CHAPITRE 1 : " Et si on parle d'amour, qu'es-ce que tu diras ?"
Chanson sur ma drole de vie - VERONIQUE SANSONCe matin là, les paroles d'une chanson de Drake me réveillent accompagnée d'une forte pluie.
Je sors de mon lit en m'étirant pour rejoindre la cuisine. Arrivée dans la pièce, un petit-déjeuner m'attend. C'était ma mère qui me l'a préparé quelques minutes auparavant.
Après avoir engloutis tous les aliments m'étant destinés, je pars dans la salle de bain pour me préparer.
Je prend le jean noir taille haute et le tee-shirt large rouge bordeaux que j'ai soigneusement préparé la veille, puis les enfilent après un bon bain chaud. Ensuite, je me maquille d'une certaine couche de mascara, d'un rouge à lèvre discret et lisse mes long cheveux blonds foncés aux racines châtains.
Je descends ensuite dans le hall d'entrée de mon immense maison pour enfiler mes Nike Air Force One noires et dire au revoir à ma mère avant de partir en direction de l'arrêt de bus.
Arrivée d'avant le portail du lycée, j'aperçois une de mes deux meilleure amie. Je vais à sa rencontre armée de mes écouteurs. Quand je suis à son niveau, j'éteins ma musique, lui fais la bise et engage la conversation : " Salut Grâce, comment ça va ?
- Ça pourrais aller mieux, je me suis pris la tête avec Cameron... Et toi ?, rajoute-t-elle après un long soupire.
- Rien de spécial, comme d'habitude, dis-je d'une façon neutre avant d'ajouter : de toutes façons, Cameron et toi vous allez vous remettre ensemble. "
Grâce était ma meilleure amie, serte, mais je n'ai jamais réussi à comprendre la relation qu'elle entretient avec Cameron. Un coup ils sortent ensembles puis deux jours près il se détestent. Peut être que je ne comprend pas leur relation mais je sais qu'ils s'aiment et c'est le principale.
Cela fais bientôt une demie-heure que Grâce me parle de Cameron. Je ne l'écoute plus depuis un certain moment quand quelque chose, ou plutôt quelqu'un, captive mon intention.
Il était grand et bruns avec les cheveux en bataille. Son polo rouge laissait transparaître ses abdominaux parfaitement sculptés. Quand son regard bleu croisa le mien pendant une demie seconde, sans même qu'il s'aperçoive que j'existais, j'eu l'impression que ça avait durer une éternité.
Quelques secondes ou peut être quelques minutes, après avoir aperçu ses yeux, je ne savais plus, un claquement de doigts vient me tirer de mon fantasme.
" Ohé ! Kendall ? Tu m'écoute ?, s'exclama Grâce avec agacement.
- Heu, oui ! Oui. Bien sûr ! Je t'écoutais, lui dis-je en reprenant mes esprits.
- Attends Kendall, je rêve ou bien, tu était en train de mater le beau mâle qui est assis à côté d'Alec ?, me dévisageait-elle avec un sourire en coin.
- N'importe quoi !, m'exclamais-je en rigolant bêtement pour qu'elle ne se doute de rien.
- Menteuse !, affirma mon amie sûre d'elle.
- Grâce, tu sais très bien que je ne veux plus entendre parler d'amour depuis que... Fin voilà, quoi, lui répondis-je en la regardant droit dans les yeux et en ayant l'air le plus sérieux possible.
- Ouais, ouais... ", dit-elle en me tirant vers le salle de classe de notre prochain cours.
Quand la deuxième sonnerie retentit, Grâce et moi étions déjà installées à nos places habituelles.
Le professeur de mathématiques écrivait une formule au tableau quand quelqu'un ouvrit la porte et s'excusa de son retard. Je ne pris pas la peine de lever la tête et resta plongée dans mon exercice.
Je sentis un souffle chaud s'approcher de mon oreille et quelqu'un me chuchota : " Kendall ? Regarde qui il y a sur l'estrade. C'est le mec sur qui tu bavais tout à l'heure. "
Grâce se décolla de moi et recommença à écrire.
Depuis que j'avais entendu la dernière phrase sortir de la bouche de Grâce, je ne bougeais plus. C'est à peine si j'osais respirer. Je pris mon courage à deux mains et ma tête se leva lentement.
Il se tenait à côté du professeur et s'apprêtait à parler.
" Heu, bah salut à tous. Je m'appelle Jason Miller, ou Jase, pour les intimes. J'ai 18 ans, j'ai redoublé ma seconde, je vient de Seattle et je crois que c'est tout, dit-il en parcourant la classe de son regard foncé.
- Excuse moi Jase, lança Alicia d'un air charmeur, es-tu célibataire ?
- Oui, mais ça peut très vite changer, répondit Jason sur le même ton.
- Vous pourrez parler de tout cela en dehors de la classe je vous pris, mademoiselle Scott ", déclara sévèrement le professeur.
Jason vint s'assoir à la place située juste devant moi mais il ne m'adressait pas la parole. Il discutait avec Alicia.
À la fin du cours, le professeur m'appela.
" Mademoiselle Johnson, je vous prierais de faire visitez le lycée à monsieur Miller.
- Oui, aucuns problèmes ", accepte-je à contre coeur.J'était désormais obligée de le connaître, moi qui voulais m'en éloigner. Je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu avec lui, non plus jamais, je me le suis promis.
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Un Jour Peut Être
RomanceKendall Johnson, jeune lycéenne franco-américaine habitant dans la capitale politique des Etats-Unis, détient la vie dont tout le monde rêve. L'héroïne de notre histoire est populaire, intelligente, aimée de tous, issue de parents riches et a un phy...