Quelle fable préférez vous entre celle-ci et celle qui suivra ?
Une blanche colombe, s'envolant de chez elle,
Baladait, festoyait, paradait sans problème,
Jusqu'à ce qu'elle vit, du haut de son nid,
Un nouveau monument, une horde de fourmis.
Intéressée, elle s'approcha,
Sa gentillesse les salua,
Sans retour ils l'analysèrent,
L'abandonnant vers la rivière.
-Pourquoi une telle ingratitude ?
Et pourquoi donc cette attitude ?
Peut-être sont-elles occupées,
Peut-être devrais-je les aider !
Assurée, révolue, elle les cherchait,
Elles, fourmis qui n'ont rien demandé,
Qui acceptèrent cette aide précieuse,
La faisant exploiter près de la Meuse ...
L'hiver arrive, la colombe migre,
Laissant de ce fait, son nid et ses vivres,
C'est sans compter les fourmis qui s'étendent,
Faisant de leur couronne une grande ...
Lors de son retour, la colombe,
Heureuse de retrouver son nid,
S'hâta de nourrir ses petits,
Craignant de mettre pieds en tombe.
A peine alors, fut arrivée,
Qu'elle regretta aussitôt,
D'avoir laissé tant de vermisseaux
Qui eurent tous été dérobé ...
Dans sa colère se dépêcha,
La colombe qui, démunie,
Allait vers Mesdames Fourmis.
Et une vieille arriva.
Bien mieux vêtue, plus grosse aussi,
Le regarda d'un air surpris.
Ricanant sans cesse à sa vue,
Se moquant de cet être déchu.
-Ami de l'air, mon petit prédateur,
Voulant toujours te couvrir de chaleur,
Tu as osé abandonné ton nid
Qui appartient désormais au pays !
Vas ! Il n'en est plus de traître comme toi,
Tous sont déjà partis très loin de moi,
Et tu seras bientôt de ceux,
Qui dans leurs cœurs s'est enfoncé un pieu !
On ne récolte que ce que l'on sème,
En s'occupant des autres, on récolte leurs haines.
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Petites envies, petites fables
PoesíaPour tout les problèmes d'actualités, qu'ils existent depuis l'antiquité, hier ou bien même aujourd'hui, j'écris ces fables afin de révéler les limites de nos sociétés.
