L'Inconnu

Chapitre 6: Choc frontal !

Ce matin je me réveille de très bonne humeur et décide donc de préparer mes affaires et d'aller prendre un bon café. Cela terminé, je partis m'habiller puis quitta mon petit appartement pour rejoindre l'université, qui se trouvait à 10 minutes à pieds.

Etant donné que j'étais partit en avance, je pris l'initiative de couper par le parc, et ainsi avoir la possibilité de profiter de quelques minutes de calme avant le raffut incessant de cette nouvelle journée.

10 minutes plus tard, j'étais enfin arrivée devant le somptueux établissement. A ce moment là, bon nombre d'émotions se jouaient des coudes tellement l'anxiété, l'impatience, la joie, la peur et la curiosité étaient de la partie dans le creux de mon estomac. Le sac posé sur mon épaule et callé contre mes côtes, je pris une grande inspiration et pénétra dans l'établissement, direction le bâtiment littéraire.

En pénétrant à l'intérieur de celui-ci, un léger stress s'empara de mon être. Sous mes yeux, brouillaient des centaines d'étudiants à la recherche de leur salle. En observant bien, l'on arrivait sans trop d'effort à différencier les premières années des autres, étant donnés qu'ils avaient leur plan à la main tandis que les plus âgés se faisaient des accolades et discutait les uns avec les autres.

Pour ne pas faire abstraction au reste des premières années, je pris le plan dans les mains et partis à la recherche de la salle L103.

Après avoir monté des escaliers, tournés à plusieurs endroits et demandé mon chemin, j'aperçus enfin la salle. Cette dernière était déjà ouverte et quelques élèves s'y trouvaient déjà. Je décide donc à mon tour de rentrer et me plaça près de la fenêtre avant de sortir un carnet de feuille et un stylo.

Au bout de 5 minutes, la salle s'était considérablement remplie. Je sentis alors quelqu'un se mettre à côté de moi. Par réflexe mais surtout par curiosité, je détournai le regard afin de voir qui serait mon nouveau voisin de table. Il se trouva que ce voisin serait une voisine. Celle-ci avait de magnifiques cheveux marrons; tirant légèrement vers le rouge; qui tombaient en cascade sur ses épaule caramel. Cette dernière s'installa, sortit de quoi écrire, puis se tourna vers moi.

- Salut Marie !

- Hey Madison ! Tu vas bien ?

- Ca va merci et toi ?

- Ca va ! C'est super que l'on soit dans la même classe !

- Oui c'est sûr !

Nous avons donc continués à discuter jusqu'à l'arrivée du professeur. Lorsqu'il fit son apparition sur le seuil de la porte, tout chuchotements ou conversations cessèrent pour laisser place à un long silence. Le professeur nous observa longuement, puis s'installa à son bureau. Il sortit de son sac un carnet, un livre et un stylo, puis déposa des lunettes sur le bout de son nez avant de reporter son attention sur l'ensemble de la classe.

- Bien le bonjour à vous chers élèves de première année. Je me présente, monsieur Hardkins, professeur de philosophie. Je serais votre professeur référent durant cette année scolaire. Je tiens à ce que les choses soient claires entre nous ! Vous venez d'intégrer l'une des meilleures écoles du pays, de ce fait, aucun faux pat de votre part ne sera pris à la légère par le corps enseignant de cet établissement. En d'autre terme, votre comportement au sein de cette école, se doit d'être irréprochable; il en va de la réputation de notre établissement. Maintenant que les choses sont claires, je vais procéder à l'appel, puis vais commencer à vous expliquer le déroulement de votre année, ainsi que le fonctionnement de certaines activités.

Pour un premier contact, on peut dire que cet homme n'y est pas allé de main morte. L'avantage, c'est qu'il sait ce qu'il veut et que l'on n'a plutôt pas intérêt à se jouer de lui. Enfin bon ! L'appel fait, je décide donc de l'écouter et de prendre des notes sur ce qu'il s'apprête à nous expliquer. Au bout de deux heures, il nous avait expliqué l'essentiel et nous avait libérés afin que nous puissions prendre nos marques dans l'école, ce qui n'était pas une mauvaise idée. Je sortis donc de la salle et alla m'installer sous un arbre où je sortis un petit carnet et un stylo. J'avais encore le temps avant ma prochaine heure de cours. Une demi-heure pour être précise.