Neymus love ~EN PAUSE~

Chapitre 12

Au supermarché, j'étais dans le rayon bébé, quand j'entendis quelqu'un tousser derrière moi. Je me retournai, puis vis Bianca et un homme... Mais... !

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Je regardai l'homme fixement. Il était... Espagnol, ca se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il était très bien habillé : costard, cravate et tout le tralala.

-Alors Venus, tu ne dis pas bonjour ? Demanda Bianca avec un sourire aux lèvres.

-Euh, bonjour... Mais euh vous êtes ?

-Moi ? Tu ne me reconnais pas ? Ajouta l'homme.

-Et pourquoi je devrais vous reconnaitre ? Svp, faites vite, j'ai pas que ca a faire, j'ai une longue liste de courses qui m'attend et...

-Tu devrais me connaitre parce que d'après ce que j'ai entendu tu es ma soit disant fille.

J'entrouvris immédiatement la bouche. Je n'y croyais pas... Mon père ? Mais... Aucun mot ne sortit de ma bouche. Et aucune émotion ne se fit ressentir non plus.

-Alors, tu as perdu ta langue à ce que je vois. Déclara Bianca avec un faux sourire.

L'homme, enfin mon soit disant père, s'avança vers moi. Je reculai, avec une main sur mon ventre.

-Restez où vous êtes, vous n'êtes pas mon père.

-Ah oui ? Et pourquoi je ne serais pas votre père ?

Je me stoppai avant de répondre.

-Je pense que mon père n'aurait jamais eu le courage de se présenter à moi. Après tout ce qu'il m'a fait subir, il ne m'aurait même pas regardé dans les yeux. Il aurait eu tellement honte. Même si c'est le plus grand des monstres qui a marqué mon enfance, je pense qu'il a quand même une petite part d'humanité en lui. Alors non, vous n'êtes pas mon père !

-Et si je voulais rattraper le temps perdu avec ma fille adorée ?

-Mais ! Et moi ? Demanda Bianca en nous rejoignant.

Non, non, non, NON ! Je me croyais dans un rêve.

-Q... Quoi ? Bégayai-je.

-Eh oui sœurette ! S'écria Bianca.

-Oh non. Je n'ai ni père, ni sœur. J'ai juste une mère, une meilleure amie, un petit ami, et un bébé. Alors si vous voudriez bien arrêter votre petit spectacle j'...

-V... Vu... Vunes... Pf, comment tu t'appelles déjà ? Bref, c'est pas important. Alors, écoute-moi bien. Moi, c'est Julio Sanchez. Je ne suis pas n'importe qui dans ce pays. Mais depuis ton arrivé, des centaines de rumeurs circulent à mon sujet. Je ne te précise pas que ce n'est pas très avantageux pour ma carrière. Alors, la seule solution que j'ai trouvé, c'est de me débarrasser de toi. Oui, t'amener dans un petit coin perdu, là-bas, tu pourras raconter à qui tu veux que je suis un monstre. Ah, et... J'ai oublié de preciser. C'est Bianca qui te surveillera jusqu'à ta mort. Donc si tu veux bien me suivre.

Je le fixai avec une telle haine !

-Ma mère m'a toujours dit de ne pas parler aux inconnus. Me défendis-je.

-Je ne suis plus un inconnu maintenant pour toi.

-Si. Je ne sais rien de vous, et vous ne savez rien de moi. Vous n'avez jamais été là pour moi, vous ne m'avez même pas élever, donc je vous défend d...

-Je vois que ta mère t'a bien élever, avec ce gros ballon que tu as devant toi. C'est ce qu'elle t'a appris ? A sortir les soirs et à te faire baiser par un inconnu de passage ? Voila, tu es comme elle. Enceinte à 18ans. Tu auras une vie de misère ! Suis-moi, c'est mieux pour toi.