Love Me Harder II

Chapitre 1

J'opta pour un délicieux mocha.

...: Comme le jour de notre rencontre, me dit-il dans l'oreille.

La chaleur de ses paroles me donnèrent un frisson que je ne pus cacher devant lui.

Liam: Et si l'on oubliait le café, me susurait-il en plaisantant.. ou non.

Moi: Arrête tu n'es pas drôle, répondais-je en le poussant. Je me mis en face de lui collant ma poitrine contre son torse. Je pris son menton entre mon index et mon pouce. J'ai besoin de mon café, je doit être en forme pour tout à l'heure.

Il me vola un baiser et commanda.

Une fois arrivés en cours, nous partîmes directement nous changer pour notre cours de Sport.  Après être arrivés sur le terrain Liam me dit:

Liam: Finalement tu vas quand même faire du sport, même si ce n'est pas celui que je voulais, accompagna-t-il d'un clin d'oeil.

Un vrai enfant ce gosse. Je rejoignis mon groupe et commençai à courir.  Au fur et à mesure de la course, mes poumons essayent de me stopper de tout effort physique. Mais MERDE ?! Je ne suis pas une faible, et je n'ai pas envie de passer pour la meuf qui a un cancer un point c'est tout. C'est alors que j'oubliai toutes les informations que mon coeur, mes poumons, et mon estomac pouvaient transmettre à mon cerveau. Le point de côté ne serait qu'une passe, la chaleur se réglera par le vent qui me fouette la figure.

Mon ventre forçait et forçait encore. Je le sentais si mal et pourtant si jeune. Le traitement que je prend à pourtant effet sur moi, et me permettra dans un mois d'être guéris.

Puis soudainement je me stoppai nette près des portes de sortie qui mènent au stade, mon ventre ne me soutenait plus. La douleur était si grande, qu'elle m'obligea à me mettre à genou, les mains sur les minuscules cailloux.

Reprend-toi Léa.

J'inspirai puis expirai mais la douleur ne passait pas. Je fus obligée de lâcher un cri de détresse, un cri de douleur, mais surtout un cri de peur.

Je ne veux pas mourir.

Je sentis des centaines de regard sur moi mais un seul comptait vraiment.

*PDV GILINSKY*

Moi: Alors bébé, tu veux faire quoi pendant ces vacances ?

Madison: Du shopping, OMG

Moi: On ira à New York, ça te va ?

Madison: Si ça me va ? Mais pas du tout, t'aurais au moins pus penser à l'Europe et à Paris , la capitale de la mode, Whou whou, oh enfaite non pas Paris. L'autre folle viens de là bas.

D'un coup un cri strident résonna dans les couloirs. Je le connais que trop bien. Je courus jusqu'au son. Je manquai de faire tomber plusieurs élèves, ainsi que professeurs (eux aussi les oreilles en alerte). J'arriva dehors et vis Léa, à quatre patte sur le terrain de course, je m'empressa d'aller vers elle.

*PDV Léa*

Je suffoquais sous mon t-shirt, je ne voulais qu'une chose: l'arracher avec le peu de force qu'il me restait. Les regards toujours sur moi, j'essayais de me calmer.

Je ne veux pas mourir.

Je fis signe autour que tout allait bien; même si en vérité j'aurais voulus crier "MAIS AIDER MOI S'IL VOUS PLAIT". J'essayai de me relever quand une main bénévole m'aida. Après que je reconnus Jack, je fondis dans ses bras. Il m'attrapa la taille en essayant de me maintenir debout.