Je t'aime aussi

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Enfin j'ai su qu'Aziz partageait la même chose que moi , qu'il m'aimait et tenait à moi . il n'attendait plus que ma réponse , ce qui était forcément positive . En dormant oui je pouvais enfin bien dormir en me disant qu'il pense aussi à moi et que ... Oui j'étais très heureuse , que demander d'autre ? Oui il m'aimait oh mon Aziz . Je devais maintenant faire mon pas , qu'il sache enfin ce que j'ai longtemps gardé dans mon coeur .
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Je l'ai vu assis devant la salle de classe , cahier en main et je l'approcha
<<dit , je peux rester à tes côtés en apprenant ma leçon ?>>disais je en pensant à comment lui répondre
<< bah pourquoi pas ?>> répondit il timidement.
Oui il a toujours été timide, ce qui m'a le plus plu chez lui .

Je me suis assise mais j'avais un peu honte , pour la première fois , timide à ses côté . je me suis mise à écrire sur un morceau de papier [ la réponse est positive ]
Il le prit
<<c'est quoi ça ?>> disait il en me fixant
Je baissais donc le regard , signe de pudeur en disant :
<<mais regarde ! >>. Au moment où il l'ouvrit je me levai .

Ça tomba bien car vint le frere de ma meilleure amie qui aussi est prytane mais au Burkina, forcément je suis venu le saluer , il s'appelle Augustin .

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Avec Élisabeth
<< bonjour ! >> disais je en regardant le sol , jetais un peu timide
<<ah bonjour ma fameuse femme >> repondit il , oui au téléphone quand il appelait sa soeur , elle lui disait qu'elle lui avait trouvé une femme (moi)
<< bah je dois aller voir le censeur , désolé , on trouvera un jour le temps de causer , aller baye les cadettes >> disait il avant de s'en aller
<<OK baye , on se retrouve à la maison >> cria Élisabeth
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Je retournais donc aux côtés d'Aziz qui s'était éloigné de là où on était
<< eh , et si quelqu'un avait volé mon cahier ?>> lui hurlais je
<< je m'en fou Pô mal de tes affaires >> me répondait il
Je le regardais donc comme un enfant avec une soudaine envie de pleurer face à cette réponse
<<t'enerve Pô , s'il te plait , je suis désolé >> Me disais je avec l'air désolé
<<OK , excuse acceptée >> lui répondis je
<<tu t'enerves bien vite toi >> disait il avec un air curieux

Nous restâmes ensemble jusqu'au moment du réfectoire

Abdoul Aziz Mon Bien AiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant