Le bonheur. Ce sentiment qu'on ressent lorsqu'on se lève le matin. Pensée aux choses positives, avoir peur de rien, pas de problème. Le meilleur sentiment du monde. Le sentiment que rien ne peut nous atteindre parce qu'on est bien entouré, parce qu'on ne pense pas à ce qui peut nous faire mal, parce qu'on sourit à la vie. Ce sentiment de bien-être, sourire pour n'importe quoi, rigoler pour des choses bêtes, être là pour quelqu'un, être heureuse, tranquille, sage. En fait, le bonheur se ressent, le cœur est léger et la tête est vide. Ce n'est pas simple de l'avoir mais lorsqu'on là, on le ressent direct et c'est à ce moment précis qu'il faut profiter de chaque instant.
Car le bonheur ne dure pas toujours. Le bonheur peut s'en aller en une fraction de seconde, le bonheur peut nous faire tomber bas, le bonheur peut nous faire plus de mal qu'on ne le pense. Il est difficile à l'atteindre mais lorsqu'on l'a il est facile de le perdre. C'est pour cela que lorsque le bonheur est là, chaque heure, chaque minute, chaque seconde est importante. Il faut lui laisser la place et savoir pour qu'elle raison elle est ici, à ce moment précis de la vie et pas avant.
Mais pour cela, il faut le mérité et ce sentiment-là, Jessica ne le connaissait pas. Elle n'avait jamais ressentis cette force, cette sensation. En effet, à par la peur, Jessica Bright ne savait pas ce qu'était le bonheur. A vrai dire elle n'avait jamais cherché non plus à avoir ce sentiment. Elle n'avait jamais compris comment l'obtenir et pourquoi c'était si important à une personne de le ressentir. Mais pourtant, au plus profond d'elle-même, caché dans son cœur, elle s'était fait la promesse qu'elle le ressentirait rien qu'une journée.
-Jessica, réveillez-vous tout de suite, c'est à vous de descendre !
J'ouvris lentement les yeux afin de ne pas me faire éblouir par la lumière. Il me fallut plus de 2 minutes avant de me rappeler que j'étais dans ce foutu avion. Cet avion qui m'avait emmené loin de tous mes souvenirs, loin de tous mon passé, loin de tous mes repères. Je me levais seule de mon siège avant que je me tourne vers Mlle Johns, ma « surveillante » afin qu'elle me mette les menottes.
Oh non, je ne suis pas en détention, loin de là, je serai « folle» et « perdrais la tête » d'après mes médecins. Et oui, cela fait maintenant 12 ans que je vis ce cauchemar, 12 ans que se répètent les mêmes paroles, 12 ans de tortures, de peur et de souffrance. 12 ans que je vis le même rituel, le même mensonge et pourtant je suis encore là.
Depuis que mes parents sont morts lorsque j'avais 6 ans, j'ai atterris dans unorphelinat pour enfant de moins de 10 ans. J'ai appris à vivre sans eux et àles oublier. Oui, à les oublier. Sauf que 2 ans après, je pleurais encore parcequ'ils me manquaient et que j'avais besoin d'eux. Ils m'ont alors envoyé dansun hôpital psychiatrie pour orphelin et depuis ce temps-là, ma vie a complètementchangé, c'est même devenu un enfer.
En effet, c'était carrément une prison. Il y avait des règles fixes et des heures à respecter. Si on désobéissait ou qu'on était en retard, on passait dans une salle de torture. On avait un régime sec et varier, jamais un grand truc de gastronomie. On ne sortait jamais de ce trou, même pour faire un tour dans le parc. Je n'avais jamais revu la lumière depuis un bon bout de temps.
-Dépêche-toi, les autres attendent aussi !
Elle m'avait de nouveau ressortit de mes pensées et je passais devant elle, les mains menotté derrière le dos. Lorsque la porte de l'avion s'ouvrit, le soleil m'éblouissait au point que je fermais directement les yeux.
VOUS LISEZ
L'orphelinat
FanficElle était jeune, belle et insouciante. Elle était blonde, yeux bleus, mince, tous qui paraît normale au premier abord. Pourtant, Jessica Bright n'était pas comme les autres. Elle avait vécu dans l'ombre, sans famille, sans parents, sans contact ave...