INCONSCIENTE

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Bonjour à tous mes lecteurs ( je suis d'accord c'était nul :) ) je la refait : Salut, voici le premier chapitre de mon histoire ! J'ai passer assez de temps à le rédiger afin de vous satisfaire. Donc, pour m'améliorer sur les prochains ( si cela vous a plu ) donner moi votre avis et n'hésitez pas à laisser un commentaire ;-)
Merci

Seule. Elle avance; elle marche; elle remonte peu à peu chaque rues qu'elle connaissait auparavant.

C'est un silence de mort qui règne en ces lieux, ici-bas.

Où suis-je ?

Il n'y a plus eu personne depuis belle lurette. Ou même le moindre signe de vie.

Combien de temps s'est-il écoulé depuis aujourd'hui ?

La Terre des Hommes est en lambeau, elle est déchirée de toute part et la désolation peuple ce monde sans vie.

C'était chez elle mais désormais ça ne l'est plus.

Mais que c'est-il passé ?

Elle ne reconnait pas tout : les ruines déforment le paysage.

Le vent est glacial et lui entaille chaque centimètres carré de peau, pire que des lames de couteaux.

Ses doigts sont rouges et gonflés par le froid.

J'ai froid ...

N'ayant pas pu trouver le sommeil cette nuit là elle décide d'explorer les alentours...

Elle se revoit sourire légèrement après avoir aperçu de la bave aux coins des lèvres de son ami, encore endormi auprès du feu.

Quel idiot celui-là .

La porte grince, et elle descend alors à pas de loup les trois petites marches afin de se faire la plus discrète possible.

Mais arrivée dans la rue, sa confrontation face au désastre est terrible.

Il n'y a donc plus rien ?

Le retour à la réalité est brutal : un cadavre est étalé par terre juste en face d'elle.

Elle se retient de pousser un cri de terreur en se plaquant les mains sur la bouche.

L'odeur est putride et infâme.

Finalement ma deuxième main va me servir à me boucher le nez ...

Ce qu'elle fait.

Ce doit être un homme d'une vingtaine d'années tout au plus.

Son visage est figé par la peur : un meurtre très certainement.

Mais par qui ?

Ses yeux vitreux semble perdu au loin. Comme s'ils attendaient de l'aide .

Son corps est allongé sur le dos. Inerte.

Elle continue tout de même a avancer malgré la peur et la pitié qu'elle éprouve envers cet homme qui eût une vie autrefois.

Comme moi...

Un brouillard angoissant flotte dans l'air tel un voile sombre et ténébreux et les nuages gris qui couvrent le ciel, pleurent des gouttelettes de pluie qui viennent emmêler ses cheveux et mouiller son visage, donnant un air encore plus désertique au paysage sinistre.

C'est morne, si triste, si vide de sens ... Comme une bouteille de champagne qu'on aurait vidée au lendemain d'un fête.

Elle s'arrête et observe un instant.