Bonjour
Trop mal au ventre trop de stress de drogue de médicaments d'alcool trop de tout trop envie de vomir mes tripes du corps qui m'en prisonne et m'en poisonne l'âme à petit feu.Gwen se confronter à un choix, des doutes et des décisions ... mais quel chemin choisira t - elle ?
Toujours à la recherche de sensations fortes que peux lui procurer la scarification, la coke et le sexe Gwen continue son parcours d'autodestruction sans fin !
Je ne pourrais changé l'histoire pour la rendre plus belle. Je ne saurais pas quoi inventer . J'aurais pu vous dire que j'étais jolie, que j'avais eu 1 millions de prétendant et que je les avait tous refuser. J'aurais pu vous dire , que moi et le mannequinat on filait l'amour parfait. J'aurais pu vous dire qu'a la danse, ma grace épousstouflait tout le monde. Mais ce ne sont que des mensonges. Je suis maladroite et je n'ai aucune grace. Je n'ai pas un seul garçon qui me regarde. Pas une personne qui oserait envier une vie pareil à la mienne. Je pourrais vous dire que quand je passe une bonne journée, je m'endors calmement, mais ce n'est pas le cas, chaque bonheur est culpabilisé. J'aurais pu vous dire la phrase type la vie est belle. J'aurais pu dire que je suis une petite fille , que j'étais petite et que j'ai grandi dans un monde pas toujours facile mais paisible, j'aurais encore pu ajouter être contente d'avoir 18 ans et pouvoir aller de l'avant , mais ce n'est pas le cas, ma vie n'a pas été belle, je n'ai jamais vraiment grandi , pourtant j'ai grandi trop vite d'une certaine manière , j'ai pas eu le temps d'apprendre . Je pourrais aussi me la jouer genre " ouesh la vie ma fait des coups bas mais je reste droit . " sauf que les gens qui sortent ça en disant qu'ils sont fort, n'ont en générale jamais rien vécu de bien grave, et ils sont plustôt drôle. On pourrait très bien s'arrêter la toute suite, je vous dis à tous ce que j'ai sur le coeur , et c'est fini, on me console et ça passe. Sauf que je ne peux pas . qui entendra la son de la voix qui ne porte pas. Qui écoutera la mélodie affreuse qui demande de l'aide. Qui sauvera le chant de l'enfant perdu . Qui délivrera un peu de ma voix. Personne , personne ne pourras. C'est pour ça que l'histoire ne peut être changée, on continue sur un seul chemin, il n'y en a pas d'autre possible, c'est comme ça. Ceux qui vous diront le contraire son des menteurs. On a pas tous une vie de rêve.
Mon corps, parlons en , parlons en encore un peu . Lui qui prends une si grande place dans ma vie, lui qui sort les mots et les maux, lui qui exprime , qui marche, qui me fait vivre et mourir , entendre et comprendre , oublier , lui qui contient mon âme et ma souffrance. Parlons de toi mon ami, mon ennemi, ma chair , parlons de toi . Reviens moi, d'abord, reviens moi, tu ne m'appartiens plus. Tu m'es déjà presque indifférent, je t'ai laissé manipulé par toute sorte de créature et par une maladie mentale, mentale plus très mentale au stade ou j'ai pu le faire virer. Je suis pas indifférente, ô chair humaine qui se déplace sous mon âme et commandement , je te hais. Comme ils t'ont vu et explorer, ils ont essayer de te comprendre et moi aussi, de te faire mal et moi aussi, le monde nous en veux à toi et moi, non ,non le monde t'en veux à toi petit corps, et c'est pour ça que tu me fais souffrir . C'est à toi qu'on a fait mal, c'est toi le défaut , et c'est mon âme que tu en fais souffrir ! Tu es injuste voyons, injuste ! Moi qui te demandais pardon pour le mal que je t'ai fait , mais il n'est que mérité ! Tu te détacheras de moi, c'est le but ,que tu sois un objet extérieure , que je sois libre de toi, que tu sois loin, et que mon âme repose en paix sans toute la souffrance que tu m'apportes.
Maladie, ma maladie, ô non tu n'es pas mienne, mais c'est l'habitude de t'appeler ainsi, parce que tu es entrée en moi comme si je t'appartenais, alors , je ne veux pas me soumettre et prétend l'inverse, je te dis miennes , mais tu n'es pas plus à moi que je suis à toi, ce ne sont que les moments épuisés que je me rends à t'appeler ainsi, chère ennemie, oui ma chère et tendre ennemie que j'ai pu par le passé être aveugle à ta puissance, que j'ai pu parfois même te chérir sans savoir , sans vouloir comprendre ton rôle de destruction, sans encore avoir la connaissance que tu étais une maladie, mais savoir que tu étais une maladie, ma douleur, ma mienne, ma souffrance, savoir ça m'a aussi donner l'espoir, tu es une maladie, mais tu es curable, je te détruirais, et crois moi au jeu de la destruction , je suis plustôt forte dans le genre ! Maladie, cruelle maladie dans ma tête vilain petit insecte, viens là ma puce , que je t'écrase, t'assome et te mange. Maladie, pas ma , juste la , celle là que je pointe du doigt, loin de moi, maladie, dans ta pulsion antrophage, tu as voulu m'engloutir à mon tour, tu as engloutis tellement de monde, parfois jusqu'a la mort. Tu attaques mon corps comme une proie, te déchaîne dans cette arène close, et tu profites de mon désir de vengeance à son égard, pauvre corps, pauvre vie, pauvre maladie, tous, nous sommes des blessures l'uns envers l'autre, le corps blesse l'esprit, l'esprit essaye de tuer la maladie, en vain et l'esprit est blessé par le corps. On se frappe, on se tue, sans savoir, sans comprendre, mais on ne s'arrête pas, il faudra un gagnant à l'histoire, la fin n'est pas heureuse, l'un de nous doit mourir et l'esprit veut la paix avec le corps et la mort de la maladie, mais qui aura raison ? peut être que Maladie sera plus forte.
Souffrir sans mesure et sans temps, sans savoir pourquoi et jusqu'à quand. Quelles images vivante de moi reste il encore ? Après la honte, toute cette honte, devoir ce déshabillé devant les médecins, obligation. ces souvenirs, ce sont ces souvenirs. Ceux là . Ceux qui me hantent, le jour la nuit et si il y avait autre chose que le jour et la nuit , ils s'y inviteraient aussi, sans pudeur, interdiction à la pudeur. La colère , la honte et la tristesse sont mes seuls pudeur, quand le corps s'est vu déchiré, à du , comme si cela ne suffisait pas se montrer , au médecin, et infirmières , à l'aide si et l'aide là . Quand ce sentiment de n'être plus rien m'a envahit, plus rien , plus rien car soyez en sur , votre pudeur, votre corps est tout. Une fois celui ci atteint, il n'y a pas de retour. Que reste il d'intime ? La honte . Parce que personne ne sait à quel point elle est grande et déchirante. Infondée surement. Mais indestructible, cette honte. Et la colère, celle de l'humiliation , humiliée par le fantôme de mes nuits, lui le destructeurs de mes ambitions, humiliée par leurs regards moqueurs, leurs incompréhensions, leurs gestes maladroits, leurs manques d'attention, leurs exaspérations face à votre crainte. Humiliée par la vie entière, par le monde entier. Monde, je t'en veux.
Suite bientôt...
Au malade, chacun se croit le droit de demander l'état de son corps, dans les moindres recoint, comme si, comme si, plus rien n'était secret. Le secret n'a plus de secret. à quoi bon ? En plus, on devrait être contente et touché de l'attention portée à ce corps. Mais quel horreur. Foutez lui la paix à mon corps, il ne demande rien ! Les plus parfaits inconnu s'invite aux nouvelles, parce qu'ils sont vos prof, ils " doivent savoir " . Parce qu'ils sont dans votre classe, ils ne manquent pas de mettre au courant l'école entière. Parce qu'ils sont votre , père , votre mère. Ils " doivent " savoir . Mais je ne veux pas, je peine déjà à en parler. Laissez moi le choix de vous en parlez . Bande de sauvage, vous le maltraitez de vos mots mon bout de viande de coprs !
Anorexia : absence de désir . Le corps se réduit, se troue, se ramoli, disparait. Une raison ? vous en voulez une , c'est celà ?! Le corps se réduit, diminue, pour ne plus laisser de place au désir. Ni au vôtre, ni au miens, je n'attends plus rien et je ne suis plus désirable. C'est ce que la vie à faite de moi et c'est que je voulais faire à mon corps.
Mon corps malade, c'est le signe qui informe le plus. Peut importe ce qu'il y a dans la tête, les gens voient le corps. Pas de tromperie dans ce cas, Les autres symptomes de la maladie ne sont pas remarqué, pourtant l'essentiel, mais relegé au second plan. Toute ces possiblité de m'entendre, fermée pour tanter d'apprivoiser le corps défraichit d'une petite sauvageonne anorexique. Quelle perte de temps ! je demandais de l'aide à ces médecins, pas des regards ! Au bout d'un moment, on finit , et moi aussi, par oublier que je n'ai pas toujours été dans cet état. La seule qui ne l'oublie pas on dirait est Tatiana : celle qui ne m'a jamais connue autrement est aussi celle qui sait que j'ai été une autre.
Parfois, comme ça , au bout d'un moment on a droit à une pause , MAINTENANT , je vous informe, je suis en pause avec l'anorexie. Je ne sais pas quand elle va revenir, elle reviendra , je sens bien qu'elle n'est pas entièrement partie, parfois je sens qu'elle revient, mais elle n'a pas défait toute ces valises en mon intérieure depuis longtemps. Pourtant elle laisse de nombreuse traces et petit à petit je resombre alors j'ai peur. Je recompte les calories, elle a remis ça calculette dans ma tête. Je redeviens insomiaque , elle a remis sont réveille dans ma tête. Je retente de diminuer la nourriture , elle a remis sa douloureuse restriction en marche, mais je contre bien, je lui vole ça victoire et en avalant goulument des gauffres aux chocolat, parfois elle gagne la bataille, ma tête au dessus de la cuvette à tout gerber. Dans ce cas , je suis moins fière !
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ANAKAÏNE
Mystery / ThrillerC'est l'histoire d'une fille atteinte d'anorexie alcoolique droguée et prostituée violée plusieurs fois ... qui tente de survie à la maladie mais ses "amies" la manipule...