chapitre 3

34 1 0
                                    


Personne ne savait exactement quel avait été l'élément déclencheur. Comment ce petit gars de Lugdunum en Gaule avait il put, il y à environ 1800 ans, se réveiller un matin se, se servir une coupe de vin et voir le liquide se mettre à bouillir dans son amphore ?

Personne ne le savait, c'était comme ça, c'est tout.

Le phénomène s'était ensuite propagé à une vitesse telle qu'a peine 200 ans plus tard, la quasi totalité de la population humaine s'était retrouvée dotée de capacitées. La minorité de la population qui ne possédait pas de pouvoirs s'était vite retrouvée asservie avant de s'éteindre petit à petit, l'apparition d'une nouvelle espèce entraînant irrémédiablement l'extinction de la branche la moins évoluée. Il fut plus tard prouvé que ces mystérieux pouvoirs se transmettaient par les gènes de la meme manière que la couleur des yeux ou des cheveux. Aussi l'ont pouvait désormais trouver des vétérans de 80 kilos ayant la capacité de faire pousser les fleurs, et des gamines blondes avec le pouvoir de faire apparaître des couteaux.

En effet, cela provoquait un sacré bordel.

C'est pourquoi un jour, un scientifique doté du Vi de mesurer la puissance de ses pairs décida de créer une échelle qui fut, par la suite, nommé « Protestatem », cet hommage étant le seul bénéfice que Victor Protestatem tira pour avoir vendu son ADN(ça lui apprendra à magouiller avec des militaires, espèce d'abruti profond!)... enfin bref. L'échelle était composée de 7 niveaux. Les niveaux 4 étaient plutôt puissants. Mais les niveaux de 5 a 6 représentaient l'élite, les génies, et les dangers de l'humanité. Le niveau 7 n'avait été créé que dans le cas ou un individu aux pouvoirs quasiment divins ne se décide à apparaître sur Terre ce qui, soyons honnêtes, paraissait peu probable. Les chercheurs ayant beau représenter la philosophie du « on ne sait jamais », aucune extrémité de ce genre n'avait, dieu sois loué, été atteinte.

Mais, comme on dit,

on ne sait jamais.

                                                    «  Alta,

                                                                      alatis,

                                                                                            patent... »

« putain de merde ! »

Mael grogna en se prenant le sol de plein fouet. Il se releva rapidement ,se tourna vers celui qu'il avait heurté, prêt à en découdre et écarquilla les yeux de surprise. Devant lui, se trouvait une petite fille. Celle ci, que Maeldan jugea avoir environ 10 ans, le regardais d'un air espiègle, ses yeux verts brillant d'une lueur malicieuse. Elle était vêtue en tout pour tout d'une toge blanche ondulant au vent et ses longs cheveux bouclés vert et bruns flottaient derrière elle en longues mèches soyeuses. Rien, rien n'aurait su exprimer exactement ce que Maeldan ressentait à ce moment là. Aucuns des deux ne parlaient. Ils n'en avaient pas besoin. Du moins, Maeldan sentait qu'elle le comprenait aussi bien que lui même, ses yeux émeraudes semblaient lire en lui comme dans un livre ouvert. Il était paralysé. Puis, au bout d'un moment qui sembla au brun à la fois durer un instant et une éternité, la fillette leva les mains et, toujours un sourire sur les lèvres, courut jusqu'à l'adolescent avant de nouer ses bras frêles autours de ses jambes en une étreinte maladroite. Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que la petite fille, face au manque de réactions de Maeldan, ne relève la tête, un air triste sur le visage, et déclare d'une voix fluette :

burnt.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant