Chapitre 2

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Le lendemain en me réveillant je me trouvais dans un tout autre endroit, cette fameuse salle blanche avec seulement quelques meubles et cette robe blanche. Un mot se trouvait sur la table, il y était inscrit « nous vous prions de bien vouloir mettre cette robe et de nous rejoindre dans la salle au fond du couloir. Je fit ce qui m'étais demandé et je me rendis dans cette fameuse salle ou m'attendais 3 personnes. 

-Veuillez-vous assoir jeune fille.
Je n'avais pas l'habitude que l'on m'appelle jeune fille et cela était plutôt normal. L'un des hommes me présenta une chaise et je mis assis.
-Bien... Nous allons commencer....
Je ne comprenais pas ce que je faisais ici... Alors il suffisait que je leur demande.

-Que fais-je ici ?
L'un des hommes s'approcha de moi.
-Vous êtes ici pour répondre à nos questions.
-Vos questions ?
Cela m'étonnait. Je ne comprenais pas pourquoi ses gens voulaient me poser des questions.
-Oui. Des questions sur ce qu'il c'est passer chez vous la nuit dernière.
-Comment ça ? Pourquoi voulez-vous savoir ça ?
-Nous enquêtons pour savoir si cela est un meurtre ou un simple accident.
-pourquoi ceci aurait été un meurtre ?
-Jalousie ? Simple envie de tuer ? Vengeance ? Nous n'en savons rien. C'est justement pour ça qu'on aimerait vous interroger.
-Mais... Je ne vous serais pas d'une très grande utilité.
-C'est ce que vous pensez. Mais toutes informations nous seront utiles.
Je les regardais tous un a un en espérant qu'on en termine vite.
-Bien... Alors dites-nous jeune fille, ou devrait-je dire princesse. Vos parents étaient tous les deux aimer du peuple n'est-ce pas ?
-Oui... Je suppose...
-Vous supposez ? Vous en êtes pas sure ?
-Non... Que voulez-vous apprendre d'une gamine de 4 ans qui vient de perdre sa famille... ?
A ses mots je me mis à trembler. Les trois hommes me regardaient avec un air qui ne me rassurait pas vraiment.
-Hum... Effectivement comme sa tu nous sers à rien. Cependant toi tu es énormément mature pour ton âge.
-Je ne suis qu'une enfant « normale » de 4 ans je n'ai rien d'exceptionnel mis à part mon titre de princesse.
-Au contraire. Tu n'as rien de normal. Les enfants de ton âge préfèrent s'amuser au chat et à la souris, faire des bêtises a tous champs. Tout ton contraire.
-Je comprends... Dans ce cas-là je-
Ma parole fut coupée par une jeune femme vêtue d'une veste de laboratoire, d'un haut noir aussi qu'une jupe courte. Elle avait la peau pale et laiteuse, de longs cheveux violets ainsi que des yeux d'un vert sombre.
-Que faites-vous ici avec la princesse ?!
Un air énerver se lisait sur son visage. Elle avait un dossier dans les mains ainsi que du poivre, enfin je crois.
-Ne voyez-vous pas que c'est risquer de rester seul avec elle sans protection ?
Je ne comprenais vraiment pas ce qu'il se passait, mais la seule que je savais c'est que, à cet instant précis, je voulais m'enfuir. Partir loin de ses personnes qui allaient être victime de mes armes.
-Retournez donc dans votre laboratoire faire vos expériences et laissez-nous avec la princesse.
Je regardais la jeune femme qui semblait paniquée. Je voulais tant savoir ce qu'il se passait en cet instant même.
-Vous ne comprenez donc pas ?! Cette jeune fille souffre de trouble de personnalité !
Je ne comprenais pas ce que signifiait « avoir un trouble de personnalité ». Alors je gardais mon regard fixé sur la jeune femme sans vraiment faire attention au reste des personnes présentes dans la salle.
-Mademoiselle Todo, veuillez-vous calmer s'il vous plait. Nous contrôlons parfaitement la situation.
A ses mots j'éternuai, puis, plus rien. Je perdis connaissance. Du moins c'est ce que je croyais en me réveillant, dans cette salle, les bras attachés et ma robe tachée de sang. Suite à mon réveil la jeune femme qui était la lorsque j'ai « perdue connaissance » m'expliqua que suite à mon éternuement mon « second moi » fit surface. D'après ce que j'entendis, je n'étais plus du tout la même. Une langue de 5 cm environ sortais apparemment de ma bouche, mes yeux avais viré du bleu clair au rouge sang et mon expression avais changée aussi. J'avais aussi des ciseaux extrêmement pointus qui m'ont servi à ôter la vie des hommes présents dans la salle. Je n'avais absolument aucun souvenir de tout cela, cependant, je fus quand même terrifier a l'idée d'avoir fait sa de nouveau. Quant au fait que je ne me souvenais de rien, c'était parce que je ne partage pas ma mémoire avec mon « alter égo ». A vrai dire, il m'a fallu un petit moment avant de comprendre. Mais bon, maintenant vous savez a peut prêt comment je suis arrivée ici. Même si je dois avouer, ce n'était pas très clair. A partir de maintenant, et si le cœur vous en dit, vous suivrez mes aventures avec moi.


Pure folie ou réalité difformeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant