Ar'Dobak

I

Les dunes de sable se succédaient une à une, et les rafales de vent formaient à leurs passages des vagues dorées ... Pourtant, les animaux qui avaient depuis longtemps fui cet endroit  à cause des déchets toxiques abandonnés là depuis des milliers d'années n'avait pas laissé leur place au dunes seules, deux silhouettes s'avançaient l'une vers l'autre.

L'une des personnes portait un ample manteau qui la recouvrait de la tête au pieds, ne laissant apparaître que la forme carrée d'une mâchoire au cicatrices profondes et au rasage incomplet. Tandis que l'autre portait un habille vert, fin,  aux manches courtes avec à la ceinture une dague qui scintillait à cause des rayons reçus des deux étoiles qui illuminaient le ciel durant toute l'année.

Les deux silhouettes continuèrent de s'approcher jusqu'au moment où elles se croisèrent.

- As-tu remmené la pierre ? Dis le deuxième personnage en tendant sa main dans laquelle se trouvait un crystal vert, pointu. Sans un mot, l'homme au manteau lui remit une pierre d'un noir de jais en prenant le crystal qu'il mit dans une des poches de son manteau, qui était en réalité un simple bout de tissus épais et noir.

- Excellent, murmura l'homme en vert en éclatant d'un rire diabolique sortit des confins du temps.

- Tu n'aurais pas dû, idiot ! S'exclamât-il à voix haute cette fois-ci en cessant d'être humain, car son visage devint tout à coup gris tandis que son corps s'allongea, que ses mains devinrent de longues griffes et que ses yeux jaunirent.

Toujours calme, l'homme au manteau sortit son autre main et la pointa, la paume la première en direction de la creature qui se trouvait devant lui. Le temps ralentit un court instant et l'air ondula devant sa paume. Puis, soudain, la creature tomba en arrière, ne faisant strictement aucun bruit durant sa chute. La pierre noir jaillit de sa patte inerte et vint  se poser au creux de la paume de l'homme en noir.

Il reprit sa route en direction de la ville qui se trouvait à seize jours de marche vers l'est.

Son travail dans ce monde était terminé.