Chapitre 23

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- L'amour peut rendre heureux et malheureux.
- Développez...
- Il peut nous rendre heureux uniquement si la relation est stable. Mais aussi malheureux car la personne que nous aimons peut ne pas aimer en retour, nous trahir ou ne plus être là.
- Vous avez raison.

Les cours se poursuivaient jusqu'à ce qu'enfin ils se finissent.

Après être rentrée chez moi, je fis mes devoirs et pris une douche.

J'avais réfléchi et j'étais sûre de mon choix.
J'allais quitter Bradley.
Lorsqu'il rentrera, je lui dirais que tout sera fini.

C'est impossible pour moi de rester avec une personne qui m'a trompé, qui a trahis ma confiance et en plus de ça n'a aucun remords.

La confiance est quelque chose de précieux, lorsqu'elle est brisée, elle gardera les fissures, quoi qu'il en soit.

- Chérie ? Je suis rentrée.
- Salut maman.
- Est ce que ça va ?
- Oui. Je vais très bien, merci.
- Tant mieux, je suis en bas si tu me cherches.

Elle sortit de ma chambre me laissant seule.
C'était ça qu'il me fallait. De la solitude.

Point de vu: Bradley.

- Je l'appelle ? Je lui envoie un message ? Non, je devrais l'appeler c'est mieux.

J'appuyais sur le bouton "appeler" et attendais qu'elle décroche.

Une fois, deux fois, trois fois... Elle ne répondait pas.
Je commençais à m'inquiéter quand enfin elle répondit :

- Bradley.
- Salut Babe ! Si tu savais comme tu me manquais ! Ça va ?
- Ouais.
- D'accord... Et tu fais quoi ?
- Rien.
- Bon, qu'est ce que tu as ?
- Rien. Je dois y aller, au revoir.

Puis elle raccrochait.
Pourquoi est ce qu'elle était aussi sèche dans ses paroles, on aurait dit qu'elle ne voulait pas du tout me parler.
J'espère seulement qu'elle n'était pas au courant.

En bref, je pris ma veste et mis mes chaussures et sortis.

Il ne faisait pas trop froid, tant mieux.

J'arrivais au centre ville, que j'avais galéré à trouver d'ailleurs, et passais devant un kiosque.

- Attends... Quoi ?

Je reculais et regardais mieux l'un des magazines.

On me voyait moi, en train d'embrasser cette fille.

- Oh merde ! Pourquoi est ce que vous vendez ça ?!

Le vendeur me regardait bizarrement, sûrement parce qu'il ne comprenait pas ce que je disais.

- Fait chier putain !

J'avais maintenant quelques raisons de plus à croire pourquoi Sonia me parlait sèchement.
Peut être que ce magazine est en ce moment en Angleterre.

Les nouvelles vont vite. Mais comment, plutôt qui a pu nous voir à cette fête ?
Il y avait quand même pas mal de monde, plus de la moitié des gens étaient soûls... Pourquoi est ce qu'il fallait quand même que quelqu'un me voit ?

Deux semaines plus tard.

J'avais envoyé plus de dix messages à Sonia. Aucune réponse.
Je l'avais aussi appelé, mais elle ne répondait jamais.

Je voulais bien qu'elle soit occupée par ses cours et qu'elle n'aie pas le temps de me répondre, mais je pense que répondre à un message ne lui demandait pas beaucoup de temps.

Pendant ce temps là, ce secret commençait à peser de plus en plus au profond de moi. Je me disais parfois si je devais lui dire quand je rentrerais à la maison, ou bien que je ne lui dise rien. C'est trop compliqué !

- James ! -Il arrivait quelques secondes plus tard- Quand est ce que tu lui as parlé pour la dernière fois ?
- À qui ?
- Fais pas l'idiot. À Sonia !
- Il y a une semaine.
- Ça fait deux semaines qu'elle ne me répond pas !
- Calmos, on a pas parlé beaucoup non plus.
- Montre moi ton téléphone.
- Pourquoi ça ?
- Pour voir ce que vous vous êtes dis.

Il hésitait. Pourquoi hésitait-il alors qu'ils avaient juste un peu parlé ? Il ne devrait pas avoir à se reprocher et ne devrait pas avoir de prétextes pour refuser.

- Non.
- Pourquoi ?
- Est ce que moi je te demande de me le montrer ?
- Juste quelques secondes !
- Non ! On a juste échangé un peu, pas plus !
- Pfff.

Je partis dans ma chambre, excédé par ce qu'il se passait. Plus le temps passe, et plus je me doute qu'elle soit au courant.

Point de vu: Sonia.

Bradley m'harcelait de messages et appels.
En fait, j'avais un peu oublié sa petite personne et ce qu'il s'était passé, même si c'était encore douloureux et que ça m'était toujours resté en travers de la gorge.

En tout cas, si j'allais quitter Bradley, ce n'était pas pour autant que j'allais arrêter de parler avec ses amis. Même s'il y aurait des chances qu'il leur disent de ne plus me parler.

Point de vu: Tristan.

C'est très bizarre quand même. J'avais réussis à avoir le numéro de Mia en une seule journée. Je croyais que ça se passait uniquement dans les films et les livres. On est dans la réalité quand même, pas vrai ?!

Bref, j'appelais Mia pour prendre de ses nouvelles. Il est vrai que je l'avais quand même pas mal ignoré c'est temps-ci, et ça ne m'étonnerais pas qu'elle m'ai oublié.

- Allô ?
- C'est moi... Tristan.
- Ah oui... Tristan !
- Ça va ?
- Oui, et toi ?
- Oui merci.

Je faisais des allers retours dans la chambre, chose que je faisais habituellement quand j'étais au téléphone.

- Comment se passe ta tournée ?
- Bien. Je suis désolé de ne pas t'avoir téléphoné ces temps-ci. J'étais... occupé.
- Ça va aller. Je dois y aller Tristan, je suis au travail. À bientôt !
- À bientôt Mia !










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Je suis en colère contre moi même !
Pourquoi ? Parce que je viens de regarder les anciens chapitres et je me suis rendue compte qu'ils sont bourrés de fautes.
Vraiment, je suis désolée pour ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'ici ! :")

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Love me -Bradley Simpson-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant