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PDV Erza

Enfermée dans ma chambre, je pleurais.

Pathétique.

Mais c'était trop, trop pour moi, seule.

Je sentais ce poids énorme sur mes épaules.

Natsu.. Pourquoi? Il était comme un petit frère pour moi, un petit frère parfois idiot et casse-cou certes, mais un petit frère tout de même. J'essayais de continuer à vivre, vraiment, mais avec Natsu quasiment condamné à mort...

Je veux dire, c'est de connaissance mondiale que Natsu a deux choix, résister à E.N.D ou l'accepter. Au cas où il résiste, E.N.D finira, soit par le tuer ou le faire céder à la folie. Sinon, E.N.D le consumera ce qui le mènera à la folie.

Je me laissai choir sur mon lit et pleurai toutes les larmes de mon corps, jusqu'à ce que mes yeux soient secs et mon coeur comprimé dans ma poitrine me fasse mal.

J'entendis un toquement à la porte.

Je fis l'effort de contracter les mucles de mon corps, séchai mes larmes et entrouvris la porte.

- Quoi? Demandai-je froidement.

Le silence me répondit.

- Quoi?? M'impatientai-je. Ma voix cassa.

- Je peux entrer? Demanda une voix douce que je reconnaîtrais entre des milliers.

- Non, pars. De toutes façons, tu n'as rien à faire à Fairy Tail. M'efforçai-je de dire

- Erza arrête de faire les durs et laisse moi entrer.

Je débarrai la porte et me plaçai dans une posture enfantine, mains sur les hanches.

IL entra.

- Voilà, t'as vu ce que tu voulais? Pars maintenant, je vais bi- commençai-je, mais il me coupa en m'enlaçant doucement.

Ma lèvre inférieure trembla.

C'était comme avant...

Ça semble à présent si loin...

PDV Jellal

J'entrai dans sa chambre, je n'aurais peut-être pas dû.

Elle était simplement en robe de chambre, ses cheveux étaient mal peignés et ses yeux bouffis.

Dieu.

Je l'enlaçai instinctivement, sans même y réfléchir. Je la serrai, elle posa sa tête sur mon épaule, je sentis des larmes sur mon dos.

- Pour...quoi.. Tu savais que.. Quand tu partiras... Dit-elle en pleurant.

- Je vais rester un peu, on va trouver une solution, au pire j'irai voir Zeref... Je le tuerai de mes propres mains si c'est nécéssaire.

- Ne.. Sois pas idiot... Tu ne pourrais pas. De toutes façons, ça reste son grand-frère. Soupira-t-elle avec un rire nerveux.
- Je n'en peux plus Jellal, j'en ai marre, je veux tout envoyer chier. Si ça se trouve demain je saute par la fenêtre.

- Shhh.. Ne dis pas ça. Dis-je, en la berçant doucement dans mes bras.

C'est tellement... Naturel... Et pourtant je ne devrais pas.. Elle est de la lumière, et moi de l'obscurité, elle a fait son choix et moi le mien, je ne peux pas interférer, je ne dois pas..

- Je...Jellal.. Tu y penses encore, hein? Tu vas encore me laisser? Tu vas encore partir et me laisser seule, hein? Fit-elle en riant.
- C'est pas comme si ça me faisait du mal! Fit-elle en éclatant de rire.

- Erza, calme-toi s'il te plait. Je ne partirai pas. Pas maintenant.

Elle reposa sa tête sur mon épaule et murmura dans mon oreille.

- J'ai besoin de ça des fois Jellal, du calme, du repos, de.. De l'amour.. Dans ma vie.

J'ai rêvé ou elle a dit de l'amour..

Elle ne parle pas de moi j'espère?

Je n'eus le temps d'obtenir une réponse que, vaincue par les nuits de veille et les jours de pleurs, elle s'effondra dans mes bras, endormie. Je regardai son viage torturé par la douleur. Elle était si belle.. Si douce...

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À suivre...

When I get homeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant