Chapitre 1

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Santa Barbara ( Californie ). 14:23, villa des Johnson.

- "Mademoiselle Johnson ? Votre professeur de Latin est arrivé."

Hé merde, j'avais complètement oublié ce fichu cours du jeudi. Pourquoi je fais du latin déjà ? Franchement à qui ça intéresse une langue morte ? 

J'étais tranquillement installée  dans le canapé de la bibliothèque et il a fallut qu'on vienne me rappeler que j'avais cours. J'avais pourtant quitté le lycée parce que ça commençait à me saouler mais mon père n'était pas du même avis que moi et avait décidé de me faire prendre des cours à domicile. 

"- Mademoiselle Johnson ?

- Quoi ? 

- Votre cours, mademoiselle. Votre professeur vous attend.

- J'ai mieux à faire, soufflais-je."

Je ne lui laissa même pas le temps de répondre que je m'en alla aussitôt.

Arrivée dans la salle de séjour, je me mis à marcher plus vite pour mieux échapper à mon prof qui m'attendais avec impatience. Ce con se leva et avant que je ne puisse atteindre l'autre porte, il m'attrapa le bras pour me fusiller du regard. 

"- Mademoiselle Johnson, vous ne comptez tout de même pas séché mon cours encore une fois ?

- Je n'ai pas envie d'assister à ton cours de merde alors lâche moi, lui lançais-je méchamment.

Il me relâcha et croisa ses longs bras poilus contre sa poitrine avant de reprendre parole.

- Mademoiselle, vous savez très bien ce qu'en pense votre père...

Rho la la.. Et c'est repartit pour un tour. Mon prof, ce bon vieux Mr. Zèle, aime me faire la leçon tout comme  mon père. Le pire dans tout ça c'est qu'il me rabâchais toujours les même choses: "Une bonne éducation vous garantit un meilleur avenir" et patati et patata...Ce genre de chose quoi.
Je ne l'aimais pas beaucoup, pourtant, ce n'était pas un mauvais bougre.
Bref, comme à mon habitude, je ne le laissa pas finir et m'en alla en lui lançant un "Fuck" en latin.

-Irrumabo."

Je me dirigea dans ma chambre qui se trouvais à l'étage pour me changer. J'enfila une de mes brassière favorite, un pull gris clair ainsi qu'un legging noir et  une paire de basket blanche qui viennent toute de chez Adidas. Je n'ai pratiquement que des vêtements de sport,j'adore ça.

Je descendis par la suite au sous-sol. À cet endroit se trouve la grande salle d'entraînement de mon père composé d'armes en tout genre, au moins deux cent machines de musculation, plusieurs autres matériels et ainsi  qu'un grand tatami au centre de la pièce pour l'entraînement au self-défense. Je mis ma musique, j'enfila ensuite des gants de boxe puis me plaça devant le mannequin et commença à frapper. 

Vous devez sûrement vous dire que je suis dingue, car à 17 ans, au lieu d'être pénard au lycée je me cache pour faire du sport. En effet, je suis dingue.
J'ai préféré quitter le lycée à mes seize ans pour poursuivre un but que je m'étais  fixé.  Je désirai plus que tout au monde intégrer le gang de mon père, car oui, mon chère père est le chef d'un gang: " les Black Destiny".
C'est absurde vue d'un certain angle mais, le jour où j'ai découvert que mon père était en réalité un chef de gang, ça à été comme un appel à une nouvelle vie.

Mon père m'avais toujours élevé à l'écart du monde. Pour lui, je devais à tout prix rester dans la villa. J'avais même un garde du corps personnel qui, de son allure,  effrayait la plus part de mes potes à l'école. Ce n'était pas plus mal puisque j'étais et je suis toujours insociable.

Ethel.Where stories live. Discover now