Je m'appelle Ivy April John's je viens d'avoir 18ans, j'ai une passion dans ma vie, la danse, l'amour que j'ai pour cette discipline me vient de ma mère qui était une ancienne danseuse, je dit était car elle nous a malheureusement quitter il y a quelques mois à cause d'une leucémie.
Il me reste encore mon père avec qui je ne partage pas grand chose.
Les seules personnes qui compte pour moi réellement sont mon cousin Josh et ma meilleure amie Kelly.
Bon assez de présentation, aujourd'hui c'est la rentrée de janvier, donc nous venons de passer les fêtes et tout ce qu'il s'en suit.
Avec Kelly nous avons eu la chance d'être mise dans la même classe pour notre dernière année dans ce foutu lycée.
Quand à mon cousin Josh je n'ai pas eu de nouvelle depuis quelque jours mais il m'a dit qu'il avait peut être trouver un travail je ne sais pas en quoi il consiste car il ne veut pas m'en parler.
Nous étions entrain de manger tranquillement à la cafeteria du lycée, lorsque mon téléphone se mît à sonner.
* appel entrant. *
moi- Oui ?
papa- Tu es où ?
moi- Bah au lycée pourquoi ?
papa- Tu rentre il faut que je te parle.
moi- Non je finis les cours dans 3h on se vois ce soir à la maison.
J'ai raccrocher car je ne vois pas l'utilité de me prendre la tête avec lui maintenant alors que ce soir ça va être pire.
Toute la fin de la journée je n'ai fait que de réfléchir à ce que j'aurais bien pu faire pour le décevoir.
Avec mon père nous avons cette relation bizarre on ne se parle quasiment pas. Il n'est jamais à la maison sauf pour m'engueuler ou quand il n'est pas en déplacement ce qui arrive très rarement.
À la fin des cours je me dépêche de prendre mes affaires pour ensuite aller à mon bus.
Ma bulle commence à ce constituer tout autours de moi, ma musique tournant à fond dans les oreilles, je me détend peu a peu au rythme de la musique.
Le bus s'arrête à mon arrêt beaucoup trop tôt à mon goût, et malheureusement il faut que je rentre dans cette horrible maison qui me rappel tout les bon moments que j'ai passer avec maman..
J'arrive sous le porche de la maison, une boule se forme au creux de mon ventre, j'ai peur, peur que cette histoire prenne plus d'ampleur que prévu.
Mon père est très irritable en se moment et j'ai remarquer qu'il s'était remis à la boisson.
Passons, je rentre dans la maison pour aller directement dans ma chambre, me jetant a plat ventre sur mon lit le seul endroit que j'apprécie encore dans cette maison. Je venais de commencer mes devoirs quand mon père cria.
papa- IVVYYY DESCEND TOUT DE SUITE !!!!
Sa voix est particulièrement cassée et plus rauque que d'habitude.
Je descend les escaliers le plus doucement possible de façon à ne pas me faire remarquer.
papa- Tu vas dégager d'ici, je ne veux plus de toi. Tu vas n'importe où mais tu te barre de cette maison tout ce qui m'arrive est de ta faute. *froidement*
moi- Quoi ? Mais où veux tu que j'aille, je n'ai même pas assez d'argent pour me payer un appartement, papa, *une larme coule* tu ne peux pas me demander ça, je suis ta fille...*un sanglot m'échappe.*
papa- NE M'APPELLE PLUS PAPA, je ne suis plus ton père depuis le jour ou ta mère nous a quitter, pour moi tu n'es qu'une salope ! C'est a cause de TOI qu'elle est partit, depuis TA naissance elle avait cette putain de maladie c'est toi qui a tué MA femme ! Tu as de la chance que je ne t'ai pas fais plus de mal, maintenant dégage avant que je ne me retienne plus du tout de t'envoyer à la morgue.
moi- CE N'EST PAS MA PUTAIN DE FAUTE ! si s'était une grossesse à risque je n'aurais pas dû naître on est d'accord. Mais je suis sous ta putain de responsabilité et tu ne m'a pas fait de mal vraiment en es tu sur ? Toute les fois où tu rentrais bourré hein et tu fait quoi aussi de toutes ces fois où tu me battais ! Tu as raison enfaite j'ai plus rien a faire avec toi, tu n'as jamais eu le rôle d'un père de toute façon alors a quoi bon faire semblant.
Je monte dans ma chambre en pleure, je récupère mon sac de danse qui trônait sur ma chaise de bureau. J'ouvre rapidement une valise et y met tous ce qui peux rentrer dedans, des fringues, des bouquins et toutes sortes de choses essentiels.
Il reste quelques trucs que j'arrive a fourrer dans un autre sac.
Je descend le tout, met ma veste en cuire sur mes épaules et prend mes clés de voiture, je finis par tout jeter dans le coffre de ma voiture je lance un dernier regard vers cette maison puis fini par mettre le contact et dégager d'ici.
Et maintenant direction la salle de danse, j'ai besoin de me vider l'esprit et rapidement.
Ça doit faire un peux plus d'une heure que je balance mon corps au rythme de la musique. Laissant mon âme pleurer silencieusement, j'évacue le stress, l'angoisse des prochains jours qui vont arriver. Il Faut que je trouve un endroit où passer la nuit, j'ai pas envie de finir dans ma voiture.
J'était entrain de remonter la rue pour retrouver ma voiture, c'est a ce moment là que j'ai entendus du bruit dans une ruelle. Un bruit étouffé, je me retourna, la main toujours posée sur la poignet de la porte conducteur, je resta figé devant la scène qui se déroulait devant moi.
En une fraction de seconde un homme se retrouva devant moi, comme si son dos pouvais nous servir de bouclier, il l'a fait pour me protéger de la balle qui m'aurait traversé le cœur s'il n'était pas intervenu.
L'homme étant plus grand que moi l'a prise dans le dos, je ne bougea pas, mon regard se bloqua dans le siens.
Rien ne transparaît, je n'arrives pas a déceler un sentiment qu'il soit positif ou négatif dans son regard. Il me semble hors d'atteinte, presque irréel comme si la douleur n'était pas entrain de l'assaillir. Et pourtant je suis quasiment certaine qu'il est entrain de souffrir le martyr
lui- Casse toi d'ici c'est dangereux ! *cracha-t-il.*
Je le regarde une dernière fois comme pour imprimer chaque traits de son visage à fin de le retrouver plus tard ou peut être jamais.
J'entrais dans l'habitacle, boucla ma ceinture de sécurité rapidement, j'écrasa mon pied sur la pédale et mît un grand coup d'accélérateur. Je partis le plus loin et le plus rapidement possible de cette ville maudite.
