dimanche 25 octobre 2015, dans un parc à Pékin.
Je ne pensais pas qu'un si beau parc Pékinois avait un tel goût de solitude. En face de moi, un lac dans lequel nagent des canards. A ma gauche, une colline où se situe un temple tibétain. Tout autour, les allers et venus d'un monde. C'est tout de même apaisant. Les oiseaux piaillent. Il y a de la musique chinoise qui résonne, et un brouhaha incompréhensible émanant de partout et nulle part.
Et puis le bruit de l'eau, d'une douceur presque triste. Les saules pleureurs semblent pleurer avec moi. Peut-être que le lac est un amas de leurs larmes et de celles de âmes torturées.
Dorénavant, il fait nuit. Le lac est éclairé par une chaude lumière artificielle. les reflets dans l'eau sont indéfinissables, flous et pourtant si nets. Deux, et pourtant il est seul. Seul à posséder ces caractéristiques totalement contradictoires, qui se rejettent et se complètent. Peut être que l'une ne peut vivre sans l'autre.
(j'ai regardé les élèves partir, restant assise à ma place)
Qui m'attendrait et qui atteindrais-je?..