.

Photo de Joyce en multimédia :)

xA


Life as a wolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant