All I Want for Christmas is Lou l.t

0.4

Mes pieds trainaient dans la neige pendant que j'imaginais mille et une façon de tuer ce connard narcissique.

J'étais toujours au marché de Noël et je comptais bien en profiter avec ou sans Louis. J'aurais voulu avoir un appareil photo pour pouvoir capturer ces instants où l'on pouvait observer les lumières se refléter dans les yeux des gens.

J'avais l'impression d'être l'intrus parmis ces personnes. Mon regard était captiver par tout ce petit monde, allant des vielles personnes de tenant la main amoureusement jusqu'aux petits monstres qui gambadaient à travers les allées.

Je ne savais pas ce que ça faisait de courir jusqu'à épuisement et se sentir heureuse. Je n'en savais rien car je n'avais jamais eu de famille. J'ai toujours été seule avec ma pauvre grand-mère qui s'est occupé de moi jusqu'à la fin de sa vie.

Pendant que je longeais les petits cabanons, mon regard s'arrêta sur une peluche. Mais pas n'importe quelle peluche, pas celle que vous voyiez du traditionnel teddy bears. Non. C'était un éléphant. Les préférés de ma mère. Elle m'en avait offert un pour mon cinquième anniversaire mais ce n'est pas d'un éléphant que je voulais c'était ma mère.

Je l'ai brulé. Voir cette peluche était insupportable, lorsque je la voyais.. Mes pensées étaient envahi par leur visage contorsionné par la douleur lorsque je les imaginais brûler vif dans l'avion entouré de centaines de personnes.

Alors, je pense que brûler cette peluche était comme un moyen pour faire mon deuil.

J'avais brûlé avec eux. J'étais morte. Brûlée vive.

"Quelque chose ne va pas mademoiselle ?" Je posa le regard sur le visage du vendeur inquiet. Je passais ma main sous mes yeux quand je remarquais que ceux-ci étaient brouillé.

"J-je o-oui désolé." Je lui répondais en bégayant malgré qu'il continuais à me regarder de façon inquiète.

Je voulus me retourner pour partir mais mon regard fut bloqué sur ses yeux bleu. Je ravalais mes larmes et lui fit mon plus beau sourire hypocrite tandis que je lui montrais mon majeur.

La meuf toujours collé à son cul émit un signe de protestation quand il la repoussait brutalement. Ses yeux dans les miens, je rompus le contact lorsqu'il commençait à faire son chemin vers moi.

Je tournais des talons mais je ne me mis pas à courir comme j'aurais l'habitude de la faire. Voyons voir ce qu'il va bien me dire.

Les passants me dévisageaient quand je passais près d'eux la tête haute mais je sentais toujours les larmes au coins de mes yeux.

Quand je sentis sa mains accroché la mienne, instantanément mon sang se mît à bouillir et je me retournais, lui assénant une claque qui résonna dans le lieu public.

Le temps s'était arrêté.

Les passants nous regardaient d'un œil ébahis.

Louis me regardait tristement avec compassion, retirant sa main.

"Je suis désolé."

Mes larmes se mirent à couler et je me trouvais pathétique de réagir de cette façon mais les rares souvenir m'envahissaient, me submergeant dans les abîmes.

Mes mains agrippèrent mes cheveux, les tirant faiblement. Je fis un sursaut et recula lorsqu'il voulut poser sa main sur mon épaule.

"Me touche pas. S'il te plaît, juste... Oublie-moi." Je croassais et il secouait énergiquement sa tête.

"Ne me demande pas de faire ça." Il me suppliait.

"Au revoir Lou." Et je pense que j'aurais presque pu entendre mon cœur se briser.

Je venais de gâcher la seule source de bonheur qui m'étais permis depuis près de 5 ans.