La vie, quoi de plus banal et de plus complexe en même temps. Avec ses joies, ses peines, ses désillusions, ses complications.
Avec ses jours où le soleil coule le long de nos âmes et les réchauffe, et avec les autres où la pluie et la grisaille assombrissent nos pensées.
Alors comme tout être humain, j'ai des jours heureux, et des jours qui le sont moins.Je ne me plains pas, j'accepte comme tout le monde ce qui m'est offert, et je n'en demande pas plus.
Je suis né de bonne famille, ni trop riche ni trop pauvre, et l'argent a toujours eu sa valeur chez moi.
Petit garçon perdu, j'ai toujours été aimé par une mère qui ne travaillait pas, par un père qui travaillait trop, et par une grande soeur très douce bien que très énervante quand il le fallait.Alors je suis au regret de vous annoncer que je n'ai pas particulièrement eu de passé douloureux ou invraisemblable. D'anecdote croustillantes et incongrues à dévoiler.
Mais j'ai toujours été plus ou moins à côté de la plaque.
À l'école, avec les individus en général, je ne me suis jamais très bien adapté. Quand je me suis enfui de la garderie d'enfants où j'étais à 6 reprises, j'ai eu le droit à tout plein de visites chez le psy, le docteur, et plus le temps avançait, plus les simples motifs de "phobie scolaire" se sont transformés en "inadapté au système de la structure scolaire" et en une sorte de gloubiboulga incompréhensible.
J'ai été suivi pendant un an par des psychiatres en tout genre, à l'hôpital psychiatrique j'ai fais tous les tests inimaginables, passant des tâches d'encres bleues foncées à la récitations de souvenirs assez poussiéreux malgré mon jeune âge.
Ainsi, j'ai été détecté surdoué, et après la classe de CM1, je n'ai plus remis les pieds dans une quelconque école pendant 5 ans. J'ai suivi des cours particuliers chez moi, et ainsi j'ai obtenu mon brevet mention très bien en troisième.Je suis revenu dans le système scolaire pour mes années lycées, je me suis fais de bons amis, j'ai eu des copines, puis je suis passé à des études plus conséquentes.
Ca ne serait pas un passage très intéressant que de vous raconter celui de mes études supérieurs, mes diplômes, mon premier emploi, mes premieres prises de risques, mes premieres galères et mes premieres reussites. Ce qu'il faut savoir c'est qu'actuellement, je m'en sors pas trop mal. Je travaille dans les affaires, et en mots courant je suis chef de ma propre entreprise.
Le plus difficile a été le commencement, il est dur de convaincre des gens, de les faire croire en vous, suffisamment pour qu'ils financent une grande partie de votre projet. Il faut être innovant, malin sans trop y paraître, et discret à tout égards. En affaires, tout est dans la discrétion.
Juger les autres, les examiner dans les moindres détails, tout doit se faire dans l'ombre.
Je vis dans un appartement tout en haut d'un grand immeuble prestigieux au centre de Paris ou les immenses baies vitrées s'ouvrent sur les rues en activité de la capitale.
Cette description était sensée, avec toute la vanité qu'elle révèle, vous exposer mon style de vie.
Je suis d'accord, il y a plus modeste comme approche mais à quoi bon jouer les hypocrites quand il vaut mieux être sincere ?
Je ne partage ma vie avec personne, si ce n'est mon chien.
Une adorable petite bête touffue de poils blancs qui frisottent aux pointes. Quand je l'avais eu, j'avais voulu lui donner un nom original, mais devant l'échec d'un nom convaincant et facile quand je voudrais l'appeler, je lui ai donné le nom d'un de mes enquêteurs préféré du monde de la lecture, et c'est aisni que sherlock est né.Je n'ai donc pas de petite amie. Comme je l'ai dit précédemment, j'en ai déjà eu, plusieurs même, que j'ai aimé, même certaines beaucoup, avec qui j'ai partagé de bons et de beaux moments mais les ruptures etaients toutes assez semblables, elles devenaient un peu trop collantes et désiraient toujours plus, ce qui avait le don de m'agacer prodigieusement, et alors les fins de mes "idylles amoureuses" finissaient en naufrage dans l'océan. Mais je m'en portais bien, rien ne m'affectais particulièrement.
Enfin, le résumé de ma vie est assez simple, car il ne renferme rien de vraiment extraordinaire.
Donc le constat final est-il celui-ci ? Est-ce cela le but d'une vie ? La banalité ? À quoi cela rimerait-il ?
Peut être à rien tout compte fait. Peut être bien. Mais alors, ce que vantent les gens sans cesse, la "bataille qui vaut toutes les guerres", l'amour, serait il la vraie solution ?
Je n'ai jamais cru en l'amour, à long terme en tour cas.Rien n'est éternel, ni moins l'éclat d'un regard que la flamme d'un amour jeune.
VOUS LISEZ
Porte Ouverte.
RomanceAiden a décidé de ne jamais se laisser surprendre par la vie. Du travail aux simples liaisons amoureuses, il contrôle tout. Mais un jour, une jeune femme au sac à dos gris et aux vans va venir bouleverser son traintrain quotidien. S'adaptera-t...