Chapitre 7 - Cauchemar

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Après avoir sécher mes larmes, Stefan me raccompagne chez moi. Il dépose un baiser sur mon front et s'en va. Je rentre à l'intérieur. Ma tante me voit et me prend dans ses bras.

- Pourquoi as-tu pleuré ? me questionna-t-elle tout bas.

- J'ai craqué, répondis-je.

Je me dégage de cette étreinte et monte dans ma chambre. Je me démaquille, me lave et enfile un teeshirt XXL noir et un boxer noir avant de glisser sous mes couettes. Je ferme les yeux et m'endors.

Je porte un lourd médaillon. Un médaillon chaud et visqueux. Il me brûle de plus en plus. " Méfie-toi " chante-t-il de sa voix rauque et perçante. Et je le sens. Ce faible battement. Je prends le médaillon entre mes doigts qui se couvrent de sang. Un cœur humain est accroché à une chaîne en argent qui est attachée à mon cou. Et ce cœur bat encore.

J'ouvre les yeux en sursaut, je m'assois brutalement dans mon lit, haletante. Ce n'était qu'un cauchemar. Mon premier " rêve " depuis l'accident. Mon cœur palpite. J'ai des sueurs froides. Qu'est-ce que cela veut dire ? À qui était ce cœur ? Pourquoi était-il là ? Je n'en sais rien. Je me lève et descends dans la cuisine. Je bois un grand verre d'eau glacé puis je remonte me coucher. Il est deux heures du matin. Je soupire. Je compte les moutons. A mille deux moutons, j'arrête de compter. Il est trois heures moins le quart. Je grogne. Je ferme les yeux à nouveau. La fatigue n'a pas raison de moi, le sommeil m'évite ! A quatre heures je suis encore réveillée. J'entends un battement. J'allume ma lampe de chevet. Le battement vient de ma table de nuit. J'en ouvre le tiroir. Je me retiens d'hurler. Il est là...le médaillon de mon cauchemar...

Je referme le tiroir et mets la musique, Faceless de Red. Je finis par m'endormir.

Une main douce se pose sur mon épaule et me secoue. J'ouvre les yeux. Ma tante me sourit.

- Tu as mal dormi ?

J'hoche la tête.

- Tu as des cernes, m'informe-t-elle. Je descends préparer ton petit déjeuner.

Elle sort de la chambre. Je me tourne vers ma table et ouvre le tiroir d'un geste tremblant. Le médaillon n'est plus là...mais il y a du sang. Et j'ai vu du sang sur la main de ma tante...


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