Chapitre 3

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« Roxas, je ne sais pour qu'elle raison tu ne veux pas répondre à mes questions mais réponds juste à celle-là. Où allons-nous ?
- On va chez le grand prêtre.

- D'accord pour qu'elle raison ?

- Tu m'as demandé de ne répondre qu'à une seule question. Dit-il en ricanant. »

Cette question ne m'a apporté que d'autres questions. Après quelques mètres nous nous retrouvons devant un magnifique château, il me fait penser au château de Versailles. Que va-t-il se passer ? Vont ils répondre à mes questions ? Je l'espère.

En chemin, nous traversons cette ville, avec ces immenses rues et routes étranges. Elles sont remplies de vie, de marchands, de gens bien habillés qui se baladent. Tous différents. Je suis fascinée, mais ai aussi peur de cet inconnu. J'ai perdu tous mes repaires ici. Mais je dois être naturelle comme me l'a dit Roxas, même s'il y a des personnes avec des oreilles de chat et la queue qui va avec. Ou encore des ailes d'ange ou démon et aussi des cornes, et d'autres choses des plus incroyables et imaginaires. On aurait dit des cosplayeurs. Dans tout ce paquet de personnes plus mystérieuses les uns les autres, il a aussi des "humains" comme Roxas et moi. Même s'il n'est pas humain, notre corps est quand même plus ressemblant que ceux des autres. Je trouve ça magnifique, tous ces styles différents réunis dans un même endroit. Contrairement à chez nous sur terre où tout le monde est neutre, triste, se ressemble et où on rejette la différence. Mais dans tout cela, c'est moi qui me sens la plus étrange par rapport aux autres. Je ne suis pas à l'aise, Roxas le remarque très vite alors pour me détendre il me raconte des blagues, souvent nulles mais j'en rigole quand même.

Nous arrivons devant ce château de plusieurs mètre, blanc nacre, les décorations et les plantes sont en or, ce qui montre la richesse, les fenêtres, il y en avait des milliers, de toutes les couleurs. Roxas salua les gardes et qui nous laissent entrer. Il vient d'une famille royale ? Je me pose aussi beaucoup de questions sur lui, sauf que je n'ose pas les lui poser. Ma timidité me tuera un jour !
Nous sommes dans la cours ou plutôt, le jardin, tellement il y a des plantes des plus merveilleuses. On aperçoit une fontaine orné d'or, avec les reflets du soleil on peut distinguer un arc en ciel avec l'eau qui sort de la fontaine. Mes yeux restent figés sur toutes ces merveilles. Mais pas le temps de rêvasser je dois le suivre.
Nous sommes enfin arrivés devant la porte de ce palais majestueux. La porte était grande et encore en or, pas étonnant. Un soldat nous l'ouvre et Roxas leur dit.

« Vous pouvais la laisser passer c'est une de mes amies. »

Et le soldat ne m'a rien fait et reste dans la même potion avec ce visage neutre.
Rentrée à l'intérieur je ne me rendais pas compte de la merveille qu'était ce château, tout est si propre si blanc, les poutres en or noir. Les escaliers où nous montons sont noirs avec les rampes en or. Les couloirs sont nombreux et sans fin. Nous montons un dernier escalier pour arriver devant cette immense porte noir pur ornée de blanc.
Roxas souffle un grand coût, était-il stressé, pourquoi donc ? Il se décida enfin à l'ouvrir. Nous rentrons, cette pièce est immense, toute blanche, même les meubles, chaque objet est blanc, le seul élément en couleur est cette pierre précieuse qui touche pratiquement le plafond, elle brille de toutes les couleurs, elle est si éblouissante que j'ai bien cru devenir aveugle, je ne peux pas décrire cette couleur, un sorte de violet, rose, bleu, vert, rouge ... Enfin, je ne finirai jamais de la décrire, tellement elle est indescriptible. Mais j'avais l'impression qu'on pouvait s'assoir dessus, c'est donc un trône ? Alors là je peux dire qu'il est plus badass que le trône de fer !
Dans cette pièce se trouve aussi trois autres personnes, Roxas va les rejoindre, moi toujours émerveillée, je reste plantée sur place. Je les vois discuter, il parle de moi sûrement. Je n'ose pas venir les déranger. Et d'un coup un vieil homme cri de colère.

« C'est IMPOSSIBLE !!! Elle doit mourir, c'est dans le protocole ! »

J'étais choquée par ces paroles. Pourquoi veulent-ils que je meurs ? Pourquoi ne veulent-ils pas de moi ? Qu'es ce que j'ai fait pour mériter ça ? Suis-je si différente que ça ? C'est pour ça tout le monde me rejette. Au final, rien n'est différent ici, personne ne veut de moi, je ne mérite que la mort ? C'est donc ça mon destin d'être triste, seule, abandonnée...
Les larmes me montent aux yeux. Roxas se retourne vers moi, mais il n'a pas eu le temps de réagir, que je suis partie de la pièce.

Point de vue extérieur

Le jeune homme voulait rejoindre cette fille, mais c'était peine perdue, le vieil homme le retenait.

« Pourquoi t'inquiète-tu de son sort elle ne mérite que ça !

- Vous ne savez rien ! Elle est différente de ce que vous pensez ! Répondit le jeune homme.

- Mais, c'est un humaine, Roxas comment se fait-il que tu te sois si familiarisé avec une humaine ? Dit alors une femme.

- Depuis quand protège-tu les humains ! Est-ce qu'on doit te redire toute l'histoire et le protocole ? Quémanda le deuxième vieil homme.

- Mais cette histoire date depuis des millénaires ! Et le protocole, vous n'avez que ce mot en bouche ! S'énerve le jeune homme.

- Tu dois nous respecter et respecter tes ancêtres et TON HISTOIRE ! Gronda le deuxième homme d'un certain âge.

- Tu n'as le point le droit de nous contredire ! Rétorqua l'autre vieil homme.

- Roxas, imagine si ton père apprend ça, qu'est-ce qu'il va en penser ? Dit la femme. »

Le jeune homme ne répondit rien, il reste le regard baissé. Il retourne ses talons en arrière, sortant de la pièce, et part à la recherche de la jeune fille en pleurs. Pendant ce temps, les deux vieux hommes parlèrent de la situation.

« Le plus important maintenant, c'est de prévenir la prêtresse, dit l'un.

- Comment va-t-elle réagir ? Questionna l'autre.

- C'est une très bonne question ça, dont je n'ai point la réponse, répond-t-il. »

Ils partirent ensemble dans une direction inconnue. La femme ne sachant pas quoi faire dans ce genre de situation retourna dans sa bibliothèque.

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