Chapitre 1.

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Il est 7h30, on est en plein hiver et il fait encore nuit.
Je m'habille, jogging gilet basket casquette,mes clé, je me prend pas trop la tête à m'habiller, je suis plutôt une flemmarde.

....

Je sens l'air frais sur moi, je voit les lueurs du soleil apparaître, quelque bâtiments autour, personne sur les toits en même temps qui serait réveiller à 8h00. Ça fait tellement de bien de se retrouver seule.

J'ai une magnifique vue du toit.
J'observe le paysage qui s'offre à moi, j'aime vraiment beaucoup observer ce qui se passe autour de moi et ce que j'aime encore plus c'est observer les paysages. Rien de plus magnifique que voir la création d'Allah et de l'admirer.
Enfin bon, je me laisse aller dans mes pensées,

Un père, papa, ce mot me dit rien, tu nous à laisser sans donner d'explication, comment ta pu laisser yemma en galère,
T'es mon géniteur que je le veuille ou non mais t'es pas mon père nan,
Le seule sentiment que je ressens à ton égard c'est de la haine.
On a galèrer a payer le loyer et se nourrir, putain mais comment ta pu nous laisser ? Ya mieux ailleur ? Psk Yemma ne pouvait plus te donner d'autres enfants ? Ou alors psk elle a vieilli ?
Questions auquel j'aurais sûrement jamais les réponses.
Je te promets un jour tu regrettera,
J'en fait ma parole.

J'entend un bruit qui me sort de mes pensées, la porte du toit s'ouvre j'entend mais je ne me retourne pas.

C'est mon frère, il vient à côté de moi. Il sort une cigarette de sa poche et regarde le paysage.

Aucun de nous deux parle, c'est souvent comme ça, la présence de l'autre nous suffit.

Nadir : Faut que je te parle d'un truc.

Il lâche sa cigarette et l'écrase, je le regardais faire,

Je m'attend au pire avec lui...

Moi : je t'écoute

Nadir : Je vais bientôt tomber.
(Se faire arrêter)

C'est comme si on vennait de me planter, j'ai mal, voilà ce que mérite ceux qui vendent. Il aura un casier judiciaire et n'arrivera pas à se ranger psk on peut faire ce qu'on veut être aider par des éducateurs ce que vous voulez, l'employeur voudra jamais d'un gars qui a fait de la prison.
Il va nous faire tomber avec lui surtout Yemma qui est déjà fatiguer, la pauvre j'aimerai prendre tous ces problèmes et les porter seule sur mes épaules.

Je regarde le ciel, le soleil est déjà levée...

Putain, je vais faire comment moi sans lui,
On était pas si proche que ça mais sa présence me rassurait, comme si je savais qu'il me protègerait,
J'ai une larme qui coule le long de ma joue, je tourne mon visage et essuie ma joue. Je me sens mal c'est mon sang, mon coeur, ma chair, ma vie

Nadir : Eh eeh eeh Meryl, je vais pas vous lâcher toi et Yemma...

Il inspire un grand coup..

Nadir : Vous êtes les première femme de ma vie, même en prison je garderai un oeil sur vous.

Il s'approche de moi, me fait un bisous sur le front et part sans rien dire de plus.

C'est jamais arriver, j'y croient toujours pas, il me la dit pour la première fois en 19 ans d'existence.
Il lit en moi comme dans un livre ouvert, il savait ce que je ressentais, il est le seule à me cerner et qui me comprennent sans sortir un son de ma bouche et ça depuis longtemps.

Faut que j'anticipe toute les galère qui vont arriver, j'ai l'impression de survivre.

Il est bientôt 8h30, et j'ai cour à 9h30, donc je redescend, prend mon sac et a manger et j'y vais.

Un Vécu douloureux - Meryl Où les histoires vivent. Découvrez maintenant