Un corps étendu.

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Lors d'une sortie scolaire, nous sommes partis en forêt. J'admirais. C'était beau, grand, mais étroit. Effrayant. Mes camarades m'embêtaient pour rigoler, qu'ils sont cons ceux-là ! J'entends des bruits de pas venant de derrière moi. Le problème ? j'étais tout à la fin, donc personne derrière. Je me retourne, pour voir. Je vis quelqu'un, grand, fin, pas très musclé.

"Pourquoi nous suivez-vous ?

-Je suis curieux.

-Vraiment.

-Je..."

Je le coupai. Il bavait en regardant l'arrière de ma meilleure amie. Je lui donne un coup de poing sur la joue. Il saigne. Mes camarades se sont tournés vers moi. "MAIS T'ES MALADE ?" qu'ils disaient. Laissez-moi me libérer, merde ! Ce gars est malade... tout comme moi.

Mes yeux se remplissaient de plaisir, et de violence. Je voulais combattre. Je voulais tuer. Je voulais commettre l'irréparable. Je risquerais de le regretter, mais qu'importe. Il regardait mes amis avec envie, ce regard pervers s'introduisait dans les esprits de ceux-ci. Je ressentais leur peur. Ils avaient peur de lui ? ou de moi..? Je m'en fiche. Il va regretter ses gestes.

Je m'approcha de lui avec envie. Il le sentit. Je lis la peur dans ses yeux, il recule. Mes pensées se résument qu'à "Tuer, il va regretter, il est mauvais, tuer, il va regretter, il est mauvais...". Je me mis à courir vers lui (il est grand, il fait des pas de géant) il se retourna et courut aussi. "Tuer, tuer, tuer, TUER !" Je cours de plus en plus vite, et lui de moins en moins. Je finis par l'atteindre et le coucha au sol. Je ne vois plus que lui et ses idées mal placées. "IL VA REGRETTER SES PUTAINS DE GESTES OBSCÈNES !" Je le faisais peur, terriblement. Il s'est pissé dessus. C'est pas suffisant.

Je fixa ma main. Elle a du sang dessus. Qu'est-ce que..?

Je baissa mon regard et vis que j'avais déjà fait des dégâts au niveau de son cou et de sa joue. Il respirait mal. Merde, j'avais commencé sans même le savoir. Merde, merde, merde. Je commença à reprendre mes envies psychopathes. Je plaça ma main en forme de dôme sur lui (les doigts vers le bas), puis appuya. Mes ongles s'introduisirent dans sa peau. J'atteints le sang. Il cri de douleur. Je sens quelque chose de chaud et visqueux. Je... je crois que je suis aux organes. Je pleurais. De plaisir. J'étais heureuse et comblée. Ces envies... enfin réalisées. Je souris. Pour la première fois depuis l'assassinat de mon père, qui s'est déroulé devant mes yeux. Je me sentais libre, relâchée et tellement bien. Je le dépouille. J'oublie tout, la totalité de mes problèmes et même les regards qui sont posés sur moi, terrifiés. Je sors tous ces organes qui sont sous ma main. Foie, intestin grêle, je remonte. Diaphragme, bout de poumon par bout de poumon, je vide son corps. Pourquoi ? je ne le sais pas. Ma conscience l'ordonne et mon corps réagit.

Je me relève, regarde ce que je viens de faire. Une vraie scène de meurtre. Ah mais c'est ce que je viens de faire à l'instant. Un meurtre. Plus je regarde mon chef d'œuvre plus je l'apprécie. Le sourire aux lèvres, je me dirige vers les autres, normalement, avec mes mains ensanglantées. Ils ont peur, mais je suis heureuse. Après tout, mon bonheur est celui des autres, non ?

-Fin-




~Il n'y aura pas de second chapitre ou n'importe quoi. C'est la fin. Point. 

~J'espère que vous avez apprécié ce petit texte fait en 30 minutes environ, et bye !





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