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Le bouclé la fixa longuement, incrédule, tout?

- Tout ne peut pas aller mal?
Enfin la vie n'est pas si mauvaise, non...? Demanda Harry, perdu.

- La vie est une pourriture.

- Alors si tu estimes que la vie n'est pas assez bien pour toi, que fais-tu encore la?

Cela était sorti méchamment , comme si il lui reprochait d'être toujours là, les pieds sur terre.

- Car je ne peux pas toujours la laisser gagner mon gars.

Il continua de la fixer longtemps, très longtemps, sa peau très pâle, ses cheveux bruns.

Et elle éclata de rire.

Un rire si mélodieux mais qui pourtant, sonnait si faux.
Harry sourit malgré lui.
Ce rire l'emportait, il voulait lui même rire, l'accompagnant, mais elle s'arrêta soudainement et cacha son visage avec sa petite touffe de cheveux.

Il détourna sa tête, et elle pleurnicha en silence.
L'alcool prenait le dessus de son corps, ses émotions, ses sentiments.
Elle ne savait plus si elle devait rire ou pleurer.

Entendant ses reniflements, il approcha sa main de son bras nu, sa main bronzée faisait un beau contraste avec la peau pâle de Alisha.

Sa main chaude contre son bras froid.

Le feu et la glace.
Si opposés.

Et elle éclata en larmes, nichant son petit visage dans le creux du cou de Harry.

Il l'entendait pleurer mais ne dit rien, il ne faisait que de la tenir, la protéger des ténèbres nocturnes qui hantaient ses pensées, la laisser pleurer tous ses malheurs.

Sa cigarette se trouvait dans le fond de sa bouteille de bière, plus de fumée, plus pour la réchauffer.

Elle pleurait encore.

Il observait le ciel, les étoiles, encore moins nombreuses.

Et ce fut le silence.
Harry ne sentit plus le froid contre sa main, il ne sentit plus le poids de Alisha.
Il n'entendis plus ses pleurs.

Elle s'était éloignée de lui, l'avait regardé d'un regard désolé , puis, c'était levée rapidement avant de passer la fenêtre qui les menait à ce toit.

Et il ne fis rien.
Il savait bien que ça ne servirait à rien de lui courir après.

Il voulait surtout pas risquer de se prendre un coup de genou dans l'entre-jambe connaissant ce genre de filles.

Le bouclé rit à ses pensées et secoua sa tête de gauche à droite, pourquoi pensait-il a ça déjà?

Il regarda de nouveau sous lui, et se mis à regarder les gens, si petits à ses yeux, toujours comme de petites fourmis.

Se sentant puissant pendant un court instant.

coldness.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant