Lana Darknight

Prologue

-Tu crois qu’il est encore derrière nous ?

-Je n’en sais rien… Mais, on ferait mieux de rentrer avant qu’il fasse nuit.

-Oui, pour l’instant, il faut que nous affrontions le jury. Et malheureusement, ce ne sera pas facile…

Elle se mit à sangloter :

-Je sais… Mais, j’espère tout de même qu’il sera clément avec nous…

-Moi aussi…

         C’est ainsi, qu’à pied nous nous dirigeâmes vers le lycée. Nous avions beau être heureuses de s’être retrouvées, nous savions pertinemment que ce ne saurait durer… Lorsque nous arrivâmes en face de la grande bâtisse, nous regrettâmes d’être nées… Un homme de grande taille nous conduisit vers la salle d’audiences… Le jury était sur une estrade et nous regardait sévèrement. L’un deux prix la parole :

-Blanche Darknight, en dépit des dégâts que vous avez commis en ville, nous vous annonçons que vos pouvoirs sont retirés. Vous n’aurez ainsi pas d’accès à Swype World. Vous serez renvoyée sur terre dans une famille qui vous sera attribuée et vous perdrez la mémoire de tous ce que vous avez fait en ce monde.

Balnche se retenait de pleurer, je le voyais…Mais elle n’était pas seule… Ce verdict annonça la fin brutale de nos retrouvailles… A présent, le jury se tourna vers moi. Il ne commença pas à parler tout de suite. J’eus d’ailleurs l’impression que chaque seconde durait une éternité :

-Lana Darknight, pour avoir été complice de ce méfait, vous serez condamnée à la même peine.

Le deuxième jury prit la parole :

-Bien évidemment, vous ne vivrez pas sous le même toit. Nous avons déjà eu un aperçu de ce que vous pouviez faire à deux…

         Blanche me prit par les mains et se mit à sangloter… Elle me chuchota :

-Je te le promets, on se retrouvera.

-Je t’aime Blanche…

-Moi aussi…

Une grosse fumée noire se forma autour de nous. Tout devint flou et je me trouvais à présent dans une chambre très bien aménagée. Pour l’instant, le souvenir de ma sœur restait dans ma tête. Je ne voulais pas oublier ma sœur…

Un quart d’heure plus tard, je ne me souvenais plus de ce à quoi je pensais… Cela commença à m’énerver, je descendis donc au rez-de-chaussée pour me changer les idées en compagnie de mes parents.