MESSAGE DE L'AUTEURTout d'abord, je souhaiterais informer le lecteur que ce récit est inspiré de lieux et de faits réels. Par contre, cette histoire est une œuvre de fiction et ne peut donc être considéré comme une histoire vraie.
Cette histoire, je l'ai écrit en prenant soin des détails, que ce soit de ceux sur les paysages et l'atmosphère qui règne dans un chapitre. C'est en grande partie dans mes temps libre que j'ai su écrire ce que j'appelle maintenant mon bijou.
Si vous souhaitez vous informer sur l'histoire du Japon et la culture de ce pays, vous n'avez qu'à m'écrire en privé et je vous informerai sur ce magnifique pays que j'admire tant. Bonne lecture...Takashi prenait une marche de repos sur le pont de Nihonbashi. Les marchands venus de partout dans la préfecture et même du pays entier vendait leur récolte de fruits, de riz, de thé verts et de légumes. C'était régulier ici : on surnommait ce pont le <<pont du Japon>>, car il desservait les cinq grandes routes nationales du pays. Les paysans les traversaient chaque jour pour se rendre parfois dans la grande ville et acheter le meilleur thé au monde, ainsi que la soie la plus fine, et visiter le palais du shogun lors des festivités. Edo sentait bon la rose et l'air salé qu'humectaient les habitants de la capitale. La ville avait bien changé au fil du temps, elle est aujourd'hui capitale depuis seulement quelques années dues à l'arrivée de la maison Tokugawa qui a instauré le sakoku, un principe politique voulant une fermeture des frontières avec le reste du monde. Résultat : le grand port d'Edo n'abritait plus que des marchands du pays ou simplement les flottes de l'armée du shogunat Tokugawa. Aujourd'hui, le Japon profitait de tout de lui-même, ou presque, puisque les Hollandais emportaient avec eux des ouvrages historiques ou médicaux pour permettre au pays de garder une ligne droite et concurrencer directement les régions occidentales chrétiennes.
Au petit vent du matin et au ciel rose, l'on distinguait les vallées, les montagnes et les arbres qui parcouraient notre regard de chaque côté. Sous une petite hutte beige, un vieil homme vendait de la soie venue de sa plantation dans l'ouest de l'île de Honshu. Au-dessus de lui, un écriteau indiquait son nom et sa marchandise. Venu avec quelques pièces d'argent, tout ce qu'il avait trouvé. Takashi espérait qu'un bienheureux marchand accepterait ce mince rendu. Malheureusement, non.
Oh non, des samouraïs...
Cachant bien sa monnaie, il marcha d'un pas lent pour ne pas se faire remarquer. Issus de la haute noblesse, ces guerriers s'occupaient de régir les lois féodales, surtout devant un grand nombre d'habitants réparties dans le si petit endroit qu'est Nihonbashi. Aux extrémités du pont, deux routes s'offraient aux marchands et paysans pour revenir à la capitale impériale, Kyoto. La route du Tokaïdo surplombait les côtes de l'océan pacifique au sud-ouest et celle de Nakasendo partait vers le nord-ouest pour traverser les hautes montagnes du centre de Honshu. Takashi arrivait d'un petit village à l'ouest d'Edo. Le chemin pour traverser ces étendues d'eaux claires et ces arbres gigantesques en font un lieu très caché de l'urbanisme de la grande ville. Pourtant, grâce à la sagesse que représente la nature environnante, on ne pourrait sûrement jamais se perdre dans ces lieux. Sa mère était une femme sans emploi qui récoltait au mieux qu'elle pouvait pour nourrir ses enfants. Née d'une famille d'agriculteur du sud, elle avait quitté la maison à 16 ans pour travailler dans des théâtres Kabuki à Kyoto. Là-bas, elle avait rencontré un homme mystérieux, mais tellement séduisant... Haruki Maria Akihide et ils construisirent leur demeure dans la forêt, loin des regards environnant. Leur amour était véritable, bercé par la beauté de leurs deux enfants : Takashi et Ryuko, sa sœur cadette âgée de 17 ans aujourd'hui et lui de 24. Lorsque son père fut mourant, le jeune homme craignit que sa mère ne passe pas à travers cette séparation future entre sa bien-aimée et elle. Pourtant assez jeune, il partit rejoindre les anciens beaucoup trop tôt selon le jeune adulte et Ryu, mais surtout pour leur mère.
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Retrouvé avec les cerisiers
Ficción históricaJapon, XVIIe siècle. Durant des années de paix, le pays est de nouveau unifié. Le clan Tokugawa règne en tant que shogunat sur le pays et sera le dernier à gouverner le peuple. La société est organisé de façon stricte et de nombreux samouraïs sans m...