Pourquoi?..

Prologue:

Pourquoi..?
Pourquoi moi..?
Pourquoi lui..?
Pourquoi maintenant..?
Pourquoi ici..?

Tant de questions résonne dans mon esprit... Je ne sais plus quoi penser. J'ai peur, froid mais un mince espoir se laisse entendre dans mes pensées. Si jamais... Mais il disparaît en un clin d'œil. Il ne reste plus que moi... Et ma malchance. Mon souffle, irrégulier résonne dans mes oreilles et s'accélère. J'entends des pas... Non, non je ne veut pas s'il vous plaît!!!!
Puis je ferme les yeux, je serre la couverture blanche qui se trouvait sous le lit. Je me souviens, quand j'étais petite, je m'amusait à faire des roulades sur elle. Une fois, je m'étais cogné la tête sur le calorifère et j'avais pleurer, beaucoup, je pensais que j'allais mourrir, puis ma mère est arrivée, une glace dans les mains, m'a pris dans ses bras et me l'a déposer sur la tête, un soulagement me traversa à ce moment là, je n'allais pas mourrir... Une larme coule sur ma joue, je ne veut pas mourrir, je n'ai pas beaucoup de raison de vivre mais j'en ai assez pour savoir que je ne veut pas mourrir, en tout cas pas comme ça.
Arrianne,
Jonathan,
Maïté,
Sandy...
Tous des personnes en qui je tiens et qui ne veulent certainement pas me voir morte.
J'imagine déjà mes funérailles, pas beaucoup de gens mais, tous en très grand chagrin, je suis là moi aussi sur mon lit de morte, maquillée, mais à peine pour cacher mon teint blanc et mort, mes mains ont l'air si froide, déposées sur mon ventre, comme dans les films d'horreur que j'aimais bien écouter mais j'ai l'impression, qu'à partir d'aujourd'hui, si je survie je n'en écouterai plus jamais.
Soudain les pas se rapproches, de plus en plus fort, de plus en plus vite... Puis cet personne entre dans la pièce, la parcours des yeux quelques secondes puis se baisse.Non...Il va trouver ma cachète; en dessous du lit de ma mère. Je sais pas très ingénieux mais c'est la seule envisageable. Je vois apparaître un menton, recouvert d'un tissu noir, probablement une cagoule. Puis une bouche, cette fois si sans cagoule, il y avait un genre de trous pour le laisser respirée. Je vois une mince barbe, en haut de sa bouche, un homme. Puis un nez qui était lui aussi recouvert par la cagoule, et là des yeux... Grand ouvert. Un sourire psychopathe se laisse dessiner. Puis, fière de lui, il me prend le bras, fort. Je prend un moment pour examiner ses yeux comme moyen de reconnaissance, si je m'en sort. Puis, sans hésitation je lui enfonce mon pied dans le visage. J'en profite pour libérer mon bras, qui lui aussi fessa dans son visage. Ensuite je me dépêche de sortir de dessous le lit. La fenêtre, je vais sortir par là. J'ouvre l'ouvre,ce qui pris au moin 5 seconde. Ce n'est pas beaucoup mais en ce moment, sa me paraît une éternité. Cela lui fit prendre de l'avance. Il était soudain derrière moi, le couteau bien pointé vers mon cou. Je sais que n'importe quel mouvement je fais, et je me retrouve avec un couteau bien planté en moi.
- Ne fais pas ça, me sorti-t-il.
Je ne sais plus quoi faire, je pense qu'il n'y a plu rien à faire de toute façon... J'ai suivi des cours de judo quand j'étais au primaire, sa pourrait peut-être me servir à quelque chose. Mais non, ils ne nous entraînaient pas à combattre contre quelqu'un qui a une arme...
- Recule doucement... Me dit-t-il.
C'est ce que je fis.
Mauvaise idée il a eu, me dis-je mentalement. Car sa me laisse tout l'espace pour lui donner un coup de pied entre les jambes puis un dans le ventre pour qu'il se plis et pendant ce temp je pourrai sauter par la fenêtre et aller chez la voisine pour appeler la police. Mais c'est beaucoup plus dure en vrai que dans mes pensées. Je lui donne donc un coup de pied à cet endroit mais il se tourna, je ne peut donc plus essayer de lui donner un coup de point dans le ventre. Mais je lui vole son couteau. Comme sa au moin il ne pourra pas me faire mal avec sa. Mais il sort de sa poche d'en arrière un fusil. Je n'ai plus aucune chance de m'en sortir...