Hey m'dame, oui vous m'dame.
Non, ne partez pas. Je voudrais juste discuter.
Je sais vous ne me connaissais pas, je ne vous connais pas.
Mais au fond qui se connais.Je ne voudrais pas faire de mélodrame.
Mais vous comprenais m'dame, Je tourne en rond.
Je ne sais plus ou donner de la tête.
Je devrais peut être me jeter d'un pond.M'dame ne fuyez pas...Je ne suis qu'une fillette...
Merci...Vous devez me prendre pour une cinglée.
Je vous assure que ce n'est pas dans mon habitude de parler avec des étrangers.
Non, d'habitude je ne parle pas.J'ai tendance à tous garder pour moi.
Vous croyez que c'est une erreur ?
Je devrais libérer mes malheurs ?
Je ne tiens pas à rendre mes proches las.
Dans tous les cas ils ne m'écouteraient pas.Au moins vous m'dame vous m'écoutez.
Je ne sais pour quelle raison, je dois vous faire pitié.
Je déteste la pitié.
Mais au point au j'en suis, je vais m'en contenter.Je suis fatiguée, épuisée, extenuée, lassée, soulée.
M'dame, vous pensez que c'est possible d'arrêter de penser ?
Juste une seconde.
Le temps de me débarrasser de mes mauvaises ondes.J'ai du mal a assimilé ce que m'disent les gens.
Il me parle, il me rabâche, il me raconte leurs tracas,
Leurs soucies.Et moi j'écoute, je ne fais qu'écouter, je les aide dans leurs misérables vies.
Et moi m'dame qui m'écoute ?
Qui se soucis de moi ?
Personne ne croise ma route.
Je suis seule à faire face à mes émois.Je n'en vaut pas la peine vous comprenez,
Ce n'est qu'une passade.
Une putain de passade.
Ca ira mieux après.Et vous m'dame vous pensez que ça ira mieux ?
Que mon mal être qui me gâche la vie va quitter ces lieux
Je ne sais pas pourquoi, je n'y crois plus.
Défaitiste vous dite.
Je dirais plutôt dévolus.
Le bonheur m'évite.Je pense vraiment à m'enfuir, me casser de cette merde qui m'étouffe.
De partir sans me retourner, je voudrais éviter la surchauffe
Je veux en finir, sortir de se gouffre.
Montrer au monde que sa chauffe.
Arriver à être celle que je voulais devenir.
Mais je n'y arrive pas je reste coincée.
J'ai l'impression d'arrêter de grandir.
J'ai du mal à me détacher de la normalité.
Au fond je suis comme tous ces parasites de la société.M'dame, ça vous arrive d'avoir le cafard ?
Vous savez ce sentiment étrange qui vient sans crier gars.
On ne le comprend jamais,
Il viens comme ça et vous nique une journée.
Vous essayez tous pour aller mieux.
Vous cherchez une occupation qui vous fait oublier votre état piteux
Vous y arrivez rarement.
Et vous terminez votre journée nonchalamment.Il m'arrive à des moments.
De me rappeler certain souvenir.
J'aimerai revenir au jour d'antan.
Et pouvoir retrouver une once de sourire.Vous me trouvez ridicule M'dam.
Ne me contredisait pas.
Je vois votre dégout au fond de votre âme.
Ne vous inquiétez pas, je ne vous en veux pas.
Je suis une pauvre fille esseulée.
Après tout je n'ai toujours eu que mes yeux pour pleurer.Vous savez à quel point c'est difficile d'écrire de la joie,
Lorsque le seul sentiment ressentis est la peine
Je n'ai de cesse de me demander pourquoi.
Je n'ai rien fais pour mériter cette haine.Je me sens seule et abandonné
Pensez-vous que mon entourage m'a oublié ?
J'aimerai faire partie de ces gens apprécier.
Comprenez-vous que c'est fatiguant d'être rejeté ?Bientôt je ne serais plus.
Ne soyez pas choqué de me voir sourire à cette idée.
Au fond j'aurais ce que j'ai toujours voulue.
La liberté.Oui m'dam, pour moi mort et liberté ne sont qu'un mot.
Ne pleurez pas à flot.
Je vous promets que je serais bien là-haut.
Je serais guéri de tous ces maux.En attendant M'dam je vous remercie de m'avoir écouté.
Je vous remercie d'avoir pris du temps pour mes jérémiades.
Je sais que vous n'avez pas beaucoup parlé.Je n'ai plus qu'à rejoindre ma prochaine escapade.
Adieu M'dam.
On se retrouvera peut être à un prochain arrêt de tram.