Je t'haine.

Je ne te connais pas. Mais de loin, j'ai envie de te détester. En ai-je vraiment le droit ?
Comment appelle-t-on cela déjà ?
Le jugement ?
Je m'en fiche.
Désolée, mais je te déteste.

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Il y a toujours eu cette fille, une amie de ma meilleure amie. J'ai toujours voulu la détester. J'y arrivais même très bien, je n'avais même pas besoin de lui dire, je ne lui parlais pas de toute manière.
Mais de fil en aiguille, je me suis retrouvée dans son groupe d'ami. C'est possible, vraiment ?
Je n'en ai pas l'impression.
Pourtant, elle m'intrigue vraiment. Quand je la vois, j'ai envie de la connaître, je me pose toute sorte de question sur elle.
Pourquoi ? Comment? Quand ?
Bien trop de questions. Je lui parlais souvent, je regrettais presque de l'avoir jugé aux premiers abords. Je m'en voulais.
J'avais beau lutter et ne pas vouloir l'avouer, je ne pouvais pas réfréner tout ça.
J'aurai aimé pouvoir, mais j'en étais incapable.
Je n'ai qu'une seule déclaration à faire.
Je suis tombée amoureuse de cette fille, pourtant si renfermée, pas si jolie que ça.
L'amour est réputé pour frapper quand on s'y attend le moins, mais quand avais-je baissé ma garde ?
Pourquoi ?
Comment ?
Quand ?
Je n'avais toujours pas de réponses. Je n'en avais jamais possédée.
Lui faire une déclaration détournée pour passer à autre chose, je l'ai fait. Elle m'a simplement répondu '' Oh, c'est trop mignon !''
J'ai craqué, l'amour n'est pas dur pour rien.
Mais rien à faire, je ne l'accepte pas. Cette homosexualité qui se déclare à mes 15 ans. Je ne l'accepte pas, je ne l'accepterai pas.
Je suis une fille faite pour les garçon, non pour les filles. C'est bien connu ça non ?
Mes parents me répètent sans cesse qu'ils veulent des petits-enfants, je ne veux pas les décevoir.
Non. Non, je me trompe. Ils veulent d'abord mon bonheur.
Toute raison est valable pour ne pas assumer mes sentiments. Seulement je n'en possède aucune. Comment est-ce possible ?
Je suis toujours celle qui trouve quelque chose à reprocher, et là, rien ne me vient.
Ça veut dire que... Non.
Je ne veux pas !
Je ne peux pas !
Ce n'est pas avec ton sourire que tu me feras flancher...
Ne me souris pas. Ne me regarde pas. Je ne veux pas de faux espoirs, je ne les supporterai pas.
Alors pourquoi ton rire me fait tant d'effet ? Il est pourtant banale, vraiment bizarre en plus. Mais j'aime te voir rire, et sourire. Et quand tu me tapotes l'épaule parce que je m'étouffe de rire, mon coeur explose.
Quand tu t'assois à côté de moi, je te fixe. Tu me stress. Je t'aime.
Laisse-moi t'aimer s'il te plaît. Accepte moi.
Embrasse-moi.
Laisse-moi être heureuse avec toi, Laisse-moi t'aimer à en crever.
S'il te plaît, aime-moi.
Ou alors oublie moi.
Je ne supporterai pas les battements de mon coeur bien longtemps. Je t'aime, alors aime moi ou rejette moi, mais j'ai besoin d'une réponse !
Mais bien sûr, pour avoir une réponse, il faut une question.
Mais, je n'oserai jamais...
Ce n'est pas bien sorcier pourtant.
Deux mots.
3 syllabes.
Je t'aime.
Non, pas cette tête s'il te plaît. Ne sois pas gênée après ces 3 syllabes. S'il te plaît, ne rougis pas, tu me fais craquer.
Non, ne t'excuse pas, s'il te plaît je ne tiendrai pas.
Ma demande est bien égoïste mais, s'il te plaît, aime moi en retour.
Arrête avec tes yeux. Ils sont tellement beaux en dessous de tes lunettes.
Non ne souris pa...?
Ce sourire...
Je ne saurai pas comment vous dire que je l'aime. Mais je n'ai pas besoin de le dire. Elle, elle le sait. C'est tout ce qui compte maintenant. Qu'elle reste à mes côtés.

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Je remercie chaleureusement le peu de personnes qui auront lu jusqu'au bout. C'est une petite histoire se terminant en une seule et unique partie, juste pour le plaisir ^^
Pour toutes questions, non, je ne suis pas lesbienne pour ma part.
J'ai juste voulu explorer une terrain que je ne connaissais pas, l'homosexualité du côté des filles. C'est un terrain où je n'y ai pas vu beaucoup d'histoire et c'est bien dommage.
Désolée pour ce texte très court, sans même d'histoire réel, j'ai juste essayer d'imaginer les impressions d'une fille étant homosexuelle (ou Bisexuelle d'ailleurs !) . Je suis ravie d'avoir essayer de me mettre à leur place. Je sais que, pour les filles concernées, elles vont se dire que ce n'est pas ça. Eh bien je suis désolée, je voulais juste essayer.

Kisu.