INCONSCIENTE

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Hey, salut. Je reviens avec un troisième chapitre. J'avais décidé d'abandonner l'histoire, pensant qu'elle ne plairait pas et sachant que je n'arriverais pas a tenir un rythme de publication. Mais je reviens aujourd'hui avec ce chapitre et la suite de mon histoire qui j'espère prosperera ( conseil-> relisez le deuxième chapitre pour comprendre 😅)

Le cloché de l'église sonne trois heures du matin.

Elle est au pied du monument. Étonnée, déstabilisée, le regard dans le vide.

C'est une nuit glacial et brumeuse..

Que de monstrueuses choses que tu as créer là seigneur..

Un touche d'ironie arrogante comme à son habitude.

Mais observant l'immensité de ce qui s'étale sous ses yeux, elle ne peux s'empêcher de ravaler sa salive et de sentir croître en elle la peur..

Un frisson lui parcoure soudain la nuque : elle lève la tête.

Parmi les ruines qui dominent le paysage, le bâtiment religieux est intacte. Les pierres de la façade sont d'une blancheur spectrale.

Tout est sombre, on ne voit rien excepté l'église gigantesque et quelques alentours.

Il commence enfin à pleuvoir super..

Plantée sur ses pieds, elle se convainc de ne pas bouger d'un seul geste.

Un pas en avant et tu tombes.

Le silence lui crève les tympans.

Même la pluie ne fait aucun bruit et l'endroit est désertique.

Elle tourne la tête à droite, puis à gauche.

S'apercevant que les arbres qui rendaient auparavant la ville lumineuse et vivante, sont morts; leurs branches pendantes au dessus du vide.

Des châtaigners qui formaient une grande allée auparavant.

Les gouttes continuent inlassablement de tomber avec une légèreté inhabituelle et toujours aucun son.

Je suis sourde.

La nuit est sinistre et la pleine lune, cachée derrière la brume épaisse et surnaturelle, semble lancer un atroce sourir moqueur faisant ressortir ses dents si noires et ses lèvres gercées par le froid des nuits passées si longtemps à rester dans le ciel, regardant la souffrance de haut.

Un regard en bas et c'est la panique.

Le sol s'effrite par endroit et s'écroule loin dans les abysses profondes de la terre.

Le vertige sûrement ?

Son visage est impassible, elle ne ressent rien. Simplement une avidité cruelle dans le regard traduisant un ardant désir.

Je veux rentrer et voir..

C'est subite et inexpliquable.

Elle reste immobile a contempler ce spectacle incroyablement hideux et sombre..

Cependant, ne voyant qu'aucun signe de vie ne paraissait nul part, elle se met à reflexionner seule.

J'reconnais c't endroit, y m' semble si étrangement familier et pourtant j'sais pas du tout c' que j'fout là.

Trouver une solution.

Respire. Calme.

Soudain, sans s'en rendre consciemment compte, elle commence à paniquer.

Son coeur, sa repiration, ses mouvements..

La même rengaine se répète et tout s'accélère.

Elle regarde de tout les côtés comme pour chercher de l'aide.

Seule..

Son corps tremble.
De plus en plus violement. Jusqu'à en être parcouru de spames intenses.

Elle s'effondre.

Elle crache et suffoque des mots inintelligibles.

J'ai mal..

Elle souffre atrocement des brûlures invisibles qui lui dévoilent la peau de ses bras blanc à nu.

Un poing invisible vient lui couper le souffle.

Putain..

Estomaquée, elle ne pense à rien et se laisse torturer.

Même en me découpant un bras j'aurais moins mal..

Un cri de douleur..
Un hurlement déchirant.

Je vais crever maintenant..

Elle ne contrôle plus ses mains qui sur le sol, dansent dans la poussière et dans la terre.

Puis d'une voix, à vous hérisser l'échine, se fait retentir dans son coeur :

Tu n'as donc pas idée de ce qu'est la douleur ? Je t'avait pourtant appris à  la dompter..

Un rire monstrueux résonne .

C'est une silouette encapuchonée qui vient alors près d'elle, la regardant de haut.
On aurait dit une grand-mère mais son eprit est complètement déglingué par la souffrance.

Tante Martine ?!

C'est idiot, incohérent et fou même.
Tout devient flou, elle pousse des cris de gémissement et de douleur, l'air est irrespirable, la nuit se referme sur elle et il n'y a plus rien autour. Ses yeux se ferme.

Elle se voit s'eteindre, sous le regard impénétrable et sans jugement de la mort.

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