Je suis née le 12 Février 2001, à 11 h58 si je me rappelle bien, ma sœur jumelle est née deux minutes avant moi. J'ai grandit dans un environnement stable, tout ce qu'il y a de plus normal. Mon enfance a été paisible et heureuse jusqu'à l'âge de mes 5 ans. Cette entrée que tout le monde redoute, cette entrée dans le monde des grands. Quand je suis entrée à la maternelle, c'était de ma sœur et moi, moi qui étais la plus courageuse. Il faut dire que à ce moment là j'étais dans ma phase expérimentale, c'est-a-dire que je voulais tout essayer. Bien sûr comme tout les enfants, j'ai trouvé un peu difficile de quitter la garderie, de franchir cette marche. Je n'étais alors qu'une fillette de 5 ans, comment aurais-je su que tout ce qu'on m'a fait n'avait aucune bonne raison? Que c'était mal?
Je ne me souviens que des fragments de ma première année au primaire. Je me souviens par contre que je n'étais pas appréciée parmi les autres. Je ne comprenais pas pourquoi on refusait de jouer avec moi, on me prenait mes jouets, personne ne voulait être mon ami. J'étais "bizarre". Je ne faisais pas exprès, comment aurais-je su? Mon primaire s'est mis à défiler, je n'avais toujours pas de vrais amis, on m'excluait toujours autant bref rien n'avait changé.
En quatrième année toute ma vie a été chamboulée par l'arrivée de Mère Nature. Et oui, la puberté. Les boutons ont commencé a pousser partout dans mon visages. Je vous épargne les détails j'était horrible. Et puisque j'avais eu la merveilleuse idée (sarcasme) de me faire couper les cheveux à la hauteur des oreilles, disons que ça ne m'embellissait pas si vous voyez ce que je veux dire. Pour les autres j'étais laide et bizarre. C'est tout, je n'avais pas les mêmes droit que les autres et je me faisais régulièrement insulter par les autres, en particulier par des plus jeunes que moi. Vous imaginez l'humiliation? Je me faisais exclure par une bande de filles, cette bande là je les aurais qualifié de "bitch" des hauts de mes 10 ans.
En cinquième année, j'ai perdu le contrôle....
Au début tu l'endure, à la fin tu te noies.