Chapitre six

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J'entendais des voix pures, celles de femmes qui prononçaient des mots dans une langue qui m'étais inconnue; j'écoutais un son particulier, un souffle, un battement de coeur; j'apercevais un rayon de lumière lorsque mon corps s'élevait un peu plus à chaque seconde et je sentais une once de chaleur sur ma peau frêle.

J'étais réveillée, enfin depuis tout ce temps. Je ne savais pas combien de temps j'avais dormi, mais bien assez pour sauter quelques repas. D'ailleurs, en parlant de cela, mon ventre criait famine depuis que mon conscient était revenu à la réalité.
J'avais l'impression que quelqu'un me broyait la tête à coups de marteau tellement que mon mal de tête était intense. Bizzarement, je ne me souvenais de rien alors que mes jours étaient devenus rytmés et, même si les souvenirs essayaient de remonter à mon cerveau, il semblait qu'une porte, une barrière, un grillage; qu'importe, un obstacle, les arrêtaient.

Ma tête résonna, une voix fine de jeune homme venait de chuchoter le prénom de mon ami dans mon corps. Loïc était à côté de moi, assis sur une chaise et assoupit. Une mèche de des cheveux châtains lui recouvrait une partie de ses yeux, sa jolie peau claire brillait. Elle ne laissait pas une seule imperfection se chausser sur son visage enfantin.
Ses fidèles habits noirs ne le quittaient jamais, je ne connaissais pas de Loïc habillé en couleurs et cela faisait son charme. Il était mignon, mignon comme un enfant au cœur d'un homme.

Ses yeux s'ouvrirent dans un petit gémissement. Il s'étira et finit par remarquer que moi aussi, j'étais réveiller.

- Bonjour Mona, tu vas mieux ?

- Je vais plutôt bien mais je ne sais pas si je vais mieux.

- Pourquoi ? Demanda-t'il.

- A vrai dire, je ne me souviens plus de rien. Commençais-je. J'ai comme l'impression que ma mémoire à été effacée le temps que je dormais. Que s'est-il passé Loïc ?

- On se promenait au parc tout les deux quand tu as commencé à avoir des vertiges. Tu étais brûlante, tu transpirais beaucoup et tu as finis par t'évanouir. Je t'ai amenée chez toi directement et ta mère a appelé les urgences qui sont venus. Ils ont juste dit qu'il fallait que tu te reposes jusqu'à ce que tu te réveilles.

Je remuais mes épaules pour les faire craquer. Je ne comprenais pas, j'avais la chance de ne pas avoir de soucis de santé, c'était maintenant que ça allait commencer ?

- J'ai dormis pendant combien de temps ?

- Trois jour. Dit-il avec malice.

Une quinte de toux prit place dans la chambre. Trois jours ? C'était irréel, mais pourtant, je ne pouvais que le croire.

- Ta famille se faisait beaucoup de soucis et moi aussi. Elle m'a même hébergée jusqu'à ce que tu te réveilles.

- Loïc, il ne fallait vraiment pas que tu te fasses du mal pour moi, j'allais m'en tirer et puis, c'est le cas de toute façon ? Le rassurais-je.

Il croisa les bras et prit son air sérieux que j'aimais beaucoup.

- On ne le savait pas jusqu'à maintenant, Mona.

Je me mordais la lèvre inférieure. Je sentais quelque chose qui ne tournait pas en rond et ma migraine devenait de plus en plus forte. Cela devait sûrement être à cause de mon réveil sans doute un peu violent.

- Je reviens, je vais prévenir ta maman. Ton beau-père est partit au travail et ton frère à l'école. Dit-il avant d'ouvrir la porte.

Tandis que Loïc se trouvait en bas et qu'il annonçait la nouvelle à ma mère, je constatais que mes habits étaient poussiéreux et sales. Disait-il la vérité sur ma chute ?
Ma mère ne mit pas longtemps à me rejoindre et me prit dans ses bras alors que Loïc était adossé au mur.

- Oh ma chérie, ça va ? Tu m'as fais tellement peur...

- Je vais bien maman, je suis juste un peu fatiguée. Repondis-je du tac au tac.

Elle relâcha son entrainte et adressa son plus beau sourire à Loïc qu'il lui rendit tout de suite.

- C'est peut-être la énième fois que je te le dis Loïc mais merci beaucoup pour tout ce que tu as fais envers Mona. Sans toi, peut-être qu'il le serait arrivé quelque chose de plus grave, tu es quelqu'un de rare pour ton âge. Elle finit par me regarder. Tu sais Mona, pendant ton sommeil, Loïc à passé ses nuits à veiller à tes côtés pour attendre que tu te réveilles. Il ne venait nous voir que quand je lui demandais ou quand nous devions manger. Mais bon, je l'ai quand même obligé à aller au lycée parce-qu'il aurait très bien put sécher les cours pour rester avec toi ! Finit-elle par dire en esquissant un petit rire.

Elle me fit sourire ce qui apaisa mon mal de tête le temps d'une seconde.

- C'est normal, il n'y a pas de problèmes, madame. Lui dit Loïc.

Avant que ma mère lui envoya un ultime sourire, elle se releva de mon lit.

- Tu as besoin de quelque chose, Mona ? Me demanda-t'elle.

- J'aimerais vraiment un truc contre la migraine et a manger s'il te plaît. Rigolais-je.

Elle partit chercher un médicament et m'a dit que nous allions manger dans les minutes qui allaient suivre.
Après que ma mère ait claqué la porte, Loïc reprit sa place sur la chaise.
Il passa sa main dans ses cheveux en rougissant.

- Tu ne serais pas un peu gêné par le commentaire que m'a mère vient de te donner ?

Il redressa sa tête et plongea son regard dans le miens.

- Dison que ça m'arrive pas souvent d'être remercié à ce point à vrai dire...

Je finis par rigoler doucement pour détendre l'atmosphère, il ne mit pas longtemps à me suivre. Le quart d'heure qui a suivit, nous avions échangés des informations sur le lycée. Apparemment, beaucoup de personnes soupconnaient que Loïc et moi étions en couple, ce qui m'a fait beaucoup rire d'ailleurs.
La nuit tombait petit à petit et j'étais arrivée à persuader mon ami a rentrer chez lui. Cependant il me tenit en garde et je l'accompagnais jusqu'à la sortie avec une couverture sur mes épaules. Arrivés dehors, il me caressa le bras en voyant que j'avais froid.

- Aller retourne dans ton lit, tu es gelée. Dit-il en souriant.

- Rentre bien et... merci beaucoup Loïc.

Il voulut me faire la bise mais je l'embrassais sur la joue. Il me rendit l'attention et partit en direction de chez lui.
Je refermais la porte tandis qu'une odeur de légume s'échappait de la cuisine.

- Il est gentil. Dis-je.

- Adorable ! Me cria ma mère depuis la cuisine.

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HELLO ! BONNE ANNÉE 2016 !
Vous aimez ce chapitre, si oui, dites-le moi :3 (si non aussi hun xD)
Je suis assez fière de moi sachant que mes chapitres deviennent de plus en plus longs. J'en suis actuellement à 1200 mots environs.
J'espère que vous passez de bonnes fêtes, à l'année prochaine ! #blaguedebeaufs x')
Si jamais vous voulez venir discuter par la même occasion, venez en pv !

Bisous les amis. ♡

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