La peur, la joie, la tristesse, l'euphorie, la colère, la terreur sont tant d'émotions que l'on exprime que de mots auxquels on ne peut pas s'identifier. C'est peut-être la chose la plus horrible, ne pas s'identifier à un sentiment, ou ne pas mettre de mot sur ce que l'on ressent. Car tous, au fond, nous avons besoin de mots pour extérioriser nos émotions, car lorsque l'on les gardent dans le cœur, elles pourrissent et deviennent en fin de compte nocives
ㅡ«J'avais toujours eue du mal à exprimer mes sentiments, mes émotions, certains pensaient que j'avais un coeur de glace, que je n'avais pas toutes ces choses qui qualifier l'être humain. En même temps, qui ne me trouverait pas froide avec tout ces regards froids que je lance au personnes ? Je ne le fais pas intentionnellement d'ailleurs, c'est un automatisme pour moi de me méfier de certaines personnes.
A chaque fois que ma mère me faisait un reproche, c'était parce que je ne laissais pas assez paraître, pour ne pas dire jamais, mes sentiments. Ma soeur, elle, ne me faisait pas de reproches comme ceux-là, mais plutôt ceux comme quoi je n'étais pas assez féminine, pourtant je l'étais, malgré la flemme quelques fois présente de m'habiller bien, alors je mettais un jogging et un débardeur.»
ㅡ«Parlez-moi de votre soeur je vous pris mademoiselle Murakami.»
ㅡ«Son nom était Suzuki, qui voulait dire "calme" en japonais. Elle est très gentille, pas trop violente ni trop pacifique, elle adorait le milieu de la mode, d'ailleurs elle y travail. Elle a vingt ans au fait. Je ne la voyais pas souvent, ses cours puis son travail lui prenaient énormément de temps libre. Elle voulait se donner à fond pour avoir une bonne situation, ce que je comprends parfaitement.»
Il émit qu'un simple "hm hm" puis il reprit : ㅡ«Comment en êtes vous arrivez là mademoiselle ? Je vois que vous aviez une belle vie.»
ㅡ«A vrai dire... je ne sais pas, tout cela s'est passé si rapidement que je n'en ai qu'un souvenir flou...» Répondis-je rapidement avec une vois triste.
ㅡ«Ne vous inquiétez pas ce n'est que le début, vous avez tout votre temps.»
ㅡ«D'accord... C'était un soir d'été, le six Juin plus exactement, mon copain avait rompu avec moi et une énième dispute avec mes parents avait éclatée. Je m'étais réfugiée dans ma chambre, je pleurais, je pleurais, je pleurais. Cette fois je n'en pouvais plus alors je me suis mise dans un coin de ma chambre et j'ai pleurée. Cela ne m'avait pas fait du bien, non. Bien au contraire, ça m'avait conforté dans l'idée de disparaître de ce monde, après tout personne ne m'attendait. Mon esprit était si détruit.
Lorsque mes yeux eurent fini de verser toute l'eau de mon corps, je me suis levée, puis, doucement, à l'allure d'un escargot je me suis mise à marcher vers ma fenêtre, je l'ouvris puis regardai pendant un instant, les lumières qui brillaient dans le ciel noir. J'ai escaladée ma fenêtre puis je me suis assise sur le toit, c'était réconfortant, j'avais toujours la tête levée et mes yeux de couleur émeraude étaient toujours tournés vers les étoiles qui brillaient de mille feu.
Je pensai que ma vie ne valait rien, et que je me devais de partir. J'avais mal, je me sentais si mal à l'intérieur. C'est alors que mère entra dans ma chambre, puis me vit, dehors, elle était au courant que je faisais souvent ça et me l'avais interdit mainte et mainte fois, mais je ne l'écoutais pas, je ne le faisais jamais.
Je la regardai, elle semblait inquiète, alors, je lui avais dit de ne pas s'inquiéter que j'allais descendre dans pas longtemps, elle m'avait crue, et je l'avais fais, je ne voulais pas qu'elle culpabilise de n'avoir rien vu, car elle savait que je n'allais pas bien et cela me suffisait.
Le lendemain, j'étais sortit pour aller à mon lycée, j'avais dis au revoir à mes parents même si j'étais toujours en colère contre eux, j'étais sur le point de traverser la route, quand une amie m'interpelle et me propose de faire le chemin ensemble, j'avais tout de suite accepter.
J'étais tellement frustrée de ne pas avoir pus faire ce que je voulais hier que mon esprit n'allait pas bien, il était instable. Clara, mon amie avait voulue passer à l'épicerie, pour acheter du pains et d'autres viennoiseries et lorsque nous allions sortir, un groupe de garçons armée avaient débarqués dans le petit espace, je ne comprenais pas ce qu'il se passait, alors j'avais fait tout ce qu'ils avaient dis, en soit, me coucher par terre, tête vers le sol.
Un des gars s'était approché de moi, je pouvais le frapper, pour ensuite attraper son arme et tuer tout ceux qui étaient avec lui, je le pouvais, il s'était approché un peu plus, s'était ma chance, mon cerveau réfléchissait à cent à l'heure, je lui avais sautée dessus mais j'avais eue juste le temps d'entendre "Go to sleep" puis, plus rien. Juste une terrible douleur, telle que je m'évanouis, mais je connaissais cette douleur, c'était cette sensation que j'avais depuis tout ce temps, seulement celle-ci était physique.»
ㅡ«Merci d'avoir répondu présente à cette séance mademoiselle. Il ne reste plus qu'à vous purger de vos péchés et vous pourrez aller au Paradis.»
ㅡ«Merci à vous, Lucifer.»
La séance terminée je retournai à mes occupations qu'étais de errer dans les couloirs sombres, noircis par le temps. Comme l'étais mon âme détruite.
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T h é r a p i e
Short StoryCar tous, au fond de nous, avons besoin de mots pour extérioriser ces émotions, car lorsqu'on les gardent au fond de nous, elles pourrissent et deviennent en fin de compte nocives.