Deux coqs, tout deux rusés se battaient le pouvoir ,
Par votes, l'élus pourrait l'obtenir,
Après leurs discours, s'empressèrent de fuir,
Ces beaux courageux, du haut des nichoirs.Les deux, sans soucis, prenaient la parole,
Expliquant, en vain, leurs faux arguments,
De ne pas mentir, en leur promettant,
Que jamais leurs paroles ne seraient un viole.Bien entendu, ils ne les respectaient,
Mots, propos et mensonges ils fondaient,
Assouvis par le pouvoir, ils révélaient tout,
Tout, ce que dans leurs mensonges, ils nouent.L'ancien alfa, son mandat terminé,
Par un autre menteur fut remplacé.
Un dont les vices étaient encore pires,
Un qui, le peuple, allait faire souffrir.Du haut de son parloir, n'assumant rien,
Disait : "Toute la basse cour va bien !"
Ils manquaient de l'eau, ils manquaient de grains,
Et s'étonnaient après de répandre la haine.Le peuple, remarquant qu'il les manipulait,
Demandait alors qu'on puisse le chasser.
Il dût obéir et aussi subir,
L'ascension de ce qui semblait les pires.Rien ne sert de mentir,
Rien ne sert de bâtir,
Si de l'autre côté,
On a jamais cessé,
De respirer aux crimes,
de mentir jusqu'aux cimes !

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Petites envies, petites fables
PoetryPour tout les problèmes d'actualités, qu'ils existent depuis l'antiquité, hier ou bien même aujourd'hui, j'écris ces fables afin de révéler les limites de nos sociétés.