Virus

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Mon coeur battais à tout rompre. Quelque chose n'allait pas. Le vent m'apportait une sensation désagréable et le sol tremblait sous mes pattes. Je me dirigea vers le campement de la meute, Ma famille ! Il faut que je sauve ma famille ! Je courut vers la meute. En y arrivant, je rentrais en enfer. Sous mes yeux se déroulaient un carnage. Les membres de la meute se déchiquetaient entre eux, ils saignaient tous des yeux, oreilles, et truffes. Leurs grognements étaient rauques et leurs mouvements gauche mais néanmoins, mortelles. Je vois un loup, qui se balançait la tête de droite à gauche et qui lançait des gouttes de sang au passage, s'approcher d'une tanière où une petite boule blanche y était recroquevillée, Wolfer ! Je cours me mettre entre le loup fou et mon louveteau. Je saute à la gorge et le tue, je le jette sur le côté. Ce n'est pas cruel, j'abrège la souffrance de mon camarade...S'il reste un camarade... Je viens rassurer mon petit. Mon oreille se dressa quand j'entendis un pas, puis deux, trois... Je me retourne babine retroussée prête à tuer de nouveau pour mon fils, quand ce que je vis me fis fondre de tristesse. Je m'enroule auprès de mon fils. Celui-ci s'agrippe à ma fourrure blanche. Il regardait son père d'une telle horreur que cela me transperça le coeur. Je regarde mon compagnon avec effroi. Ses yeux on un rideau de sang en dessous de ceux-ci, il a les babines retroussées et du sang tachaient ses crocs, son nez saignait et ses oreilles était rouge par son sang et celui de ses camarades de meute. Le loup fou se dirige vers son fils et moi. Il commence à courir quand en plein élan, il se gel sur place, saigne encore aux yeux, et s'écroule par terre, mort. Des gouttes de son sang tachèrent la truffe blanche de mon fils qui resta frigorifié, les yeux grand ouverts. Ses beaux yeux bleus repassaient en boucle l'horreur à laquelle il venait d'assister. Soudainement, je pense à mes autres louveteau. Je tourne la tête de gauche à droite, et ce que je vis en était de trop. Les corps de mes trois autres louveteaux déchiquetés. Leurs yeux grands ouverts ne reflétaient plus aucune vivacité, leurs membres étaient raides et leur poil souillé par leur propre sang. Je pleura pendant longtemps alors que, à côté de moi, Wolfer restait là, sans émotion.

Je m'appelle Aria, et c'est l'histoire d'un Virus qui se propage dans toute la forêt et qui réclame nos vies. Les faibles tomberont et les forts fuiront.




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