Le bruit de la matraque contre les barreaux... Ce bruit que j'haïssait plus que tout au monde, celui que j'avais le supplice d'entendre tous les matins, me rappelait mon horrible condition. J'étais emprisonné ici, suite au meurtre de toute ma famille. Tout était à cause de mon grand-frère, de ce monstre, qui avait assassiné tous les Uchiwa sans le moindre scrupule. Plus que tout au monde, je le détestais...! ... J'ouvris les yeux doucement, loin d'être aveuglé par les pauvres rayons de soleil qui passaient au travers du trou que l'on qualifiait de"fenêtre". Evidemment, des barrettes de fer nous empêchait de pouvoir aller rejoindre l'extérieur. Depuis le massacre de ma famille, on m'avait séquestré ici, dans cette sombre prison. Cela faisait... 5 ou 6 ans ? Je ne savais plus, et c'était parfaitement inutile que je compte; cet endroit était l'enfer, et j'y étais cloîtré depuis une éternité. Mais néanmoins, j'avais eu de la chance d'avoir un camarade de cellule. Sinon, je crois bien que j'aurais perdu la raison et que je serais devenu aussi fou que mes camarades qui hurlent tout seul la nuit.
C'était Suigetsu, mon "colocataire" de cellule, si je puis dire. Il est là depuis aussi longtemps que moi, et avec le temps, nous étions devenu de bons amis, bien que nos caractères soient aussi opposés que le + et le -. Il est chaleureux et toujours souriant, fait souvent des blagues qui ne font rire que lui, et pourtant, nous nous apprécions. Notre passe-temps favori était de nous entraîner dur, chaque jour, et je triomphais toujours lors de nos combats quotidiens. Il fallait que nous savions nous battre. Cet idiot a le sommeil lourd, si bien qu'il ne s'est pas réveillé malgré le vacarme causé par notre gardien. Je m'extirpais de mon lit (si l'ont pouvait appeler un vieux matelas puant et dur ainsi), pour secouer mon ami qui était toujours dans les bras de Morphée.
"Debout, sale imbécile... Fis-je sans méchanceté mais avec ma froideur habituelle.
-Hmmm laisse-moi..." râla t-il avant de se retourner dans son lit.
Je ne dis rien de plus, je me dirigea simplement vers mon plateau de nourriture qui m'attendait. Il ne comportait qu'un simple verre, un petit morceau de pain et un yaourt dont la nature du parfum m'échappait toujours malgré mes nombreuses années d'emprisonnement. Même contenu sur celui de Suigetsu que je ne prit pas la peine d'amener. Je me rassit sur mon lit et avalait mon petit déjeuner. Suigetsu ne tarda pas à m'imiter, se déplaçant à la force de son estomac qui criait famine.
"Alors, quel est le plan ? Demandait-il avec intérêt, ses yeux mauves rivés sur moi. Je restais stoïque, comme à mon habitude.
- J'y ai réfléchis toute la nuit. Débutais-je, en introduction à mon explication. Juugo est le seul qui pourra nous aider, c'est indéniable.
- Juugo, le nouveau gardien ?! Suigetsu semblait surpris de ma décision, ses yeux s'ouvrirent d'avantage à l'annonce de cette stratégie.
- Oui. Suigetsu, c'est la seule solution. Ce gars ne nous perdra pas. Il nous aidera, je le sais, il a bon cœur et il a pitié de nous. De plus, il m'apprécie tout particulièrement, si tu vois ce que je veux dire. Ce sera le moyen que j'utiliserai pour payer ma dette envers lui.
Mon ami s'arrêta de manger quelques secondespour réfléchir sur ma proposition.
-Et s'il nous dénonce et qu'il cafte aux gardiens supérieurs qu'on compte se barrer ??
- Il faut gagner sa confiance en premier, lui assurer qu'il ne risque rien et mettre en avant notre proposition. Ensuite, on va pouvoir obtenir de lui tout ce qu'on désire. C'est aussi simple que ça.
- Et comment tu compte t'y prendre ?! Il nous ouvre la cellule et on se barre pour ensuite se faire buter quelques mètres plus loin ?!
Je soupirais. Cet imbécile était décidément beaucoup trop long à la détente. Je m'approchais de lui, de son oreille, pour lui murmurer les détails de mon plan, à l'abri des oreilles indiscrète.
VOUS LISEZ
Road to Life
FanfictionSasuke Uchiwa, fils du Roi de Konoha. Issus d'une famille riche, il vivait une vie paisible, entouré de ses domestiques et d'un grand-frère toujours présent pour lui. Contrairement à ses parents qui se souciaient peu du sort du petit dernier de la f...