Chapitre 6 : Premier match et retrouvaille

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Une fois arrivés dans le lycée que nous allions affronter, nous allâmes en direction de leur gymnase et entrâmes. Nous allâmes sur le terrain s'entraîner, et je regardais un peu partout. Je voyais les filles, à attendre ici que le match commence. J'étais tellement impatient de jouer que j'avais oublié ce que j'avais fait. Je regardais par la suite l'équipe contre qui nous allions jouer.

Ils étaient assez grands mais pas imposants, je ne ressentais donc pas vraiment de danger de leur part. Je soupirai. Après que nous ayons fini de nous échauffer, je m'assis sur le banc.

-Commencez sans moi, vous allez les battre sans soucis.

-Tu ne vas pas commencer à faire ta petite star Syko, dit Tokuo.

-Je viendrais jouer pour vous aider, mais vous avez le niveau pour les battre, croyez moi.

-Écoute, tu rentre sur le terrain que tu le veuilles ou non, car je te signale que tu as fais un pari donc tu va tout faire pour ne pas le perdre.

-Bon, bon... d'accord, mais je ne jouerais pas à fond.

-Tu devrais Syko, me dit Kynra en montrant dans les gradins en hauteur. Il y a Shutoku qui est là, car ce seront nos prochains adversaires.

-Ça me dit quelque chose.Je regardai l'équipe dont elle me parlait et ouvris grand les yeux.

-Non c'est pas possible, Midorima.

-Oui, et comme tu l'a dit : il est coach. Mais ce n'est pas tout. Chaque joueurs de la génération des miracles a entraîné un joueur en particulier pour qu'il soit, entre autres, sa copie conforme. Donc rentre sur le terrain et donne leurs un avant goût de ce que tu vas leur faire.

-Bon ok. Sauf que je ne le ferais pas dès le début mais à la fin, comme si j'allais leur déclarer la guerre.

-Fais comme bon te sembles, mais déjà allez gagner le match, sinon vous savez ce qui vous attend.

-Ouais !!!! dit toute l'équipe.

-Messieurs, en rang et saluez vous, nous dit l'arbitre.

Nous nous saluâmes tout en nous souhaitant mutuellement bonne chance avec l'autre équipe. Nous nous mîmes en place et le match commença. Pendant le premier quart-temps j'avais joué normalement et défendu solidement, et l'on menait au score de 15-10.

Durant le second quart-temps, durant la deuxième minute, je décidai de sortir un peu de mon véritable jeu. Une fois la balle en attaque, je dribblais lentement et, d'un coup, accélérai, passant le premier joueur et m'arrêtai devant le deuxième pour sauter afin de tirer... mais je fis la passe au dernier moment à Tokuo et il marqua.

Une fois en défense, avant qu'il ne vienne attaquer, je regardais mes coéquipier.

-Laissez-les marquer, ensuite faites moi la passe et je tirerais depuis notre zone de trois points.

-Je croyais que tu voulais faire ça après ?

-Oui, mais nos chers spectateurs s'ennuient, alors donnons leurs un avant-goût de ce qui se passera dans le match.

-Ok, mais si tu le loupe, t'es mort Syko.

Je souris, et nous les laissâmes marquer sans que l'autre équipe ne le remarque. Je me mis en place et reçu la balle. Je m'élançais alors de notre zone de trois points, et tirai pour voir mon tir rentrer. L'arbitre siffla la fin du quart-temps et je lançai un regard à Midorima qui sourit et comprit qui j'étais.

-Bravo Syko, t'es le meilleur !!! crièrent les filles.

-Calmez vous, c'est juste un panier, soupira Sandara.

-Excuse nous Sandara.

Je les regardais avant de soupirer, puis allai au vestiaire avec tout le reste de l'équipe. Une fois dans le vestiaire je m'assis et écoutais ce que le coach avait à nous dire, mais j'avais plutôt la tête ailleurs. Je regardais tous le monde avant de me lever.

-Je peux allez prendre l'air coach ?

-Oui vas-y, mais sois là avant que le match recommence.

Je sortis du vestiaire et allai dehors prendre un bon bol d'air et repensais à Midorima, mais surtout au gars qui était à côté de lui. On aurait dit qu'il avait la même aura que Midorima. Il était grand, sûrement un mètre quatre-vingt-deux à peu près.

Ça me faisais sourire mais je me demandais si tous ceux de la génération des miracles avaientt fait comme Midorima : prendre un élève qui pourrait être leur copie parfaite. Et si c'était vraiment le cas, alors nous allions vraiment avoir du mal à les battre.

-On dirais que ça va être simple pour vous de les battre.

-Ah, euh oui, on verra bien, Sandara.

-Il y a quelque chose qui te tracasse ?

-Non non, juste que je suis pressé d'être à l'Inter-Lycées car je sens déjà que la compétition va être extrêmement dure.

-Vous verrez bien, même si je pense que vous n'irez pas loin, moi je rentre avant que sa recommence.

-Merci Sandara, et ne t'inquiète pas on gagnera tous je t'en fais la promesse, dis-je en souriant.

Je la regardais sourire du coin de la lèvre, et elle partis à l'intérieur. Peu de temps après je fis de même, et en allant en direction du terrain, je sentis quelqu'un passer à côté de moi.

-Fait attention à toi, ils sont revenu beaucoup plus fort et désirent se mesurer entre eux au travers de leurs élèves pour continuer leur guerre.

-Je sais, Kuroko, et j'en ferais partis.

-On a tous entraîné un jeune joueur de la même manière que nous jouons et ils sont bien meilleurs que nous.

-Je l'espère, car je veux devenir le numéro un, alors il me faudra un peu de challenge.

J'arrivais dans la salle et le match allait reprendre. Après avoir parlé à Sandara et Kuroko, je n'avais qu'une seule envie : c'était tout de faire pour gagner. J'entrais sur le terrain déterminé et durant le troisième quart-temps j'avais à moi tous seul creusé l'écart qui était de 70-35. J'allais m'asseoir sur le banc et lançai un regard à la coach qui disait "ça ira si je reste sur le banc pour ce dernier quart-temps", et elle accepta.

Je regardais ensuite jouer mes coéquipiers, mais je sentais que l'on me fixait et je compris en regardant la personne droit dans les yeux que c'était le jeune de Midorima. La fin du match fut annoncé et le score était de 90-45. Nous saluâmes l'équipe et partîmes en direction du vestiaire, où l'on fêtait notre première victoire. Je ne pus m'empêcher de leur rappeler une chose en rigolant.

-Vu que l'on a gagné, vous allez pouvoir inviter l'une des filles à un rendez-vous.

-Ouais et t'inquiète on te laisse Sandara vu que vous avez l'air de bien vous entendre, dit Tokuo.

-Ouais ouais, si vous vous voulez, j'ai ai un peu rien à faire de ce pari.

-Alors pourquoi tu l'as fais baka ?

-Pour vous faire plaisir, et pour que ça vous motive un peu. Bon, sur ce, je m'en vais. À plus tard.

Je fermai la porte et soupirai en pensant que je devais inviter Sandara pour une journée rien que nous deux. Je repris mes esprits et partis du gymnase jusqu'à chez moi en ne pensant qu'a une chose : qui étaient ces élèves de la génération des miracles ? Et est-ce qu'ils étaient aussi fort que leurs maîtres comme me l'avait dit Kuroko ?





Syko no BasketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant