Chapitre 5

181 16 9
                                    

Je rêve... Oui sûrement. Ou peut-être que je suis dans un asile.

Je me souviens vaguement de mes crises de somnobonlismes, mais cette fois j'ai gagné le gros lot.

Les trois hommes me fixent intensément comme si je venais d'une autre planète.

-Alors comme ça tu n'as donc aucune conscience de ce que tu es . Me demande l'homme froidement, un sourire mesquin aux lèvres.

-Bah... Aliénor Spencer, 15 ans, qui nage en plein délire. Enchanté ! Dis-je avec un peu trop d'enthousiasme qui fit froncer les sourcils à mon seigneur le ronchon.

Le jeune pouf silencieusement pour ne pas s'attirer les foudres de son père.

-Aussi têtu que l'était ta mère autrefois. Dit l'homme en m'observant. Je fais les gros yeux. Cet homme aurait connu ma mère ?

Cette femme qui m'a abandonné, Cette femme dont j'ignore tout. Même son identité. Il a bien du culot de me parler d'elle.

- Ma mère m'a abandonné, à ma naissance. Répondis-je sèchement pour lui faire comprendre qu'il vient de touché un point sensible. Grandir sans une figure féminine à la maison est compliquée. J'aurais aimé lui parler de mes problèmes de fille, de cœur, de mes amours de jeunesse. De mes peines, me confié. . . J'aurai tellement aimé, mais elle m'a abandonné. Peu importe sa raison, bonne ou mauvaises cela, je ne pourrai jamais lui pardonner. Même si je le voulais.

-Lancelot, va lui montrer sa Chambre, ainsi que la maison, Fait en sorte qu'elle ne sente pas trop l'Alazar. Donne lui ta veste, enfin débrouille toi, je vais parler au médecin le temps. Fit l'homme en quittant la pièce.

Le médecin me fait un sourire avant de sortir de la chambre, me laissant seule et terrifié avec ce garçon, très beau je dois l'admettre. Ce dernier me sourit amicalement avant de s'approcher prudemment de moi. J'ai envie de lui dire que se ne mords pas mais voilà, c'est mieux qu'il me craigne, même si se suis une fille totalement inoffensive et sans défense face à lui.

-Je vais tenter de t'expliquer

-Lancelot, va lui montrer sa Chambre, ainsi que la maison, Fait en sorte qu'elle ne sente pas trop l'Alazar. Donne-lui ta veste, enfin débrouilles-toi, je vais parler au médecin le temps. Fit l'homme en quittant la pièce.

Le médecin me fait un sourire avant de sortir de la chambre, me laissant seule et terrifiée avec ce garçon, très beau je dois l'admettre. Ce dernier me sourit amicale avant de s'approcher prudemment de moi. J'ai envie de lui dire que se ne mords pas mais voilà, c'est mieux qu'il me craigne, même si je suis une fille totalement inoffensive et sans défense face à lui.

-Je vais tenter de t'expliquer si tu me suis et m'écoute sans faire d'histoire. Me dit le garçon gentiment. Il n'a pas l'air si effrayant mais ce n'est pas pour rien que l'on dit : "tel père, tel fils" donc je me méfis.

-Qui est tu ?Demandai-je réticente.

Il s'approche de moi. Il est maintenant à côté de moi, debout, me fixant.

-Chaque chose en son temps, enfile ça. Répondit le jeune en retirant sa chemise blanche.

-Quoi ! Mais pourquoi ?! M'écriai-je surprise. Je découvre son torse, nu. Cet homme n'est pas humain ! Ces abdominaux sont impressionnants, une patte-de-loup tatouée à l'encre noire est dessiner au dessus de son cœur.

- Pas ici, et pas maintenant . Gémit ce dernier perdant patience.

- Sinon quoi, tu vas m'attacher . Me bâillonner . Soupirai-je en levant les yeux du ciel.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jan 26, 2016 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

La Dernière AlazarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant