Une larme qui coule
J'ai dans la gorge une boule
Comme une pierre qui roule
Je suis dans la chair
Des collines aux yeux perdus
Blâmant l'impureté des émotions
Passant du noir au blanc
Passant du mal au bien
Je creuse ce tunnel de mots sales
Submergée par l'aube naïve du ciel
Je suis cet esprit déchu
Voyageant désespérément
À travers le rocher sanglant
Coincé ici et là sur mon chemin
Sur le chemin d'une vie abstraite
J'imagine
Un paysage sans limite
Plein de beautés et merveilles
De belles ordures partout
Toutes puantes l'une comme l'autre
Une musique réaliste
Melodie actuelle triste et sinistre
De vieilleries partout
Comme ce soleil qui nous éclaire
Des paroles stigmatisées
Ainsi une terre remplie de cicatrices
Effacé et déchirer
J'imagine le temps de mon passée ...
J'aurais préféré naître
Dans une mers d'indifférence
Que dans un océan
Où tout le monde se rejoint
Au même rivage
