Daddy [LS]

40.

"Wow !" Je m'exclame devant cette beauté devant moi. "Elle est magnifique !"

"Ouais, Harry l'a eu pour un de ses anniversaires, ses seize ans je crois." Étienne rit, fier de m'impressionner. "Il doit y être, quand je l'ai croisé il n'avait pas l'air bien."

"Merci, mais je vais me perdre là-dedans." Je souris en commençant à monter à l'échelle.

"Non, ne t'inquiète pas. Dès que tu entres, tu prends les escaliers et tu montes tout en haut. Tu le trouveras surement là. Sinon, s'il sera dans la pièce on tu atterrira face à la porte d'entrée." Étienne parle de plus en plus fort pendant que je monte.

"D'accord merci ! Je te revaudrais ça !" Je me penche et lui souris. Il me dit un signe de main et part. Je prends une respiration et ouvre la porte un peu rouillée. "Harry ?" Je ne parle pas fort, même si cette cabane est magnifique, je la trouve un peu glauque. Je monte les escaliers, comme indiqué par Étienne, et arrive dans une petite pièce éclairé par une petite fenêtre. Harry y est allongé par terre, sur une grosse couverture, la tête posée sur un tas d'oreillers. Je m'approche doucement et le serre dans mes bras.

"Lou'...." Il murmure doucement en s'accrochant à moi. Il tremble. Je tire une autre couverte qui était posée dans un coin sur nous deux.

"Ça va mon Coeur ?" Je chuchote toujours, pour ne pas cassée notre moment de câlin.

"Humm.... "

"C'est une réponse ça ?" Je souris en coin, le serrant encore plus contre moi.

"Hum...." Il pose son visage contre mon torse en souriant.

"C'est par rapport à ton père ?" Je lui embrasse le front puis déposé une main.

"Hum... Je le trouve débile. Il veut que j'épouse Lucie, mais je ne veux pas. Si il ne l'annule pas, je n'y irai pas et elle se mariera avec le prête."

Je ris de ses bêtises. "Harry, enfin."

"C'est cris, puis je n'ai pas aimé comme il a mis mon amour en doute. Je t'aime Louis." Il se relève et m'embrasse.

Je rougis, c'est la premiers fois qu'il me le dit en face. "Je t'aime aussi Harry." Je réponds à son baiser et il met sa tête dans mon cou. "Ton père était à court d'argument surtout."

"Oui, que t'a-t-il dit quand je suis parti ?" Je soupire et embrasse mon cou.

"Que je n'étais pas assez fortuné." Je pouffe nerveusement et Harry aussi. Tout le stresse tombe.

"Il est pathétique." Harry rit. "Mais ça va ?"

"Ça va. Tant que le fait que je ne sois pas fortuné ne te dérange pas."