Don't cry my Honey

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Alors que le soleil frappait la terre, deux garçons s'amusaient dans l'eau. C'était une belle journée d'été, ensoleillée et chaude. Ils jouaient se jetant de l'eau à la figure comme des enfants de dix ans, pourtant ils en avaient seize... Arun, heureux comme jamais se jeta sur son ami, le faisant alors basculer dans l'eau. Assit à cheval sur son torse, il le regarda, un sourire aux lèvres. Shun était là, sous lui. Son visage trempé lui donnait ce charme irrésistible pourtant jamais il ne s'était autorisé à le lui voler. Alors comme avant il se contenta de le regarder, lui souriant avec joie. Les cheveux de Shun, trop lons à cette saison, ondulaient dans l'eau, suivant le mouvement du ruisseau. Son visage blanc, où perlait quelques goûtes d'eau, brillait. Un visage si fin et beau presque irréel et pourtant. Toujours il avait porté un sourire, un sourire et un regard innocent, plein de bonheur et de bonne volonté, pourtant, bientôt il disparaîtrait. Baissant la tête, Arun eu les cheveux devant les yeux, si il avait pu être seul des larmes auraient ruisselé retournant leur source. Mais il souriait, regardant son prince.

- Arun tu es lourd !!

- Oh pardon!

Il se releva tendant la main à ce jeune homme, son Shun. Ce dernier la lui saisit, doucement puis se redressa, époussetant l'eau de ses cheveux bruns. Les deux garçons remontèrent alors en rigolant sur la berge, attrapant leur serviette étendue sur l'herbe, et s'essuyèrent respirant l'odeur de l'été. Tandis que Shun s'essuyait les cheveux, Arun le regarda discrètement, comme pour lui voler ce moment. Il le regarda, suivant les mouvements fins et lents de son corps. Depuis tout petit il le regardait, le dévorant en secret, mais jamais il n'alla plus loin. A son tour, Arun essuya son corps trempé. Shun avait finit alors il entreprit de se changer et c'est ce qu'il fit, ignorant les sentiments d'Arun à son égard. Il retira son maillot bleu, laissant voir une marque sur sa peau, l'une plus ensoleillée respirant la chaleur de l'été et l'autre complètement blanche, couvrant ses fesses et son bassin. Une peau hivernale immaculée et parfaite. Celui ci descendit son maillot sur ses cuisses puis le retira pour le jeter plus loin sur son sac. Arun la tête dans sa serviette le regardait que d'un petit trou, son visage rougit resta cacher dans cette serviette, ne la sortant qu'après ses émotions parties, pourtant à la vue de son corps nu, son corps y réagit. Son maillot le gênait beaucoup mais il ne pouvait montrer cet aspect si disgracieux à la personne qu'il aimait tant. Il se cacha encore une fois, derrière sa serviette lui tournant le dos.

- Shun ...

- Oui ?

- Shun ...

- Oui oui ?

- Eum... je ... on va manger une glace après ?

- Excellente idée, en plus je commence à avoir faim avec cette chaleur.

Les deux garçons finirent par s'habiller silencieux. Arun réussi à cacher sa disgrâce, restant dans l'inconfort. Shun lui était près à partir en ville, tenant son vélo rouge contre lui. Il regarda son ami, un sourire amusé aux lèvres, le voyant si maladroit. Arun rangea vite fait ses affaires dans son sac vert puis couru chercher son vélo posé contre un arbre, et il alla en courant avec, vers son ami.

-On peut y aller.

-C'est partit!

Sur la route chaude, ils ne rencontrèrent personnes, l'été était chaud dans ce coin du globe, pourtant l'hiver le contraste est plus qu'important ils pédalèrent en direction du parc de la ville, circulant au milieu des champs et des bois. La route serpentait donnant la sensation de pure liberté. Ils pédalaient tout en rigolant, Shun aimait beaucoup la nature mais surtout la liberté, ses cheveux dans le vent séchaient, le soleil leur donnait toute la beauté de ses rayons. Les joues d'Arun rougissaient à la vue de cet ange, puis il continua son chemin souriant comme un imbécile heureux. Le vent chaud balaya les champs, faisant coucher les hautes herbes créant des vagues de végétation. Le ciel était bleu et découvert, le soleil brillait et réchauffait la terre. Arun et Shun avaient pour eux tout seul ce tableau. Dans la pente, leur vitesse doubla pour s'arrêter à la colline, où ils durent descendre de leur véhicule pour la gravir à pieds. Cela ne les décourageait guères, et cette peine devint une course

Sorbet Menthe CitronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant