Chapitre 2

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Words : 1416

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  Fin tragique ou mélodieuse ? Mystère. Il leva les bras au ciel pour s'étirer. La nuit avait été très longue. Son interlude du soir avec le blond l'avait quelque peu déboussolé. Il ne pensait pas que celui-ci réagirait comme cela en sachant les regards houleux qu'il lui lançait sans cesse. Il se faisait peut-être des idées après tout. Son rejet avait été comme un signe de défaite pour le vert. Il ne gagnerait pas si facilement avec le blond. Il faudrait qu'il retrouve sa confiance avant de retenter une nouvelle fois de l'embrasser ou de faire autre chose. Il soupira. En ce moment, les deux protagonistes n'arrêtaient pas. A croire que souffler les aidait d'une quelconque façon. Ce souffle qu'il poussait quasiment en même temps, au même moment, comme s'il était réglé de la même façon.

Le bateau. Son équipage. On aurait pu même croire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant, un problème persistait. Ussopp et Chopper avait aussi quelques petits problèmes. Nous pourrions presque dire qu'il s'agit ici de problèmes de couples, mais non. La vérité n'est pas là. Il se comportait peut-être comme tel, mais un tel lien n'existerait jamais entre ces deux la. Mais pourquoi parlons-nous d'eux ? Simplement parce que le Snipper avait vu la scène de la veille. La scène entre les deux hommes dans la cuisine. Il n'avait pas cherché à comprendre plus, et dès qu'il avait vu Zoro embrassé Sanji, il était parti, tout rouge, et encore plus surprit, pour aller raconter ça à Chopper. Si bien, qu'à présent, le Renne lui explique que c'est là vie, mais le tireur ne veut rien entendre. La dispute commença alors comme ça. Attirer par le bruit, Luffy débarque dans l'infirmerie et voit ces deux nakama's s'engueuler. Il prend son air sérieux et pose ses poings sur ses hanches.

_ Que ce passe-t-il ici !? J'aimerais pouvoir manger ma viande tranquille !

Tout ce stop. Les deux concerné regardent leur capitaine et s'excuse, ne voulant pas ébruiter l'histoire entre le vert et le blond. S'enchaine alors, une ribambelle de questions concernant la cause de leur dispute. Chopper et Ussopp sont muet comme des tombes. Pourtant, à force de persuasion de la part de Luffy, ils finissent par déballer l'histoire. S'en suit ensuite une dispute entre les trois ! Nami, attirée, elle aussi, par le bruit arrive. La même mascarade prend alors lieu. Robin, attirée par le bruit subit la même chose que Luffy et Nami. Vint ensuite Franky et Brook. Tout l'équipage y passe, excepter les concernés. Ce fut une soirée bien mouvementée. Une soirée qui ne laissa rien comprendre aux deux concernés, ne sachant absolument rien de l'histoire qui s'était produite quelques heures auparavant. Ils étaient à présent à table.

Le silence était plus que pesant et Sanji, qui avait l'habitude d'échanger avec ses muses se trouva bien surprit quand personne ne répondit à une de ses questions. Il regarda alors Zoro, pensant qu'il était la source du problème, comme pour tout, d'après lui. Pourtant, vu le regard que lançait le bretteur, lui non plus ne devait pas savoir ce qui s'était passé. Un fou rire générale, enfin presque, eu alors lieu quand Sanji osa demander la cause de ce silence. Ce qui se passa ensuite, personne ne comprit. Zoro se leva et frappa du poing sur la table, faisant valser la plupart des assiettes et couvert présent sur la table sans pour autant les cassés.

_ Pourrais-t-on savoir ce qu'il vous prend ? Ou c'est trop vous demander ?

Un nouveau silence. L'agressivité du sabreur venait d'en impressionner plus d'un. Ce qui risquait de ce passé ensuite ce lut dans les yeux de Luffy. Il se leva et fit rassoir le vert par son discourt.

_ Vous auriez pu nous le dire ! En tout cas, vu ce que vous vous dites, je ne pensais pas que vous étiez un couple !

Le sourire stupide de Luffy fit blêmir Sanji. Zoro émit un long « Tsss » et sortit comme le blond la veille : en claquant la porte. Il s'appuya à la rambarde du pont et regarda la mer. Qui avait bien pu croire cela ? Evidement, le vert rêvait de ça depuis tellement longtemps. Mais malheureusement, cela n'avait jamais prit forme, ni même d'allure. Un soupire, puis un bruit. La porte qui s'ouvre. Sanji qui sort et qui s'approche de lui. Lui qui s'attend à être incendié, insulté et détesté. Pourtant, ce qui se produisit le laissa sur le cul, et les yeux bien ouvert. Le blond venait de l'embrasser. Et pas un petit baiser. Non, un vrai baiser. Un baiser qu'il ne réservait qu'à lui. Un baiser qu'il n'avait jamais tenté. Une langue, un balai. Il se sentait bien. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir. Tout ce stoppa lentement. Le blond qui regarde le vert et qui le prend dans ses bras. De simples mots soufflés et qui font pourtant si mal.

_ Tais-toi. Ne crois pas que je t'aime.

Le cœur brisé, Zoro s'effondra au sol.

***

Qu'avait-il fait ? Sanji n'avait jamais vu son bretteur dans cet état. Comment aurait-il du réagir à la demande étrange de sa Nami-chérie ?

_ Va l'embrasser. Lui avait-elle dit.

Ne pouvant se refuser à sa muse, il avait agit. Mais les mots qu'il avait ajouté par la suite n'auraient jamais, JAMAIS, sortir de sa bouche. En réalité, il ressentait quelque chose pour le marimo. Quelque chose de fort. Qu'il n'avait nullement ressenti pour une femme. Un nouveau sentiment. Il ne voulait pas en parler. Et, il n'en parlerait probablement pas. Le marimo était au sol, devant lui. Il le regardait avec des yeux complètement détruit reflétant la probable constitution de son cœur. Les lambeaux qu'il avait produits ne se raccommoderaient pas aussi vite. La confiance devrait être regagnée et les disputes ne devraient pas cesser. Sanji regarda Zoro avec des yeux de pardon. Rien ne pouvait changer ce qui venait de se passer, pourtant, au fond du cœur blond, une lueur persistait. Une lueur d'amour. Car oui, maintenant, près avoir dit cela si violement au bretteur, il osait enfin se l'avouer. Il aimait Zoro. Il se détesta et partit dans sa chambre. Il la partageait avec les autres hommes, mais cette fois-ci, il ferma la porte à clef et n'en sortit pas avant 2h du matin. Les cris des ses amis, les tambourinements de porte de Luffy n'avait pas suffi à lui faire ouvrir la porte. Il s'était recroquevillé dans un coin et pleurait toutes les larmes de son frêle corps. Il se haïssait...

***

Zoro. Il venait juste de ce lever. Il ne s'était pas remit de l'agression du cuistot. Il titubait. Il avança nonchalamment vers sa chambre. Problème. La porte fermée à clef et la seule fenêtre refusant de s'ouvrir. Il força alors la seule entrée possible et surtout à sa taille. La porte. Elle s'ouvrit dans un grand bruit, défonçant la serrure et une partie de la porte avec. Ce que vit Zoro à l'intérieur de cette pièce fermée lui donna tout de suite envi de repartir d'où il venait. Pourtant, les pleurs de son blondinet lui parvint au moment où il faisait demi-tour. Il entra alors lentement dans la pièce et encercla le cuistot de ses bras puissants. Il n'en voudrait pas à celui-ci s'il le virait. Pourtant, rien ne se produisit, si bien même il sentit deux bras l'encercler et le serrer d'une incroyable force avant de sentir des larmes lui couler sur l'épaule. Il ne voulait plus le lâcher. Le lâcher, cela signifierait pour lui une défaite, et Zoro n'aimait pas perdre. Il attrapa les joues du blond et l'embrassa doucement. Pas vraiment un baiser passionner, non, plus tendre. Ce qui le surprit tout d'abord se fut le non refus de Sanji et ensuite sa participation. Leurs langues entrèrent en contact.

_ Sanji... Je... Je...

Le blond leva les yeux, incrédule, après l'avoir happer entre des lèvres. Il encouragea le vert à continuer sa phrase et l'embrassant doucement.

_ Sanji. Je... Je...

Le bretteur prit une grande inspiration, et son courage par la même occasion.

_ Sanji ! Je t'aime !

Les yeux écarquillés de l'interlocuteur firent comprendre à l'épéiste qu'il ne s'attendait absolument pas à ça. En voyant cela, le vert se demanda même s'il avait bien fait de lui révéler ses sentiments comme ça, après une dispute. Il sourit en pensant alors à une vieille phrase. « L'amour vient avec la méchanceté. »  

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®Vie



"Recevoir le coup final dans le dos est le comble du déshonneur"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant